Utilisés par une centaine d’exploitations locales, les 6 500 ha d’alpages du massif des Bauges tiennent une place fondamentale dans l’économie agricole et l’identité du territoire.
Ils sont depuis quelques années au cœur des préoccupations du Parc naturel régional du Massif des Bauges qui travaille à concilier les enjeux agricoles et la préservation des patrimoines naturels, bâtis ou immatériels.
Un travail conjoint est ainsi mené par le Parc, le service de l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Rhône-Alpes1 et le laboratoire d’études rurales de l’Université Lyon 2 sur la connaissance des patrimoines culturels des alpages afin de valoriser un héritage millénaire en se démarquant des nombreuses idées préconçues.
Bellecombe-en-Bauges (Savoie). Chalets d’alpage du Sollier (1 450 m), vue d’ensemble (Gilles Lansard © Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2006)
Les alpages des Bauges, une réalité à géométrie variable
La définition de l’alpage, « un pâturage d’été situé en montagne », est assez éloignée de ce qu’en perçoit l’alpagiste, qui le considère comme un lieu de vie et de travail qui rime parfois avec solitude. C’est aussi une notion qui a évolué dans le temps, accompagnant en particulier les mutations du monde agricole au XXe siècle.
L’altitude est bien sûr la caractéristique principale de l’alpage, mais elle ne saurait à elle seule le définir. En effet, les pâtures du Mariet à Arith, implantées à environ 1 000 m d’altitude, sont communément désignées comme des alpages, contrairement à celles situées autour du hameau de Plainpalais aux Déserts, pourtant situées à près de 1 200 m. Les premières sont en effet suffisamment éloignées d’un village pour imposer d’y établir une habitation et une étable d’occupation temporaire.
Ainsi, la répartition de la population et les variations démographiques contribuent à l’évolution des espaces désignés comme alpages, comme le montre l’exemple des chalets du Solliet à Faverges, devenus chalets d’alpage après le départ des derniers habitants permanents au milieu du XIXe siècle.
Bien que ces alpages soient situés au cœur de plusieurs Appellations d’origine protégée (tome des Bauges, reblochon, chevrotin et abondance) la production laitière y est désormais minoritaire avec un cheptel d’environ 2 500 têtes sur un total de 6 250 montées en alpage (bovins, caprins, ovins et équins cumulés).
Enfin, le massif des Bauges est aujourd’hui exploité selon le système dit de « petites montagnes », ce qui signifie que les exploitations gèrent leurs propres troupeaux sur des pâturages dont elles sont propriétaires ou locataires. À l’opposé, la gestion des massifs dits de « grandes montagnes », comme la Vanoise ou le Beaufortain, est fondée sur de vastes domaines où est réuni le bétail de tout un village produisant des fromages dont la valeur est partagée au prorata de l’effectif inalpé par chaque éleveur. Dans les Bauges, 66 % des alpages sont des propriétés privées, 23 % sont communaux et 8 % appartiennent à des sections de communes2. La grande majorité de ces alpages communaux ou sectionaux, aujourd’hui louée à des exploitations individuelles, était autrefois gérée sur le principe des « grandes montagnes ».
Une histoire empreinte d’idées reçues
- Des alpages néolithiques ou monastiques ?
On a longtemps attribué aux moines le rôle de défricheurs de la plupart des alpages du massif. Toutefois, les dernières recherches universitaires montrent que ces espaces étaient déjà exploités au moment de l’implantation monastique, aux XIe et XIIe siècles3. De fait, les archéologues ont démontré (notamment dans le massif voisin de Chartreuse) que les sociétés agropastorales se sont développées en Savoie, Dauphiné et Valais entre 5 500 et 3 500 avant notre ère4. Ainsi, les montagnes des Bauges ont pu être parcourues par des troupeaux dès le néolithique ou l’âge du bronze, même si aucun élément irréfutable ne permet pour l’instant de confirmer cette hypothèse. En effet, divers sites archéologiques comme la grotte de Banges à Allèves ou le site des Charretières à Sévrier5 attestent la présence d’éleveurs dès le néolithique et quelques objets tels que des pointes de flèches trouvées fortuitement près du col d’Orgeval à Jarsy ou près du chalet du Sire aux Déserts démontrent le passage de l’homme dans nos actuels alpages6.
Ce n’est toutefois qu’en 1090, lors de la fondation du prieuré de Bellevaux, qu’apparaît la première mention écrite d’alpages dans les Bauges. Les archives monastiques étant les principales et les plus anciennes sources relatives aux alpages, les historiens ont naturellement considéré les moines comme leurs fondateurs. De la fin du XIIIe siècle à la Révolution française, les moines jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation de ces prairies. Six monastères locaux possèdent alors la quasi totalité des alpages des hautes Bauges (entre les montagnes du Trélod et de l’Arclusaz) mais aussi du Colombier, du Semnoz et du Margériaz.
Jarsy (Savoie). Vue d’ensemble des chalets d’alpage du col de Chérel (1 495 m), ancien alpage de l’abbaye de Hautecombe (Gilles Lansard © Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2006)
Pourtant, les textes du Moyen Âge évoquent presque toujours des alpages déjà existants lors de l’installation des moines, et exploités par les communautés villageoises qui en perdent alors la jouissance, non sans résistance. Les alpages échappant à l’emprise monastique relèvent soit du comte de Savoie, tels ceux du Revard et des Rochers de la Bade, soit de seigneurs locaux, comme celui de la Fougère (Cléry) qui dépend du marquis de Tournon, soit de communautés villageoises, à l’image de l’alpage de la Combe de l’Illette, possédé par les habitants du hameau de Montlardier (Le Châtelard)7.
Ainsi, la place prise par les propriétés religieuses à la fois sur la montagne et dans la documentation a éclipsé le rôle des communautés d’habitants et des seigneurs laïcs, tant dans l’origine de la création des alpages que dans leur histoire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
- Un territoire convoité
Quels que soient leurs propriétaires, les alpages représentent un enjeu majeur dans un massif où l’élevage prédomine, et de nombreux conflits émaillent leur histoire. Le mur de pierres levées construit au milieu de l’alpage de l’Arclusaz, probablement à la suite d’un différent qui opposa le prieuré de Bellevaux à l’abbaye du Betton entre 1251 et 1299, est un des rares témoignages matériels subsistants de ce type de conflit. Les sources textuelles permettent d’en restituer la violence et la durée. En effet, nombre de ces désaccords opposant moines et paysans, ou communautés villageoises entre elles, s’étalent sur de longues périodes. Les moines de Hautecombe et les communautés de Jarsy et de Giez s’affrontent pendant près de trois siècles à propos des alpages de Chérel, tandis que les habitants de Marthod et ceux de Marlens se disputent l’alpage de l’Alpettaz, sous la Dent de Cons, de 1339 à 1827. Les rivalités sont si fortes qu’elles dégénèrent parfois en de véritables rixes. Les comptes de châtellenie du Châtelard gardent ainsi la trace d’amendes infligées aux moines de Bellevaux, à la suite de coups de main menés dans les alpages, vers 1270, contre les hommes des hameaux de Rière-Bellevaux, la Chapelle et Carlet8.
Ecole (Savoie). Vue du mur de pierres levées dans les alpages de la montagne l’Arclusaz (1 450 m). (Gilles Lansard © Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2006)
A la fin du Moyen Âge, après plusieurs siècles de lutte, les conflits s’estompent en même temps que les modes de gestion des alpages changent. En effet, les monastères passent progressivement d’un mode d’exploitation directe, par le biais des frères lais9, à une exploitation indirecte par l’intermédiaire de contrats d’albergement ou d’acensement10. Toutefois, même si la communauté de Grésy-sur-Isère obtient ainsi la jouissance du Mont de Grésy, la plupart des alpages sont alors exploités par des éleveurs entreprenants et aisés qui complétaient leurs propres troupeaux par ceux d’autres éleveurs en échange d’une taxe.11
Après la Révolution, l’ensemble des alpages seigneuriaux ou monastiques est généralement acquis par de riches bourgeois, qui y perpétuent les modes de gestions des moines avant de les céder progressivement à des paysans locaux.
Aménager l’alpage, les traces de l’homme
Espaces naturels empreints d’histoire, les alpages recèlent un patrimoine culturel souvent minoré, représenté essentiellement (mais pas exclusivement) par les bâtiments d’exploitation.
La ferme d’estive, toujours appelée chalet d’alpage, est un bâtiment ou un ensemble de bâtiments d’architecture ou de matériaux divers, regroupant les fonctions nécessaires à une exploitation agricole d’occupation temporaire tournée très largement vers l’élevage. Elle comporte ainsi toujours un logis avec un espace de fabrication pour le fromage, une cave, une étable et parfois un fenil. Dans certains alpages de grande taille, des bâtiments annexes s’ajoutent au chalet d’alpage. Il peut s’agir d’une étable isolée sans logis pour abriter du bétail non laitier, telle l’étable à génisses située au nord du chalet de la Servaz (Faverges)12, d’une étable avec un logis sommaire servant d’alpage intermédiaire, comme celle située au sud de l’alpage d’Orgeval (Jarsy), ou encore d’un abri rudimentaire pour le berger à l’image de la cabane du plateau du Bar (Plancherine)13 entre la Pointe de Chaurionde et le chalet du Drizon.
Même si l’hétérogénéité domine et si aucun édifice d’alpage ne répond parfaitement à une typologie, cinq grandes familles illustrées par les exemples suivants se dégagent.
- Les petits chalets à juxtaposition
Le chalet des Charbonnières14 dans l’alpage du Thoron (1 100m), à Entrevernes, est l’expression d’une petite propriété d’estive privée. Dans ce petit bâtiment sans étage se juxtaposent un logis avec cave, une grange et une étable située sous un fenil. La cave et le logis, doté d’un foyer pour chauffer le lait, sont les seules parties de l’édifice comprenant des murs en pierre. En effet, à l’exception du pignon nord et d’un quart de la façade ouest, l’ensemble du bâtiment est construit en bardage sur une ossature de bois. La façade principale, située sur le mur gouttereau ouest, ne compte que trois ouvertures : la porte du logis, dont le linteau est gravé de la date de 1798, une large porte à deux battants se développant sur toute la hauteur du bâtiment pour la grange, et enfin une porte large et basse pour accéder à l’étable. La toiture, dont la couverture en chaume a été remplacée par de la tôle, abrite une chambre située au-dessus de la cuisine et un fenil couvrant l’étable. Les différentes pièces, qui ne dépassent guère 1,75 m de hauteur sous plafond, sont séparées par de simples cloisons de planches et sont globalement sombres. La cuisine ne dispose en effet que d’une petite fenêtre tandis que les chambres, qui conservent un décor d’images pieuses, ne sont éclairées que par deux fenêtres percées dans le pignon nord. Le mur pignon sud et le mur gouttereau est sont quant à eux totalement aveugles.
Situé au cœur d’un petit alpage privé, ce bâtiment répondait aux besoins d’une famille ne montant en estive que deux mois dans l’été, avec un troupeau composé de quelques vaches et de chèvres. L’alpage, situé à une altitude relativement faible, produisait une quantité de foin non négligeable qui était stockée sur place, le village étant à une distance raisonnable pour permettre des allers et retours durant l’hiver. Particulièrement présent sur le versant nord du col de la Frasse, ce type de chalet est relativement rare dans le reste du massif.
Entrevernes (Haute-Savoie). Chalet des Charbonnières (1 100 m), vue de la façade ouest (Emmanuel Breteau © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2012 – ADAGP
- Les chalets à juxtaposition et étage de soubassement
Le chalet de Bornette (Bellecombe-en-Bauges) est implanté dans la pente à une altitude de 1 330 m, sous un gros bloc erratique qui le protége des avalanches et des chutes de pierres venant de la Pointe de Banc-Plat. Plus loin des habitations et plus en altitude que l’alpage des Charbonnières, l’alpage de Bornette n’était pas fané. Le bâtiment ne comporte donc pas de fenil, bien qu’il soit plus grand et moins sommaire. Il se compose d’une vaste étable en bois, établie sous le toit et formant une halle accolée à un logis en rez-de-chaussée surélevé, situé au-dessus d’une cave en étage de soubassement. Cette dernière est intégralement construite en pierre tandis que le logis ne dispose d’un mur en pierre qu’au niveau du foyer, sur la façade sud. La façade principale, sur le mur gouttereau nord, concentre l’ensemble des accès aux différentes parties du bâtiment. Le toit, aujourd’hui couvert en tôle, a pu être couvert en tavaillon comme l’est encore le chalet du Petet de l’autre côté du col de Bornette, sur la commune de Doussard.
Bellecombe-en-Bauges (Savoie). Chalet de Bornette (1 330 m), vue de la façade nord (Jérôme Daviet © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2010 – ADAGP)
Moins localisé que le précédent, ce type de chalet reste toutefois assez limité et se rencontre essentiellement dans des alpages de moyenne altitude.
- Les chalets à juxtaposition et cave dissociée
Par leur architecture, les chalets de Précheret15 à Bellecombe-en-Bauges (1 320 m) apparaissent comme une synthèse des deux précédents types, mais aussi comme une transition vers les suivants. Le premier bâtiment, intégralement construit en bois, se présente sous la forme d’un long édifice de plain-pied aménagé sur une plateforme. A l’intérieur, une salle froide pour refroidir le lait (appelée localement « freidi »), située derrière le mur pignon nord, est juxtaposée à un logis sommaire, doté d’un foyer pour fabriquer le fromage. Une vaste étable est aménagée dans le prolongement de ce logis. Sous le toit, au-dessus de l’étable, se trouve la chambre accessible par une simple échelle. Comme pour le chalet des Charbonnières, les différentes pièces ne sont séparées que par des cloisons en bois. Toutefois, signe peut-être d’un alpage laitier d’importance, la cave est située dans un bâtiment séparé, semi-enterré et construit en pierre. Au sud du bâtiment principal, un mur en pierre semi-circulaire permet de recueillir le fumier sorti de l’étable. Etant donné la taille de l’étable, il est presque certain que cet alpage, bien que privé, n’était pas pâturé par le seul troupeau du propriétaire. En effet, aucun paysan ne possédait un troupeau suffisamment important pour brouter une telle surface. Ainsi, les troupeaux familiaux étaient bien souvent complétés par des animaux en pension venant du massif ou des vallées voisines.
Ce type de chalet, avec des variantes tant au niveau de la répartition des espaces que des matériaux employés, se retrouve sur l’ensemble du massif.
Bellecombe-en-Bauges (Savoie). Vue des bâtiments de l’alpage de Précheret (1 320 m) avec le mur retenant le fumier en contrebas de l’étable (Emmanuel Breteau © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2012 – ADAGP)
- Les chalets à logis et étable dissociés
Propriété de la commune de Chevaline, le chalet du Rosay, établi sur un replat à 1 590 m d’altitude, se compose d’un bâtiment d’habitation implanté face à une vaste étable en halle. L’habitation, de plan globalement carré, est presque entièrement édifiée en moellon de calcaire. Devant la cave adossée à la pente, et donc semi-enterrée à l’ouest, se développe une grande pièce de vie intégrant un espace de fabrication pour le fromage ; le « freidi » pour refroidir le lait de la veille est séparé par une cloison de bois. La chambre est établie sous le toit à quatre pans.
Le second bâtiment, de plan rectangulaire et construit en bois, possède un seul niveau ; il abritait l’étable et une soue à cochon. Il a été allongé à ses deux extrémités pour accueillir respectivement une salle de fabrication aux normes à l’ouest et un bloc sanitaire à l’est.
Cet alpage est propriété des habitants de Chevaline : l’habitation logeait un ou plusieurs bergers payés par les éleveurs de la commune qui plaçaient leurs bêtes en pension. Comme dans les massifs de « grandes montagnes », ils étaient rémunérés en fromages au prorata du nombre d’animaux qu’ils inalpaient.
Même si certains alpages ont connu d’importantes modifications au cours du XXe siècle, ce type reste très fréquent sur l’ensemble du massif.
Chevaline (Haute-Savoie). Chalets du Rosay (1 590 m), vue d’ensemble (Emmanuel Breteau © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2012 – ADAGP)
- Les chalets à bâtiments dissociés
Les chalets de l’Aulp de Seythenex sont depuis 1823 la propriété de la section du Couchant à Seythenex. Les bâtiments, implantés au sommet d’un petit vallon à 1 720 m d’altitude, sont très largement construits en pierre, le bois n’étant utilisé qu’en bardage pour fermer les parties hautes de l’étable. Au nombre de quatre, ils s’organisent autour d’une petite place. Comme au Rosay, l’habitation, le « freidi » et la salle de fabrication sont réunis dans un même bâtiment. En revanche, la cave est ici séparée et située dans un bâtiment enterré aux trois-quarts ne laissant apparaître qu’une façade. L’étable, toujours de type halle, de plain-pied et surmontée d’une vaste toiture, est dimensionnée pour accueillir près d’une centaine de bovins. Enfin, le quatrième bâtiment abritait une porcherie où étaient élevés des porcs nourris du petit-lait résultant de la production de fromage.
Contrairement au Rosay, l’alpage de l’Aulp de Seythenex était loué à un éleveur, la section possédant d’autres alpages pour inalper les bêtes de toute la communauté confiées à des bergers professionnels.
Si ce dernier type de chalet est le plus élaboré, il est également le plus répandu et s’observe aussi bien sur des alpages privés que communautaires.
Seythenex (Haute-Savoie). Vue d’ensemble des Chalets de l’Aulp (1 720 m), avec la cave formant un tertre en arrière-plan (Caroline Guibaud © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2010 – ADAGP)
La plupart de ces types se retrouvent indifféremment sur l’ensemble du massif, et ne correspondent pas à une période de construction spécifique mais plutôt aux modes de gestion de l’alpage. Leurs différents agencements sont surtout le reflet d’une adaptation aux contraintes géographiques, en particulier la surface pâturable de l’alpage et les conditions d’accessibilité, ainsi qu’aux ressources disponibles pour la construction et à la nature du troupeau (bovins, caprins).
Bellecombe-en-Bauges (Savoie). Pièce de vie de l’alpage de Précheret (Emmanuel Breteau © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2012 – ADAGP)
Chevaline (Haute-Savoie). Pièce de vie de l’alpage du Rosay (Éric Dessert © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel / Parc naturel régional du Massif des Bauges, 2011 – ADAGP)
Jérôme Daviet – Chargé de mission « inventaire du patrimoine bâti », Parc naturel régional du Massif des Bauges
Pour aller plus loin
Les dossiers d’Inventaire complets sont mis en ligne au gré de l’avancement des études. Plus de 250 dossiers de l’Inventaire du PNR du Massif des Bauges sont d’ores et déjà disponibles.
Pour citer cet article
DAVIET, Jérôme. « Les alpages du massif des Bauges, un patrimoine mal connu », Les carnets de l’Inventaire : études sur le patrimoine – Région Rhône-Alpes [en ligne], 7 mai 2013 [consulté le …]. URL : <http://inventaire-rra.hypotheses.org/1744>
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Notes
Notes
- Le 25 janvier 2010, la Région Rhône-Alpes et le Parc naturel régional du Massif des Bauges ont signé pour une durée de trois ans une convention de partenariat pour la réalisation d’une opération d’inventaire du patrimoine bâti.
- Source : Plan Pastoral Territorial du Massif des Bauges. Etat des lieux et enjeux du domaine pastoral. Programmation des actions en faveur du développement durable des espaces pastoraux 2008-2012. Une section de commune est une partie d’une commune possédant à titre permanent et exclusif des biens ou des droits distincts de ceux de la commune.
- MOUTHON, Fabrice. Moines et paysans sur les alpages de Savoie (XIe-XIIIe siècles) : mythe et réalité. Cahiers d’histoire, 2001, n°46-1, p. 9-23
- NICOD, Pierre-Yves. Les premières sociétés agropastorales dans les Alpes occidentales. Premiers Bergers des Alpes ; de la préhistoire à l’antiquité. Infolio/Musée Dauphinois. 2008
- BERTRANDY, François, CHEVRIER, Michèle, SERRALONGUE, Joël. Carte Archéologique de la Gaule, la Haute-Savoie. Académie de Inscriptions et Belles-Lettres. 1999
- REMY, Bernard, BALLET, Françoise, FERBER, Emmanuel. Carte Archéologique de la Gaule, la Savoie. Académie de Inscriptions et Belles-Lettres. 1996
- MOUTHON, Fabrice. Les Bauges médiévales. Université de Savoie. 2009
- MOUTHON, Fabrice. Le règlement des conflits d’alpage dans les alpes occidentales (XIIe-XVIe siècle). Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public. 2000
- Dans les ordres religieux catholiques, les frères lais (ou convers) sont chargés des taches manuelles et des affaires séculières par oppositions aux moines en charge de la prière et des œuvres liturgiques.
- Contrats de concession de la jouissance d’une terre contre une redevance.
- DUBOURGEAT, Jean-Pierre. Les alpages de la haute combe de Savoie. Actes du XXIXe congrès des sociétés savantes de Savoie, 1982, p. 183-194
- En cours d’étude.
- En cours d’études
- En cours d’étude.
- En cours d’étude.
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