En Suède, l’ovin se développe malgré les prédateurs
Principalement localisés dans le sud du pays, les troupeaux augmentent depuis 2002, ainsi que la demande des consommateurs en viande ovine.
Au nombre de 200 000 il y a dix ans, les reproducteurs ovins sont presque 300 000 aujour-d’hui en Suède avec 9 300 troupeaux, d’après le ministère suédois de l’Agriculture. Une quarantaine de fermes élèvent plus de 500 brebis, mais la moyenne est à 30 brebis par exploitation. La consommation de viande ovine est également en progression dans ce pays scandinave, passant de 6 000 tonnes en 1994 à 14 000 tonnes en 2012, soit 1,6 kg par habitant et par an. La production locale a augmenté, mais c’est surtout l’import qui a crû de façon importante, l’autosuffisance pour cette viande étant seulement de 36 %.
Des brebis jusqu’à 200 jours par an en bergerie
La population suédoise est constituée de 9 millions d’habitants, concentrés principalement dans le sud. Les éleveurs font face à des difficultés logistiques, en premier lieu les conditions hivernales. L’investissement en bâtiments est important. La période où les animaux sont en bergerie est longue, jusqu’à 200 jours par an. Les hivers sont rigoureux, avec beaucoup de neige, et la moyenne des précipitations est de 500 mm. Les températures peuvent descendre jusqu’à -25°C. Une autre difficulté due à la géographie du pays est sa longueur : 1 574 kilomètres. Les transports du Sud vers le Nord sont longs et coûteux.
400 brebis victimes des loups en 2011
Troisième difficulté et pas des moindres, la présence de prédateurs, en bien plus grand nombre qu’en France et en Europe du Sud. Le territoire suédois abrite environ 300 loups, 1 500 lynx, 3 000 ours et 600 gloutons. Le loup a fait plus de 400 victimes ovines en 2011, contre 150 en 2007. Les éleveurs sont obligés d’installer de hautes clôtures électriques à cinq fils espacés de 20 centimètres. Pour protéger les plus grands troupeaux, l’acquisition de lamas se développe, à l’image de ce qui se fait aux États-Unis contre les coyotes.
L’État suédois dédommage 350 euros pour chaque brebis tuée par le loup. Il a interdit la chasse début 2014, après des pressions de Bruxelles, afin de respecter la législation européenne.
La majorité des éleveurs détiennent des races locales, comme la jämtland ou la gotland. Mais le rendement des carcasses n’est pas toujours au rendez-vous. Parfois, la peau vaut autant que la viande, comme avec la race gotland que l’on trouve sur l’île du même nom. Le revenu peut atteindre 38 % pour la peau et 62 % pour la viande. Ces peaux lainées servent de décoration, en tapis ou sur un canapé. Elles sont vendues à l’international, avec des prix variant entre 50 et 200 euros pièce.
La plupart des éleveurs aiment leurs races et n’ont que faire de la demande du marché. Pour améliorer cela, les décideurs essaient de développer les croisements de la race finnoise avec la race dorset. L’importation d’animaux vivants est interdite sur le territoire suédois. Seule de la semence de suffolk, texel et dorset en provenance de Royaume-Uni est permise. La race suffolk est majoritaire pour la production d’agneaux d’herbe.
L’État suédois dédommage 350 euros pour chaque brebis tuée par le loup. Il a interdit la chasse début 2014, après des pressions de Bruxelles, afin de respecter la législation européenne.
La majorité des éleveurs détiennent des races locales, comme la jämtland ou la gotland. Mais le rendement des carcasses n’est pas toujours au rendez-vous. Parfois, la peau vaut autant que la viande, comme avec la race gotland que l’on trouve sur l’île du même nom. Le revenu peut atteindre 38 % pour la peau et 62 % pour la viande. Ces peaux lainées servent de décoration, en tapis ou sur un canapé. Elles sont vendues à l’international, avec des prix variant entre 50 et 200 euros pièce.
La plupart des éleveurs aiment leurs races et n’ont que faire de la demande du marché. Pour améliorer cela, les décideurs essaient de développer les croisements de la race finnoise avec la race dorset. L’importation d’animaux vivants est interdite sur le territoire suédois. Seule de la semence de suffolk, texel et dorset en provenance de Royaume-Uni est permise. La race suffolk est majoritaire pour la production d’agneaux d’herbe.
Davantage de vente directe pour un meilleur prix
3000 agneaux sont abattus chaque semaine. Un même abattoir possède 80 % du marché, avec trois distributeurs principaux, mais la vente directe se développe. Le prix moyen est de 3,70 euros le kilo à l’automne et 5,80 euros au printemps. Quant au prix pour de la viande bio, il n’est pas supérieur au conventionnel.
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