Le Gaec des Cabarets à Cussac/Loire a ouvert les portes de sa bergerie le 21 avril dernier. Devant une trentaine de participants, les 2 associés ont présenté leur élevage de 630 brebis Noires du Velay et son mode de conduite, leurs bâtiments et en particulier leur organisation du travail. C'est cet aspect sur lequel les éleveurs ont largement réfléchi, qui a fait l'objet d'une explication en détail et en pratique.
Le 21 avril, le comité technique ovin animé par la Chambre d’Agriculture et la Fédération Départementale Ovine (FDO) organisait une bergerie ouverte dans un élevage ovin de la commune de Cussac-sur-Loire.
Christian et Olivier Bernard, les deux associés du Gaec des Cabarets ont présenté, devant une trentaine de personnes vivement intéressées par la production ovine, leur élevage de 630 brebis Noires du Velay et son mode de conduite, leurs bâtiments et en particulier leur organisation du travail, un domaine sur lequel ces agriculteurs ont particulièrement réfléchi.
Au Gaec des Cabarets, le troupeau ovin est conduit en 3 agnelages en 2 ans ; les agnelages se déroulent de juillet à septembre, de novembre à janvier et de mars à avril.
Christian et Olivier Bernard, les deux associés du Gaec des Cabarets ont présenté, devant une trentaine de personnes vivement intéressées par la production ovine, leur élevage de 630 brebis Noires du Velay et son mode de conduite, leurs bâtiments et en particulier leur organisation du travail, un domaine sur lequel ces agriculteurs ont particulièrement réfléchi.
Au Gaec des Cabarets, le troupeau ovin est conduit en 3 agnelages en 2 ans ; les agnelages se déroulent de juillet à septembre, de novembre à janvier et de mars à avril.
Un confort de travail grâce au parc de contention
Afin de faciliter leur travail et de gagner du temps en particulier en période d’élevage, ces deux éleveurs ont fait évoluer leur organisation du travail en installant quelques aménagements astucieux comme un parc de contention couvert ou encore la pose de séparations en lots au sein de leur bergerie d’agnelage.
Situé entre les deux bergeries du Gaec (bergerie de 940 m2 et bergerie d’agnelage de 640 m2), le parc de contention a de multiples utilités ; pour les brebis, il sert à la gestion des luttes (tri des brebis par performance, tri des béliers pour les sortir des lots de lutte), la préparation des agnelages (échographies et tri), tri des réformes (à chaque agnelage, tri des brebis qui ont raté 3 luttes consécutives), suivi sanitaire du troupeau (vaccins, traitements et baignades).
En ce qui concerne les agneaux, le parc permet d’effectuer le tri boucherie et la pesée hebdomadaire ainsi que le tri des agnelles de renouvellement et les prises de sang.
La création de ce parc apporte de nettes améliorations dans le travail quotidien des éleveurs. Les manipulations physiques des animaux sont moins importantes, le travail est donc moins pénible et le gain de temps est manifeste ; grâce à ce parc, Christian et Olivier Bernard bénéficient d’un certain confort de travail.
Situé entre les deux bergeries du Gaec (bergerie de 940 m2 et bergerie d’agnelage de 640 m2), le parc de contention a de multiples utilités ; pour les brebis, il sert à la gestion des luttes (tri des brebis par performance, tri des béliers pour les sortir des lots de lutte), la préparation des agnelages (échographies et tri), tri des réformes (à chaque agnelage, tri des brebis qui ont raté 3 luttes consécutives), suivi sanitaire du troupeau (vaccins, traitements et baignades).
En ce qui concerne les agneaux, le parc permet d’effectuer le tri boucherie et la pesée hebdomadaire ainsi que le tri des agnelles de renouvellement et les prises de sang.
La création de ce parc apporte de nettes améliorations dans le travail quotidien des éleveurs. Les manipulations physiques des animaux sont moins importantes, le travail est donc moins pénible et le gain de temps est manifeste ; grâce à ce parc, Christian et Olivier Bernard bénéficient d’un certain confort de travail.
Une bergerie d’agnelages divisée en 8 lots
Les Bernard ont également travaillé sur l’aménagement de leur bergerie d’agnelage ; cette dernière se compose d’un couloir central pour alimenter le troupeau et de séparations des animaux en 8 lots (4 lots de part et d’autre du couloir). «Ces lots permettent de limiter les lots de brebis à une trentaine de femelles pour mieux suivre les agnelages, de retrouver plus facilement les mères des agneaux abandonnés et d’éviter de trouver des agneaux étouffés par le manque de place» expliquent les éleveurs.
Cette bergerie comprend aussi 16 cases d’agnelages (2 par lot) pour isoler les brebis qui agnèlent avec chacune un râtelier et un abreuvoir (terminé les seaux d’eau à porter !). Cette organisation du travail au sein de la bergerie permet de gérer seul l’agnelage !
Les responsables professionnels ovins du département, Claude Font, président de la FDO et Jean-Luc Chauvel, président de la commission ovine de la Chambre d’Agriculture, ont profité de cette occasion pour lancer plusieurs messages optimistes quant à l’avenir de la production ovine.
«Les mesures annoncées dans le cadre du bilan de santé de la PAC ont apporté de sérieuses avancées pour les ovins. Grâce à ces nouvelles perspectives d’avenir en terme de soutien, on redonne de l’espoir et notamment aux jeunes. Le revenu des éleveurs se compose d’une politique de soutien (garantie par la PAC) mais aussi du prix des ovins, prix qui dépend des critères techniques de l’élevage et des signes officiels de qualité ; à présent, la balle est donc dans le camp des professionnels. Il faut produire et conforter les filières».
Cette bergerie comprend aussi 16 cases d’agnelages (2 par lot) pour isoler les brebis qui agnèlent avec chacune un râtelier et un abreuvoir (terminé les seaux d’eau à porter !). Cette organisation du travail au sein de la bergerie permet de gérer seul l’agnelage !
Les responsables professionnels ovins du département, Claude Font, président de la FDO et Jean-Luc Chauvel, président de la commission ovine de la Chambre d’Agriculture, ont profité de cette occasion pour lancer plusieurs messages optimistes quant à l’avenir de la production ovine.
«Les mesures annoncées dans le cadre du bilan de santé de la PAC ont apporté de sérieuses avancées pour les ovins. Grâce à ces nouvelles perspectives d’avenir en terme de soutien, on redonne de l’espoir et notamment aux jeunes. Le revenu des éleveurs se compose d’une politique de soutien (garantie par la PAC) mais aussi du prix des ovins, prix qui dépend des critères techniques de l’élevage et des signes officiels de qualité ; à présent, la balle est donc dans le camp des professionnels. Il faut produire et conforter les filières».
Messages optimistes des professionnels pour l’avenir
Jean-Luc Chauvel a souligné les atouts indéniables de la Haute-Loire en matière de développement de la production ovine : «La Haute-Loire, c’est 100 000 agneaux vendus, 650 éleveurs ovins, 123 000 brebis, 250 brebis par cheptel (un chiffre supérieur à la moyenne nationale) ; ici, deux tiers des brebis sont dans des OP (Organisations de Producteurs) et c’est une force ! La Haute-Loire est le premier département génétique de France à travers Fédatest et l’UPRA. La génétique française se fait en Haute-Loire, c’est une vraie chance. Nous sommes de surcroît dans un département où les collectivités locales, en particulier le Conseil Général, ont accepté d’accompagner financièrement cette production».
Le Gaec des Cabarets en chiffres
- Gaec entre deux cousins : Christian et Olivier Bernard
- 145 ha de SAU répartis sur 4 sites (Les Cabarets, Coubon, Vals-près-le-Puy et le Puy-en-Velay).
Assolement : 60 ha de prairies permanentes, 45 ha de pâturages non mécanisables dont 15 ha de bois, 23 ha de prairies temporaires, 12 ha de céréales d’automne et 5 ha de céréales de printemps
- 630 brebis Noires du Velay inscrites à l’UPRA
- 15 vaches allaitantes de race limousine et 1 taureau (production de broutards et de génisses grasses et projet de production de taurillons commercialisés en vente directe).
Elevage ovin conduit en 3 agnelages en 2 ans. Les brebis sont triées à chaque lutte : les meilleures sont luttées en race pure pour produire des agnelles. Les autres sont luttées avec les béliers de race à viande.
Troupeau : 599 brebis, 43 agnelles (automne 2007), 60 agnelles (hiver 2007), 70 agnelles printemps 2008, 16 béliers (9 pour le renouvellement, 6 charolais et 1 Hampshire)
Résultats commerciaux : 863 agneaux produits dont 173 agnelles gardées, 50 agneaux auto-consommés ou commercialisés en vente directe, 640 agneaux de boucherie vendus à Copagno
Résultats techniques : Taux de mise-bas : 1,26 ; prolificité : 1,45 ; Mortalité : 21% ; Productivité vente : 144 ; PAT (Poids à Age Type) Mâle simples : 116 ; PAT Mâle doubles : 90.
- 145 ha de SAU répartis sur 4 sites (Les Cabarets, Coubon, Vals-près-le-Puy et le Puy-en-Velay).
Assolement : 60 ha de prairies permanentes, 45 ha de pâturages non mécanisables dont 15 ha de bois, 23 ha de prairies temporaires, 12 ha de céréales d’automne et 5 ha de céréales de printemps
- 630 brebis Noires du Velay inscrites à l’UPRA
- 15 vaches allaitantes de race limousine et 1 taureau (production de broutards et de génisses grasses et projet de production de taurillons commercialisés en vente directe).
Elevage ovin conduit en 3 agnelages en 2 ans. Les brebis sont triées à chaque lutte : les meilleures sont luttées en race pure pour produire des agnelles. Les autres sont luttées avec les béliers de race à viande.
Troupeau : 599 brebis, 43 agnelles (automne 2007), 60 agnelles (hiver 2007), 70 agnelles printemps 2008, 16 béliers (9 pour le renouvellement, 6 charolais et 1 Hampshire)
Résultats commerciaux : 863 agneaux produits dont 173 agnelles gardées, 50 agneaux auto-consommés ou commercialisés en vente directe, 640 agneaux de boucherie vendus à Copagno
Résultats techniques : Taux de mise-bas : 1,26 ; prolificité : 1,45 ; Mortalité : 21% ; Productivité vente : 144 ; PAT (Poids à Age Type) Mâle simples : 116 ; PAT Mâle doubles : 90.
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