C'est le moment important pour que les informations soient échangées dans de bonnes conditions d'écoute, de clarté et de précision: créer et prendre le temps du dialogue; l'employeur et le salarié doivent être disponibles pour se parler tranquillement.
L'entretien d'embauche, comme son nom l'indique, est un dialogue entre l'employeur (qui peut être seul ou représenté par plusieurs membres d'un groupement pastoral ou d'une AFP par exemple) et le candidat (futur employé) au poste proposé par l'employeur. Les deux parties exposent leurs besoins et leurs attentes concernant le travail et les conditions (tâches à effectuées, salaire, équipement, logement etc.) dans lesquelles celui-ci devra être effectué.
Si elle existe, la convention collective doit servir de base (avec les derniers avenants en date concernant l'emploi d'un berger, elle doit apparaître sous son n°IDCC dans le contrat) à la discussion. Y sont recensés bon nombre de rubriques importantes pour la bonne marche du travail et des conditions de vie du berger.
La discussion tourne autour du travail et des conditions de travail du berger
:
-qui est l'éleveur référent
-garde, présenter le troupeau (les éleveurs, les différentes races, les différentes marques, s’il n'y a que des brebis, ou s’il y a aussi des agneaux : plus difficile à garder…, des chèvres…)
-soin du troupeau (les types de soins à effectuer seuls et/ou avec les éleveurs, avec quels moyens fournis par l'employeur)
-parcours, gestion des quartiers, passages compliqués sur la montagne, des bois, des passages dangereux pour le troupeau et le berger…
-respect des limites de la montagne
-l'’eau : où sont les points d’eau permanents, ceux qui ne tiennent pas la saison, les sources qui tarissent, les solutions...
-le voisinage : qui garde derrière, les problèmes récurrents, les problèmes de limite, …
-présence d'équipement de contention (parc, filets+batteries, cages de contention, de retournement etc.)
-fourniture du petit matériel : chaussures de travail, équipement de pluie, outils, cordes, jumelles, etc.
-transport et ravitaillement :
dates et lieux des héliportages
prêt d'un véhicule adapté (quad, 4x4...)
animal de bât
-journées de corvée dans le GP (généralement journées au prorata du nombre de bêtes : pour remplacer le berger, pour le bois de chauffage, les clôtures etc.
-les moyens de communication (téléphone, radio)
-suivi des MAE
-les problèmes de prédation et les mesures mises en place
-matériel de protection et pharmacie de base dans le cadre de la prévention des risques : tronçonnage, etc.
-la prise en charge de la nourriture du ou des chiens de conduite, la gestion des chiens de protection (le nom du chien, habituer les chiens à être pris en laisse, pouvoir les attraper…, un collier pour le chien, passer les codes du chien, décrire son comportement : s’il bouge les bêtes ou pas, son caractère, si il défend ses croquettes par rapport aux brebis, …
NB
: Obligatoire pour l’employeur: Document unique de prévention des risques professionnels. Quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité, l'employeur doit transcrire dans un document unique, les résultats de l’évaluation des risques à laquelle il a procédé dans le cadre de son obligation générale de prévention des risques professionnels. Cette évaluation peut se faire avec l'employé. L'évaluation des risques consiste à appréhender les dangers pour la santé et la sécurité des travailleurs dans tous les aspects liés à l’activité de l’entreprise. Il s’agit d’un travail d’analyse des modalités d’exposition des salariés à :
-des dangers (repérage d’un équipement, d’une substance, d’une méthode de travail susceptible de causer un dommage pour la santé…) ;
-des facteurs de risques (conditions de travail, contraintes subies, marges de manoeuvre dont disposent les salariés dans l’exercice de leur activité).
L’évaluation doit être opérée pour chaque unité de travail (poste de travail, ensemble de postes aux caractéristiques communes… ) :
-régulièrement, au moins une fois par an (dans les entreprises de moins de onze salariés, et dans des condi-tions qui seront fixées par décret après avis des organisations professionnelles concernées., la mise à jour du document unique pourra être moins fréquente, sous réserve que soit garanti un niveau équivalent de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs).
-lors du choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances et préparations chimiques ;
-à l’occasion de l’aménagement des lieux de travail ou des installations et de la définition des postes de travail ;
-lors de toute transformation importante des postes, consécutive à la modification de l’outillage ou de l’organisation du travail, au changement d’équipement, de cadences, de normes de productivité…
Ses résultats sont obligatoirement consignés dans un document unique et donnent lieu, si nécessaire, à la mise en oeuvre d’actions de prévention.
… et des conditions de vie quotidienne dans l'alpage
:
-l'accessibilité de l'alpage et du logement (éventuellement prêt d'un véhicule 4x4)
-logement :
-chauffage : qui fait le bois ? Selon les CC en vigueur c'est l'employeur qui doit assurer l'approvisionnement d'une année sur l'autre afin qu'il y est du bois sec à l'arrivée du berger
-eau potable
-sanitaires : wc, douche (eau chaude)
-électricité
-literie
-gaz pour la cuisine (voire pour le chauffage de l'eau)
-etc.
Cette discussion permet d'être précis sur les termes du contrat afin que les deux parties sachent à quoi elles s'attendent.
L'entretien d'embauche, comme son nom l'indique, est un dialogue entre l'employeur (qui peut être seul ou représenté par plusieurs membres d'un groupement pastoral ou d'une AFP par exemple) et le candidat (futur employé) au poste proposé par l'employeur. Les deux parties exposent leurs besoins et leurs attentes concernant le travail et les conditions (tâches à effectuées, salaire, équipement, logement etc.) dans lesquelles celui-ci devra être effectué.
Si elle existe, la convention collective doit servir de base (avec les derniers avenants en date concernant l'emploi d'un berger, elle doit apparaître sous son n°IDCC dans le contrat) à la discussion. Y sont recensés bon nombre de rubriques importantes pour la bonne marche du travail et des conditions de vie du berger.
La discussion tourne autour du travail et des conditions de travail du berger
:
-qui est l'éleveur référent
-garde, présenter le troupeau (les éleveurs, les différentes races, les différentes marques, s’il n'y a que des brebis, ou s’il y a aussi des agneaux : plus difficile à garder…, des chèvres…)
-soin du troupeau (les types de soins à effectuer seuls et/ou avec les éleveurs, avec quels moyens fournis par l'employeur)
-parcours, gestion des quartiers, passages compliqués sur la montagne, des bois, des passages dangereux pour le troupeau et le berger…
-respect des limites de la montagne
-l'’eau : où sont les points d’eau permanents, ceux qui ne tiennent pas la saison, les sources qui tarissent, les solutions...
-le voisinage : qui garde derrière, les problèmes récurrents, les problèmes de limite, …
-présence d'équipement de contention (parc, filets+batteries, cages de contention, de retournement etc.)
-fourniture du petit matériel : chaussures de travail, équipement de pluie, outils, cordes, jumelles, etc.
-transport et ravitaillement :
dates et lieux des héliportages
prêt d'un véhicule adapté (quad, 4x4...)
animal de bât
-journées de corvée dans le GP (généralement journées au prorata du nombre de bêtes : pour remplacer le berger, pour le bois de chauffage, les clôtures etc.
-les moyens de communication (téléphone, radio)
-suivi des MAE
-les problèmes de prédation et les mesures mises en place
-matériel de protection et pharmacie de base dans le cadre de la prévention des risques : tronçonnage, etc.
-la prise en charge de la nourriture du ou des chiens de conduite, la gestion des chiens de protection (le nom du chien, habituer les chiens à être pris en laisse, pouvoir les attraper…, un collier pour le chien, passer les codes du chien, décrire son comportement : s’il bouge les bêtes ou pas, son caractère, si il défend ses croquettes par rapport aux brebis, …
NB
: Obligatoire pour l’employeur: Document unique de prévention des risques professionnels. Quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité, l'employeur doit transcrire dans un document unique, les résultats de l’évaluation des risques à laquelle il a procédé dans le cadre de son obligation générale de prévention des risques professionnels. Cette évaluation peut se faire avec l'employé. L'évaluation des risques consiste à appréhender les dangers pour la santé et la sécurité des travailleurs dans tous les aspects liés à l’activité de l’entreprise. Il s’agit d’un travail d’analyse des modalités d’exposition des salariés à :
-des dangers (repérage d’un équipement, d’une substance, d’une méthode de travail susceptible de causer un dommage pour la santé…) ;
-des facteurs de risques (conditions de travail, contraintes subies, marges de manoeuvre dont disposent les salariés dans l’exercice de leur activité).
L’évaluation doit être opérée pour chaque unité de travail (poste de travail, ensemble de postes aux caractéristiques communes… ) :
-régulièrement, au moins une fois par an (dans les entreprises de moins de onze salariés, et dans des condi-tions qui seront fixées par décret après avis des organisations professionnelles concernées., la mise à jour du document unique pourra être moins fréquente, sous réserve que soit garanti un niveau équivalent de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs).
-lors du choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances et préparations chimiques ;
-à l’occasion de l’aménagement des lieux de travail ou des installations et de la définition des postes de travail ;
-lors de toute transformation importante des postes, consécutive à la modification de l’outillage ou de l’organisation du travail, au changement d’équipement, de cadences, de normes de productivité…
Ses résultats sont obligatoirement consignés dans un document unique et donnent lieu, si nécessaire, à la mise en oeuvre d’actions de prévention.
… et des conditions de vie quotidienne dans l'alpage
:
-l'accessibilité de l'alpage et du logement (éventuellement prêt d'un véhicule 4x4)
-logement :
-chauffage : qui fait le bois ? Selon les CC en vigueur c'est l'employeur qui doit assurer l'approvisionnement d'une année sur l'autre afin qu'il y est du bois sec à l'arrivée du berger
-eau potable
-sanitaires : wc, douche (eau chaude)
-électricité
-literie
-gaz pour la cuisine (voire pour le chauffage de l'eau)
-etc.
Cette discussion permet d'être précis sur les termes du contrat afin que les deux parties sachent à quoi elles s'attendent.
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