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Au Nid de Brebis
Le Nid de Brebis
mercredi 31 décembre 2014
jeudi 25 décembre 2014
La tremblante du mouton, un risque infectieux potentiel pour l’homme
La tremblante du mouton, un risque infectieux potentiel pour l’homme
Le prion responsable de la tremblante du mouton pourrait-il infecter l’homme ? Une étude portant sur des souris « humanisées » suggère qu’un tel franchissement de la barrière d’espèce par cet agent, équivalent pour les ovins de la maladie de la vache folle, est possible. Cette première démonstration expérimentale, réalisée par une équipe européenne dirigée par Olivier Andréoletti (INRA, école vétérinaire, Toulouse), ne prouve pas que des humains aient déjà été infectés par ce prion, mais elle plaide pour la prise de mesures de précaution.
Olivier Andréoletti et ses collègues avaient déjà utilisé, comme modèle d’étude du franchissement de la barrière d’espèce, des souris exprimant une protéine prion non pathogène possédant la même séquence caractéristique que celle de l’homme. Ce modèle s’était montré sensible à l’infection par le prion responsable de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle). Le prion s’était révélé capable de franchir la barrière d’espèce, qui interdit en principe qu’un agent infectieux pathologique le soit pour d’autres. Il a pu provoquer chez l’homme ce que l’on a appelé le nouveau variant de la maladie ce Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ).
Pathologie neurodégénérative
Apparue en 1996 en Grande-Bretagne, cette pathologie neurodégénérative mortelle résulte du repliement anormal de la protéine prion, présente dans le cerveau des mammifères. Apparentée à une forme dite « sporadique », plus fréquente, de la maladie, elle est liée à la consommation de la viande de bovins nourris avec des farines animales et atteints de l’ESB. Environ deux cents personnes ont développé la maladie, essentiellement au Royaume-Uni, et vingt-cinq en France. Quasiment toutes sont mortes.
Publié en ligne, mardi 16 décembre, par la revue Nature Communications, le travail de l’équipe d’Olivier Andréoletti a testé sur son modèle de souris humanisée le prion responsable de la pathologie chez les petits ruminants, la tremblante. Les chercheurs ont inoculé directement dans le cerveau de souris humanisées une dose élevée de prion de la tremblante du mouton. Le cerveau des souris qui avaient survécu au moins cinq cents jours a été prélevé et des extraits d’un mélange de ces cerveaux a été inoculé, toujours par voie intracérébrale, à un autre lot de souris humanisées.
Efficacité de transmission
Après ce deuxième passage, le prion ovin pathologique apparaît doté d’une efficacité de transmission du même ordre de grandeur que celle du prion bovin. De plus, le prion qui se propage partage les mêmes critères génétiques et la même expression clinique que l’agent de la forme sporadique de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
« Deux interprétations sont possibles, explique Olivier Andréoletti : soit il existe un lien entre les formes sporadiques et le prion de la tremblante du mouton, soit en forçant le prion de la tremblante du mouton à franchir la barrière d’espèce, on le fait évoluer vers la forme la plus adaptée à l’infection humaine. A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas trancher entre ces deux hypothèses, qui ne s’excluent pas. »
Cas sporadiques
A la lumière de ces résultats, de nouvelles études épidémiologiques semblent nécessaires afin de reprendre les données et d’identifier des cas qualifiés de sporadiques qui seraient susceptibles d’être liés au prion de la tremblante du mouton. La difficulté est que la durée d’incubation de cette maladie s’étend sur plusieurs décennies après la consommation d’une viande porteuse du prion pathologique.
« Certaines mesures de précaution paraissent en tout cas s’imposer, remarque Oliver Andréoletti. Cela inclut la poursuite du suivi épidémiologique chez l’homme et des examens chez les animaux présentant les signes de la tremblante. Surtout, au moment où certains parlent de lever l’obligation deretirer du marché alimentaire les matériaux à risque spécifiés, il est indispensable de la maintenir. »
Les matériaux à risque spécifiés sont les tissus et les abats – yeux, cerveau et moelle épinière – dans lesquels se concentre le prion pathologique. Leur retrait a été mis en place à l’échelle européenne en 2001.
dimanche 21 décembre 2014
Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique ! | Confédération Paysanne
Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique ! | Confédération Paysanne
17.12.2014 Toute la journée, la Confédération paysanne était mobilisée, à Privas (07), Vitré (35) et Cahors (46) pour réclamer la levée de l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants, et le libre-choix des éleveurs de leur manière d'identifier leur troupeau. Le blocage de la production de puces électroniques à Vitré, l'occupation de la DDT à Privas et la mobilisation à Cahors ont permis d'obtenir enfin des avancées sur ce dossier crucial, symbolique de l'industrialisation de l'agriculture.
MOBILISATION
Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique !
A Privas, transhumance urbaine avant l'occupation de la DDT
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17.12.2014 Toute la journée, la Confédération paysanne était mobilisée, à Privas (07), Vitré (35) et Cahors (46) pour réclamer la levée de l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants, et le libre-choix des éleveurs de leur manière d'identifier leur troupeau. Le blocage de la production de puces électroniques à Vitré, l'occupation de la DDT à Privas et la mobilisation à Cahors ont permis d'obtenir enfin des avancées sur ce dossier crucial, symbolique de l'industrialisation de l'agriculture.
Dès 2015, il suffira de faire la preuve d'une traçabilité (par exemple avec des boucles classiques) pour que les animaux d'un troupeau soient comptabilisés. Les éleveurs n'auront donc plus à subir la perte de leurs aides européennes liées à leur chargement animal (ICHN*, MAE*, aide bio), qui s'ajoutait à la perte de l'aide ovine/caprine. Cette décision implique donc de reconsidérer le cas des éleveurs sanctionnés cette année. Ce sera chose faite.
Sur le volet sanitaire, en Ardèche, où la DDCSPP faisait du zèle, le préfet s'est engagé à ne plus prononcer d'interdiction de mouvement ou de vente de fromage, dans la mesure où cela ne se fait pas ailleurs. La première semaine de janvier, un rendez-vous au ministère doit permettre de faire de cet engagement une position nationale pour rompre définitivement le lien entre identification électronique et sanctions sanitaires.
Après des années de lutte sur le terrain, la mobilisation a enfin payé ! Ces décisions démontrent clairement que le ministère a pris conscience que l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants est entièrement déconnectée de la réalité des éleveurs. Il faut donc désormais passer le dernier pas, qui se joue au niveau européen : laisser le libre choix à l'éleveur de son mode d'identification !
samedi 13 décembre 2014
La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local
La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local sur zoomdici.fr (Zoom43.fr et Zoom42.fr)
La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local
Date : 21/11/2013 - Mise à jour : 21/11/2013 14:14
La ferme des Spérios, Mme Evelyne Vigouroux, à Saint Paulien vous propose son agneau en caissettes 100% Noir du Velay et 100% local.
Information du Comité de Promotion des produits agricoles de Haute-Loire
La race ovine Noire du Velay : une race rustique, locale et typique
Aujourd’hui en Haute-Loire, une vingtaine de producteurs d’agneaux Noirs du Velay sont impliqués dans l’association du même nom pour développer cette race locale et faire connaitre ses qualités d’élevage et ses qualitésbouchères. La race ovine Noire du Velay aurait dit-on ses origines sur le plateau volcanique entre Bains et Saint Privat d’Allier comme nous l’explique Didier Cathalan de la Chambre d’Agriculture. Aujourd’hui prés de 20000 brebis Noires du Velay sont réparties dans une centaine d’ élevages et les agneaux destinés à la boucherie se retrouvent dans de nombreux points de vente, en boucherie artisanale comme en grande surface ou la vente à la ferme.
Les agneaux Noirs du Velay : le goût, la qualité et la proximité avant tout
Pour produire un agneau de bergerie noir du Velay pesant entre 17 et 23 kilos de carcasse il faut entre 90 et 160 jours. Pendant les 3 premiers mois l’agneau est nourrit essentiellement au lait de sa mère, puis, après sevrage, il mange du foin, des céréales et un complément riche en protéines végétales. Race rustique par excellence l’agneau Noir du Velay prend son temps pour grossir et bien s’engraisser. Comme ce sont surtout des agneaux mâles qui sont valorisés en boucherie, ils ne seront que rarement trop ou pas assez gras. La quasi totalité des agneaux de boucherie Noirs Du Velay sont nés, élevés, transformés et consommés en Haute-Loire.
L’agneau Noir du Velay c’est l’agneau de chez nous.
Temoignage de Mme Evelyne Vigouroux à Anazac de Saint Paulien qui propose des caissettes d’agneau Noir du Velay 100% Noir du Velay et 100% local. Installée en 2011 avec ses premières Noires du Velay sur une ferme de 36 hectares l’élevage compte aujourd’hui 164 brebis. Comme une dizaine de producteurs, Madame Vigouroux propose des caissettes d’agneau Noir du Velay.
« J’ai démarré la vente directe de caissettes d’agneau Noir du Velay à la fois pour répondre à une demande locale et pour avoir le contact direct avec les consommateurs. Mes clients sont à la fois fidèles et exigeants. Ils veulent de la qualité, du service et de la régularité.
Les agneaux naissent sur ma ferme. Je les nourris avec du foin, les céréales que je produits et un complémentaire azoté acheté. Un agneau Noir du Velay pèse entre 35 et 42 kilos en poids vif suivant le sexe et l’âge. Le moment venu, ils sont conditionnés à l’abattoir de Polignac où la viande est découpée et emballée sous vide. Vous avez le choix entre la caissettes de 15 à 16 kilos de viande (un agneau entier) ou en demi-caissettes de 7à 8 kilos (un demi agneau ). Chaque caissette contient un assortiment de morceaux (côtelettes, collier, ragout, gigot, selle, épaule, souris..).
Chaque client a le choix de personnaliser le contenu de sa commande par exemple il choisit le nombre de côtelettes ; le gigot tranché ou entier, l’épaule entière ou roulée. Comme je maitrise toutes les étapes de la naissance de l’agneau à la commercialisation des caissettes de viande, je peux garantir une traçabilité totale au consommateur.
L’été 2013, en collaboration avec l’office de tourisme de Saint Paulien, j’ai ouvert ma ferme aux visiteurs. C’est surtout un public de touristes que j’ai accueilli. Des personnes à la découverte du monde agricole et de notre territoire.
Toute personne intéressée par une information ou une commande peut visiter mon élevage : les portes de ma bergerie sont ouvertes sur simple demande. »
En savoir plus sur les agneaux Noirs du Velay de la ferme des Spérios
Madame Evelyne Vigouroux - Ferme des Spérios Pierre Brune
Anazac
43350 Saint Paulien
04.71.00.50.93
06.63.03.04.66
Rédaction et photos : Marc Martin
Aujourd’hui en Haute-Loire, une vingtaine de producteurs d’agneaux Noirs du Velay sont impliqués dans l’association du même nom pour développer cette race locale et faire connaitre ses qualités d’élevage et ses qualitésbouchères. La race ovine Noire du Velay aurait dit-on ses origines sur le plateau volcanique entre Bains et Saint Privat d’Allier comme nous l’explique Didier Cathalan de la Chambre d’Agriculture. Aujourd’hui prés de 20000 brebis Noires du Velay sont réparties dans une centaine d’ élevages et les agneaux destinés à la boucherie se retrouvent dans de nombreux points de vente, en boucherie artisanale comme en grande surface ou la vente à la ferme.
Les agneaux Noirs du Velay : le goût, la qualité et la proximité avant tout
Pour produire un agneau de bergerie noir du Velay pesant entre 17 et 23 kilos de carcasse il faut entre 90 et 160 jours. Pendant les 3 premiers mois l’agneau est nourrit essentiellement au lait de sa mère, puis, après sevrage, il mange du foin, des céréales et un complément riche en protéines végétales. Race rustique par excellence l’agneau Noir du Velay prend son temps pour grossir et bien s’engraisser. Comme ce sont surtout des agneaux mâles qui sont valorisés en boucherie, ils ne seront que rarement trop ou pas assez gras. La quasi totalité des agneaux de boucherie Noirs Du Velay sont nés, élevés, transformés et consommés en Haute-Loire.
L’agneau Noir du Velay c’est l’agneau de chez nous.
Temoignage de Mme Evelyne Vigouroux à Anazac de Saint Paulien qui propose des caissettes d’agneau Noir du Velay 100% Noir du Velay et 100% local. Installée en 2011 avec ses premières Noires du Velay sur une ferme de 36 hectares l’élevage compte aujourd’hui 164 brebis. Comme une dizaine de producteurs, Madame Vigouroux propose des caissettes d’agneau Noir du Velay.
« J’ai démarré la vente directe de caissettes d’agneau Noir du Velay à la fois pour répondre à une demande locale et pour avoir le contact direct avec les consommateurs. Mes clients sont à la fois fidèles et exigeants. Ils veulent de la qualité, du service et de la régularité.
Les agneaux naissent sur ma ferme. Je les nourris avec du foin, les céréales que je produits et un complémentaire azoté acheté. Un agneau Noir du Velay pèse entre 35 et 42 kilos en poids vif suivant le sexe et l’âge. Le moment venu, ils sont conditionnés à l’abattoir de Polignac où la viande est découpée et emballée sous vide. Vous avez le choix entre la caissettes de 15 à 16 kilos de viande (un agneau entier) ou en demi-caissettes de 7à 8 kilos (un demi agneau ). Chaque caissette contient un assortiment de morceaux (côtelettes, collier, ragout, gigot, selle, épaule, souris..).
Chaque client a le choix de personnaliser le contenu de sa commande par exemple il choisit le nombre de côtelettes ; le gigot tranché ou entier, l’épaule entière ou roulée. Comme je maitrise toutes les étapes de la naissance de l’agneau à la commercialisation des caissettes de viande, je peux garantir une traçabilité totale au consommateur.
L’été 2013, en collaboration avec l’office de tourisme de Saint Paulien, j’ai ouvert ma ferme aux visiteurs. C’est surtout un public de touristes que j’ai accueilli. Des personnes à la découverte du monde agricole et de notre territoire.
Toute personne intéressée par une information ou une commande peut visiter mon élevage : les portes de ma bergerie sont ouvertes sur simple demande. »
En savoir plus sur les agneaux Noirs du Velay de la ferme des Spérios
Madame Evelyne Vigouroux - Ferme des Spérios Pierre Brune
Anazac
43350 Saint Paulien
04.71.00.50.93
06.63.03.04.66
Rédaction et photos : Marc Martin
dimanche 7 décembre 2014
mardi 2 décembre 2014
Carrefour International Ovin Caprin | 8 & 9 avril 2015
Carrefour International Ovin Caprin | 8 & 9 avril 2015
Le Premier Carrefour International Ovin/Caprin est co-organisé par trois partenaires : l’Unité Pour la RAce Lacaune (UPRA Lacaune), du COllectif des RAces locales des Massifs (CORAM), du Lycée Agricole La Cazotte de Saint-Affrique (Aveyron). La filière caprine, soumise aux mêmes problématiques que l’élevage ovin, est aussi associée à la manifestation avec la participation de Capgènes (organisme et entreprise de sélection caprin).
Ce rendez-vous organisé, les Mercredi 8 et jeudi 9 avril 2015 à Saint Affrique, permettra d’engager un travail de fond sur la sélection génétique des petits ruminants, laitiers ou allaitants. Le maintien des races sur leur territoire, la pérennité des élevages et l’attrait du métier d’éleveur nécessitent une rentabilité économique et obligent donc notamment à une amélioration constante de la performance des troupeaux (système de production, adaptation au milieu, rusticité…). La pérennité d’un maximum de races de petits ruminants, leur maintien sur leur territoire d’origine, leur développement passe nécessairement par une progression des résultats technico-économiques des élevages, donc en partie par le progrès génétique.
JEAN.G - Pyrénées a l'école des bergers
Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien : Yann découvre ce qu'être berger veut dire
Aller là où l'herbe est plus verte. Là où la rumeur de la vie en société s'estompe pour laisser place au vent et au tintement des sonnailles. Devenir berger : à 24 ans, Yann Amourer veut embrasser cette vie rythmée par l'humeur des bêtes et les caprices du temps. Yves Renaud, maître berger dans les Pyrénées, sera son guide le temps d'un été. Fin mai, les deux hommes se voient confier quelque mille trois cents brebis pour les mener sur l'estive. Cinq mois durant, Yves et son apprenti veilleront dès 5 heures du matin à mener le troupeau là où l'herbe est tendre, ou au contraire là où les broussailles menacent d'envahir la montagne. Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien : Yann découvre ce qu'être berger veut dire. Il est seul, seul à soigner, seul à décider, seul à rendre des comptes à la fin de l'été. Seul pour mieux goûter au plaisir des retrouvailles, l'automne venu...
A l'école des bergers
A l'école des bergers
Un bâton dans une main, un téléphone portable dans l'autre... Le berger change d'image, et suscite de nouvelles vocations. Parmi les aspirants : des citadins, des diplômés, des femmes en majorité. Bien loin des hippies des années 1970.
Les bras lui en sont tombés. Son petit-fils allait devenir berger. Alors qu'il avait un diplôme d'ingénieur. Alors que toute la famille s'évertuait depuis deux générations à quitter la terre et le fumier. Alors que son grand-père, enfant, avait fui la place de berger qu'on lui imposait. Yoann Clément sourit encore de la réaction de sa grand-mère. A 29 ans, l'ingénieur agricole de La Rochelle est sûr de son choix. Tandis que ses ex-camarades de promotion travaillent au Crédit agricole ou chez Groupama, il a choisi de veiller sur un troupeau de brebis. De se confronter à la solitude, à la vie, à la mort, aux caprices de la météo, aux odeurs animales, aux paysages terribles et beaux. « Il ne s'agit pas de fournir uniquement des côtelettes d'agneau chez Leclerc, explique avec assurance le jeune homme au visage juvénile et barbu. Mon métier ne polluera pas la planète, je ne travaillerai pas contre la nature. Au contraire. C'est un métier cohérent. Pour moi, c'est important. » Le mythe du berger se porte bien, merci. Chaque année, une cinquantaine de personnes sont formées dans les quatre écoles françaises, mais près du triple se présente à leurs portes. Sans compter ceux qui apprennent sur le tas. Débarrassé de son image encombrante d'idiot du village, de marginal, d'alcoolique, de hippie et de fumeur de joints, le métier attire de plus en plus - le nombre de bergers est estimé à plus de 3 000 dans l'Hexagone. Et les conditions de travail, sans être une sinécure, s'améliorent : on paye entre 1 500 et 2 200 € par mois, et on recrute ! Dans une société avide d...
Un bâton dans une main, un téléphone portable dans l'autre... Le berger change d'image, et suscite de nouvelles vocations. Parmi les aspirants : des citadins, des diplômés, des femmes en majorité. Bien loin des hippies des années 1970.
Les bras lui en sont tombés. Son petit-fils allait devenir berger. Alors qu'il avait un diplôme d'ingénieur. Alors que toute la famille s'évertuait depuis deux générations à quitter la terre et le fumier. Alors que son grand-père, enfant, avait fui la place de berger qu'on lui imposait. Yoann Clément sourit encore de la réaction de sa grand-mère. A 29 ans, l'ingénieur agricole de La Rochelle est sûr de son choix. Tandis que ses ex-camarades de promotion travaillent au Crédit agricole ou chez Groupama, il a choisi de veiller sur un troupeau de brebis. De se confronter à la solitude, à la vie, à la mort, aux caprices de la météo, aux odeurs animales, aux paysages terribles et beaux. « Il ne s'agit pas de fournir uniquement des côtelettes d'agneau chez Leclerc, explique avec assurance le jeune homme au visage juvénile et barbu. Mon métier ne polluera pas la planète, je ne travaillerai pas contre la nature. Au contraire. C'est un métier cohérent. Pour moi, c'est important. » Le mythe du berger se porte bien, merci. Chaque année, une cinquantaine de personnes sont formées dans les quatre écoles françaises, mais près du triple se présente à leurs portes. Sans compter ceux qui apprennent sur le tas. Débarrassé de son image encombrante d'idiot du village, de marginal, d'alcoolique, de hippie et de fumeur de joints, le métier attire de plus en plus - le nombre de bergers est estimé à plus de 3 000 dans l'Hexagone. Et les conditions de travail, sans être une sinécure, s'améliorent : on paye entre 1 500 et 2 200 € par mois, et on recrute ! Dans une société avide d...
La Bêle Solution eco pastoralisme
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Un principe simple, économique pour une gestion éco-responsable de vos espaces verts. Après une étude et un audit du terrain et de vos besoins, nous mettons à disposition un troupeau de moutons d’ avril à septembre qui va entretenir vos pelouses.
Nous gérons le troupeau et effectuons des visites régulières pour assurer leur suivi sanitaire (vaccination, vétérinaire…), vérifier la quantité d’herbe disponible et faire évoluer si nécessaire le nombre d’animaux ou la zone où ils se nourrissent. Cette zone est délimitée par une clôture discrète dont nous assurons la pose et que nous bougeons en fonction des besoins du troupeau.
Seule contrainte de votre côté : votre terrain doit être sécurisé et entièrement clos.
dimanche 30 novembre 2014
vendredi 28 novembre 2014
L’extraordinaire arnaque de la protection du loup
L’extraordinaire arnaque de la protection du loup
L’extraordinaire arnaque de la protection du loup
27 NOVEMBRE 2014 | PAR FRANÇOISE DEGERT
L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) et le lobby européen en faveur des grands carnivores (LCIE) veulent étendre la protection du loup aux hybrides, autrement dit aux loups chiens et chiens loups. Comment y parvenir ? Tout simplement en modifiant la Convention de Berne portant sur la protection des espèces sauvages. Un projet de modification écrit sous leur dictée sera en effet présenté au Comité permanent de la Convention de Berne, qui doit se réunir du 2 au 5 décembre prochain à Strasbourg.
loup italien
L’affaire serait passée inaperçue sans la vigilance du réseau des éleveurs. Alors que le loup fait de plus en plus de dégâts sur les animaux domestiques, que les éleveurs pratiquant l’élevage à l’herbe sont au bord du gouffre, que des voix s’élèvent pour dire que le loup n’est plus en danger, le Comité permanent de la Convention de Berne veut étendre la rigoureuse protection du loup aux spécimens issus de croisements avec les chiens. Le « Projet de recommandation sur les croisements entre les loups sauvages (canis lupus) et les chiens domestiques (canis lupus familiaris) » (1) est issu directement d’un rapport d’expertise commandé par Eladio Fernandez-Galiano qui dirige le Secrétariat du Comité permanent. Il a été rédigé par Arie Trouwborst, un universitaire d’Utrecht (Pays-Bas) qui est en même temps membre de l’UICN et du LCIE (2). Publié en anglais par le Conseil de l’Europe, il n’est toujours pas traduit en français. Ce rapport d’une vingtaine de pages se termine par le projet de recommandation. Repris tel quel, il pourrait être entériné lors de la prochaine séance plénière du Comité permanent après avoir été soumis au vote des États présents. Le conflit d’intérêt est patent, la stratégie bien rodée. L’UICN et le lobby LCIE font adopter leur politique conservationniste en dictant leurs textes aux institutions mondiales ou européennes. Les États n’ont plus qu’à obtempérer, les populations n’ont même pas été informées, la démocratie est totalement bafouée.
Le loup italien n’est qu’un bâtard, le loup français également
Pourquoi une telle précipitation ? Parce que l’imposture commence à être dévoilée : les loups qui recolonisent l’Europe ne sont pas sauvages, mais de vulgaires hybrides. Non pas issus du croisement entre espèces naturelles (comme le coyote et le loup donnant le loup rouge aux Etats-Unis), mais du croisement entre une espèce sauvage et une espèce domestique. Ces hybrides sont donc pollués génétiquement, comme l’est le « cochonglier » issu d’un porc domestique et d’un sanglier. L’affaire a été dévoilée devant les tribunaux, lorsque les chasseurs, éleveurs se sont défendus d’avoir tué non pas un ou plusieurs loups, mais des chiens. Récemment, en Suède, le tribunal vient d’acquitter les cinq chasseurs qui avaient été condamnées en première instance à de lourdes peines pour avoir tué trois loups. Ces derniers ont fait faire des analyses génétiques poussées, dont le résultat montre qu’il s’agit bel et bien d’hybrides et non de l’espèce sauvage protégée. Or, des signaux d’alerte ont été lancés depuis longtemps.
Laurent Garde, du CERPAM (Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée) (3), avait mis en garde le ministère de l’Environnement dès 1996. Son rapport « Loup et pastoralisme » mentionne les craintes de Luigi Boitani (biologiste, spécialiste du loup, membre de l’UICN et LCIE) face à la fréquence de l’hybridation en Italie qu’il considérait déjà comme une menace majeure sur l’avenir du loup. « Dans la moitié Sud de l’Italie, dans les années 1940 à 1970, le loup en voie d’extinction côtoyait une population considérable de chiens errants : 100 loups pour un million de chiens » rappelle Laurent Garde, en citant les chiffres fournis en 2014 par les scientifiques Italiens Luigi Boitani et Paolo Ciucci. Il évoque les travaux de Michel Meuret et Jean-Paul Chabert (deux chercheurs de l’INRA), qui avaient préconisé un contrôle génétique des hybrides et leur élimination. En vain. « Le sujet n’a jamais été abordé en France pendant les seize années qui suivent. Sur le terrain, les éleveurs ont des doutes croissants, notamment en constatant des comportements familiers anormaux et des phénotypes atypiques » poursuit Laurent Garde. Ainsi les politiques emboitent le pas de l’écologie conservationniste, la parole des éleveurs n’a aucune valeur.
Transformer les territoires en parc animalier
Aujourd’hui, le taux d’hybridation atteint 34 à 42% de la population de canidés sauvages dans la région de Grosseto (Toscane), d’après une étude génétique publiée en italien le 5 décembre 2013 par Luigi Boitani et Chiara Braschi (4). Lors de la conférence d’ Ibriwolf qui s’est tenue à Grosseto du 2 au 4 novembre 2014 devant un parterre international, ce taux a été ramené à 5 – 10% par le directeur Ettore Randi, du même département universitaire que Luigi Boitani et Chiara Braschi. L’évaluation transmise en anglais dans le Power Poing d’Ettore Randi porte sur toute l’Italie, l’étude précédente n’a pas été transmise lors de cette réunion. Tout porte à croire que les experts membres de l’UICN et du lobby LCIE tiennent à minimiser le risque même si Luigi Boitani se demandait comment gérer les hybrides lors de cette réunion. Faut-il les tuer, les mettre en captivité, comment prendre en compte le bien-être animal ?
Autant d’interrogations portées à voix haute qui ont eu le don de faire réagir la Ligue nationale pour la défense du chien (Italie). Dans une lettre ouverte du 14 novembre, la LNDC a demandé des comptes aux autorités régionales sur l’intérêt du projet Ibriwolf, un programme LIFE européen qui draine plus de 2 millions € de subventions. Une manne non négligeable pour des laboratoires de recherche en panne de crédits… Le problème de l’Italie se pose également en France où le loup a été éradiqué avant guerre. Les adorateurs de la vie sauvage ont applaudi l’arrivée du loup italien via les Alpes, sans se soucier des conséquences désastreuses sur la vie rurale, les élevages en plein air, les paysages. Ils ont fétichisé l’animal au point de criminaliser ceux qui lui porteraient atteinte, et couvert d’une chape de plomb la réalité. L’essentiel est de transformer les territoires en parc animalier. Peu importe que les hybrides fassent des dégâts considérables dans les troupeaux, ils seront protégés comme le loup si le projet de modification de la Convention de Berne est voté. Les hommes seront de plus en plus contrôlés pour qu’ils surveillent ou stérilisent leurs chiens et surtout qu’ils ne tirent pas sur les hybrides. Big Brother étend son pouvoir sur les campagnes.
La finance entre dans la danse
Car l’idéologie de la vie sauvage (ou ensauvagement des territoires) génère plusieurs industries. L’industrie du chien par exemple : pour garder les troupeaux, quelques aventuriers auto-proclamés éleveurs de chiens raflent déjà des subventions pour vendre des animaux… qui se transmettaient gratuitement d’éleveur à éleveur jusqu’à présent. Cette convivialité hors marché pourrait bien ne pas résister si des normes sont imposées sur les chiens de troupeaux par les mêmes écologistes conservationnistes. L’industrie de l’éco-tourisme, bien que la France et l’Europe ne rivalisent pas avec les grands espaces des autres continents. D’ailleurs « Pan Parks » ne répond plus, la société qui devait rentabiliser le territoire (en particulier le Mercantour) par le « tourisme sauvage » a été mise en liquidation judiciaire. Reste les marchés financiers de la biodiversité. Les forêts entrent déjà dans le marché carbone, sous forme de crédits de compensation attribués aux entreprises qui se dédouanent ainsi de leur pollution. Actuellement les propriétaires forestiers cherchent à comprendre le fonctionnement du système qui passe surtout dans les mains des banquiers.
Il est certain que la pression du loup sur les éleveurs favorise à terme l’avancée des friches, qui entreront probablement dans le marché carbone… Dans ce système de compensation, l’État sert de régulateur et distribue les crédits (ou permis) au profit des entreprises et des propriétaires fonciers. Il fonctionne depuis quelques décennies aux Etats-Unis pour la protection des zones humides où le marché mobilise un millier de banques de compensation (mitigation banks) et génère 1 milliard $ de chiffre d’affaires par an. L’intérêt des grands carnivores (le loup, demain le chacal doré, le glouton, et pourquoi pas le léopard d’Arménie) est de « faire le ménage » sur le territoire. Supprimer l’élevage extensif sur les biens communaux (ou les terres publiques aux Etats-Unis) permet de les privatiser et de faire fructifier le business financier. Lors d’un colloque organisé par Sciences Po et l’IDDRI, une représentante de la FNSEA s’est dite intéressée par ce type de marché. « Les agriculteurs pourront valoriser leur bien » a-t-elle déclarée lors de la discussion. Les intervenants l’en ont dissuadée. « La compensation financière exige des contraintes très lourdes de préservation, pendant 30, 60, 90 ans. C’est un peu un bail emphytéotique pendant lequel vous n’avez plus aucun droit ». Les contraintes environnementales anéantissent le droit de propriété. Il n’empêche qu’en 2011, le marché mondial de la compensation se montait à 2 milliards $.
Wall Street
L’UICN dans le coup
En vantant ses mérites, l’UICN estimait qu’il atteindrait 300 milliards $ d’ici 2020, grâce au programme concocté par ses soins, « pas de perte de biodiversité » ou « No Net Loss » et repris en chœur par l’Europe, la Banque mondiale et l’ONU. Dans un récent rapport, le Crédit Suisse, WWF et McKinsey font la même estimation (5). Toutefois, le marché des espèces en péril en est à ses balbutiements. Plus difficile à appréhender (nombre d’espèces, migrations…), il n’est traité que dans une centaine de banques aux Etats-Unis et génère un chiffre d’affaires d’un peu plus de 300 millions $ par an. Mais il ouvre des possibilités et d’énormes appétits, sous prétexte que les États, surendettés ne peuvent plus financer la protection de la nature. Ce marché financier est en train de s’organiser en appliquant le système de compensation. En 2011, Bloomberg a élargi au monde entier son site en ligne SpeciesBanking.com destiné aux investisseurs et aux particuliers qui cherchent à faire des placements dans la biodiversité. Du 21 au 22 janvier 2014, une cinquantaine d’investisseurs, de BINGO, de chercheurs, se sont réunis dans les locaux de la Federal Reserve Bank of San Francisco pour trouver de nouveaux produits financiers liés à la protection des espèces (5). Goldman Sachs, JP Morgan et le Crédit Suisse étaient présents. Le 13 février, Goldman Sachs organisait une réunionau sommet sur la finance environnementale dans ses locaux de New York.
Wall Street s’impatiente, la City de Londres également. Si les poids lourds de la finance s’intéressent aux espèces, c’est que les profits peuvent exploser grâce aux produits dérivés. Spéculant sur le risque, ils permettent de titriser (coter en bourse) l’espèce en danger. Dans son ouvrage « La nature est un champ de bataille », Razmig Keucheyan dévoile le projet de trois environnementalistes théoriciens de l’assurance (P.132) qui « suggèrent de mettre en place des species swaps, une forme de dérivé portant sur le risque de la disparition d’espèces ». En rendant la protection des espèces profitable aux entreprises, ces dernières prendraient soin de celles qui se trouvent sur leur territoire. L’État jouerait le rôle d’intermédiaire en versant des crédits à l’entreprise qui a su faire proliférer l’espèce. Dans le cas contraire, c’est l’entreprise qui verserait des crédits à l’État, qui se tournerait alors vers une BINGO (grande ONG) pour préserver l’espèce. L’un des initiateurs du profit par le risque, Josh Donlan, a depuis spéculé sur le retour d’espèces disparues par des manipulations génétiques (le mammouth…). Le champ s’élargit. On comprend dès lors que les hybrides ne sauraient rester à l’écart du marché. Jusqu’au krach final planétaire…
Les conséquences du retour du loup en France © Bruno Lecomte, éleveur à La Bresse (Vosges)
lundi 24 novembre 2014
Santé et bien être animal , conditions à respecter
www.maisondesagriculteurs37.fr/upload/document/140417hbe_SANTE_ANIMALE.pdf
PROTECTION ANIMALE
Quel est l’objectif ?
La protection animale est un thème d'intérêt croissant pour la société,
de plus en plus sensible au respect de l'animal notamment dans les
modes d'élevage. C'est pour répondre à cette attente qu'ont été
élaborées des normes réglementaires à l'échelle communautaire
formalisant les bonnes pratiques d'élevage respectueuses de la
protection animale déjà mises en œuvre dans les exploitations agricoles.
Ainsi les textes communautaires ont fixé
• en 1991, des règles spécifiques pour l'élevage des veaux1, et des
porcs2 ;
• et depuis 1998, des règles générales3, sur les conditions
d'hébergement des animaux (locaux, équipements), sur l'entretien des
animaux (alimentation, abreuvement, soins) et sur les méthodes
d'élevage (prévention des blessures et des souffrances, protection
des animaux élevés à l'extérieur).
Qui est concerné ?
Les règles générales concernent tous les exploitants agricoles qui
élèvent des animaux pour la production d'aliments, de laine, de peau, de
fourrure ou à d'autres fins agricoles, et en particulier les exploitants
demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Remarque : les élevages de porcs en plein air ne sont concernés que par
les règles générales (directive 98/58/CE).
Les règles spécifiques aux veaux concernent tous les exploitants
agricoles qui détiennent dans leur élevage des bovins d'un âge inférieur
ou égal à 6 mois : veaux laitiers, veaux de boucherie, veaux allaités sous
la mère, et en particulier les exploitants demandeurs d’aides soumises
à la conditionnalité 4.
Les règles spécifiques aux porcs (en bâtiment) concernent tous les
exploitants agricoles qui élèvent des porcs confinés dans des bâtiments
quel que soit le nombre de porcs détenus et la finalité de la production
(commercialisation ou autoconsommation), et en particulier les
exploitants demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Que vérifie-t-on ?
Les exigences contrôlées au titre de la conditionnalité, par des agents des
directions départementales en charge de la protection des populations
compétents pour la réalisation d'inspections en élevage, portent sur :
• l'état des bâtiments d'élevage ;
• la prévention des blessures et des souffrances ;
• les soins prodigués aux animaux malades ou blessés ;
• l'entretien des animaux ;
• la protection des animaux élevés à l'extérieur ;
• les conditions spécifiques d'hébergement pour les porcs.
Les grilles conditionnalité du domaine « protection animale » ont été
spécifiquement élaborées pour privilégier une approche d'ensemble
permettant d'appréhender globalement les pratiques d'élevage.
Point de contrôle 1. L'état des bâtiments d’élevage
• Règles générales
Les conditions d'ambiance dans les bâtiments d'élevage doivent être
satisfaisantes. La perception d'une odeur d'ammoniac irritante pour les
muqueuses sera révélatrice de conditions d'ambiance mal maîtrisées.
À cet effet, les bâtiments doivent disposer de sources de renouvellement
d'air au moyen d'un système mécanique ou artificiel.
Les bâtiments d'élevage doivent respecter des conditions de
température et d'humidité telles qu'il n'y ait pas plusieurs animaux
trouvés haletants. Le cas échéant, il sera tenu compte de conditions
météorologiques exceptionnelles (canicule par exemple) lors de la
réalisation des contrôles en élevage. En outre, lorsqu'il existe un système
d'enregistrement des paramètres d'ambiance, l'enregistrement de ces
données doit être régulier et toute valeur anormale doit donner lieu à
une régulation des paramètres afin de corriger les anomalies constatées.
Dans les bâtiments disposant d'un éclairage naturel, la luminosité doit
être suffisante pour permettre de voir les animaux ; il sera tenu compte
des variations saisonnières de durée et d'intensité d'éclairement.
Les bâtiments disposant d'un éclairage artificiel doivent disposer d'un
séquençage, géré par l'éleveur ou automatisé, permettant de répondre
aux besoins physiologiques et éthologiques des animaux (respect d'un
cycle diurne/nocturne et intensité d'éclairement).
Lorsque la ventilation d'un bâtiment est assurée par un système de
ventilation artificielle, ce système doit être opérationnel. Le bâtiment
doit être également pourvu d'un système de ventilation de secours
efficace (pouvant être mécanique, comme par exemple des fenêtres, ou
artificiel) ainsi que d'un système d'alarme opérationnel (c'est-à-dire
permettant d'alerter effectivement l'éleveur).
Anomalie mineure et modalités de remise en conformité
(rappel : aucune réduction n'est appliquée aux anomalies remises en
conformité dans les délais prescrits)
Lorsque la non-conformité « Intensité d’éclairement / rythmes
journaliers si éclairage artificiel » est constatée, l’exploitant dispose d’un
mois maximum pour réaliser les travaux et transmettre, au service de
contrôle, tous documents probants : par exemple, une photocopie des
factures, des documents photographiques…
La remise en conformité sera définitivement validée par l’organisme de
contrôle, soit sur la base de ces documents, soit dans le cadre d’une
nouvelle visite sur l’exploitation.
LIRE LA SUITE : =>
http://www.maisondesagriculteurs37.fr/upload/document/140417hbe_SANTE_ANIMALE.pdf
PROTECTION ANIMALE
Quel est l’objectif ?
La protection animale est un thème d'intérêt croissant pour la société,
de plus en plus sensible au respect de l'animal notamment dans les
modes d'élevage. C'est pour répondre à cette attente qu'ont été
élaborées des normes réglementaires à l'échelle communautaire
formalisant les bonnes pratiques d'élevage respectueuses de la
protection animale déjà mises en œuvre dans les exploitations agricoles.
Ainsi les textes communautaires ont fixé
• en 1991, des règles spécifiques pour l'élevage des veaux1, et des
porcs2 ;
• et depuis 1998, des règles générales3, sur les conditions
d'hébergement des animaux (locaux, équipements), sur l'entretien des
animaux (alimentation, abreuvement, soins) et sur les méthodes
d'élevage (prévention des blessures et des souffrances, protection
des animaux élevés à l'extérieur).
Qui est concerné ?
Les règles générales concernent tous les exploitants agricoles qui
élèvent des animaux pour la production d'aliments, de laine, de peau, de
fourrure ou à d'autres fins agricoles, et en particulier les exploitants
demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Remarque : les élevages de porcs en plein air ne sont concernés que par
les règles générales (directive 98/58/CE).
Les règles spécifiques aux veaux concernent tous les exploitants
agricoles qui détiennent dans leur élevage des bovins d'un âge inférieur
ou égal à 6 mois : veaux laitiers, veaux de boucherie, veaux allaités sous
la mère, et en particulier les exploitants demandeurs d’aides soumises
à la conditionnalité 4.
Les règles spécifiques aux porcs (en bâtiment) concernent tous les
exploitants agricoles qui élèvent des porcs confinés dans des bâtiments
quel que soit le nombre de porcs détenus et la finalité de la production
(commercialisation ou autoconsommation), et en particulier les
exploitants demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Que vérifie-t-on ?
Les exigences contrôlées au titre de la conditionnalité, par des agents des
directions départementales en charge de la protection des populations
compétents pour la réalisation d'inspections en élevage, portent sur :
• l'état des bâtiments d'élevage ;
• la prévention des blessures et des souffrances ;
• les soins prodigués aux animaux malades ou blessés ;
• l'entretien des animaux ;
• la protection des animaux élevés à l'extérieur ;
• les conditions spécifiques d'hébergement pour les porcs.
Les grilles conditionnalité du domaine « protection animale » ont été
spécifiquement élaborées pour privilégier une approche d'ensemble
permettant d'appréhender globalement les pratiques d'élevage.
Point de contrôle 1. L'état des bâtiments d’élevage
• Règles générales
Les conditions d'ambiance dans les bâtiments d'élevage doivent être
satisfaisantes. La perception d'une odeur d'ammoniac irritante pour les
muqueuses sera révélatrice de conditions d'ambiance mal maîtrisées.
À cet effet, les bâtiments doivent disposer de sources de renouvellement
d'air au moyen d'un système mécanique ou artificiel.
Les bâtiments d'élevage doivent respecter des conditions de
température et d'humidité telles qu'il n'y ait pas plusieurs animaux
trouvés haletants. Le cas échéant, il sera tenu compte de conditions
météorologiques exceptionnelles (canicule par exemple) lors de la
réalisation des contrôles en élevage. En outre, lorsqu'il existe un système
d'enregistrement des paramètres d'ambiance, l'enregistrement de ces
données doit être régulier et toute valeur anormale doit donner lieu à
une régulation des paramètres afin de corriger les anomalies constatées.
Dans les bâtiments disposant d'un éclairage naturel, la luminosité doit
être suffisante pour permettre de voir les animaux ; il sera tenu compte
des variations saisonnières de durée et d'intensité d'éclairement.
Les bâtiments disposant d'un éclairage artificiel doivent disposer d'un
séquençage, géré par l'éleveur ou automatisé, permettant de répondre
aux besoins physiologiques et éthologiques des animaux (respect d'un
cycle diurne/nocturne et intensité d'éclairement).
Lorsque la ventilation d'un bâtiment est assurée par un système de
ventilation artificielle, ce système doit être opérationnel. Le bâtiment
doit être également pourvu d'un système de ventilation de secours
efficace (pouvant être mécanique, comme par exemple des fenêtres, ou
artificiel) ainsi que d'un système d'alarme opérationnel (c'est-à-dire
permettant d'alerter effectivement l'éleveur).
Anomalie mineure et modalités de remise en conformité
(rappel : aucune réduction n'est appliquée aux anomalies remises en
conformité dans les délais prescrits)
Lorsque la non-conformité « Intensité d’éclairement / rythmes
journaliers si éclairage artificiel » est constatée, l’exploitant dispose d’un
mois maximum pour réaliser les travaux et transmettre, au service de
contrôle, tous documents probants : par exemple, une photocopie des
factures, des documents photographiques…
La remise en conformité sera définitivement validée par l’organisme de
contrôle, soit sur la base de ces documents, soit dans le cadre d’une
nouvelle visite sur l’exploitation.
LIRE LA SUITE : =>
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PAC 2015 : les discussions avancent , Actualités générales - Pleinchamp
PAC 2015 : les discussions avancent , Actualités générales - Pleinchamp
Après les députés européens, les ministres de l’Agriculture de l’Union Européenne se sont à leur tour mis d’accord sur les bases de la réforme de la future Pac. Ces accords donneront lieu à une discussion tripartite entre ce Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne, qui s’ouvriront le 11 avril.
SOMMAIRE du dossier
- Pac : des aides sous contrôle - 03/04/13
- PAC : les agriculteurs souhaiteraient une autre réforme - 29/03/13
- Réunions PAC 2013 : une ouverture sur les enjeux de la contractualisation - 21/03/13
- Réforme de la PAC : les ministres de l'UE trouvent une position commune - 20/03/13
- Nouvelle PAC : le détail du vote des parlementaires européens - 18/03/13
- Les syndicats minoritaires jugent décevante la réforme de la PAC - 15/03/13
- Budget PAC : On limite la casse ! - 08/02/13
- Budget européen : la PAC en partie épargnée - 08/02/13
- Réforme de la Pac : « l’élevage laitier nécessite des dispositifs spécifiques » - 23/11/12
- Michel Portier : « Le budget de la PAC est le garant de notre autonomie alimentaire » - 23/11/12
- Réforme de la politique agricole de l'UE – État des lieux - 23/11/12
- Les agriculteurs redoutent une coupe draconienne des subventions européennes - 22/11/12
03/04/13
Côtes-d'Armor - Aides-Primes
Côtes-d'Armor - Aides-Primes
Pac : des aides sous contrôle
Les domaines couverts par la conditionnalité de la politique agricole commune sont aussi vastes que les motifs de contrôle.
Réglementation environnementale, Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE), identification et bien être animal, phytosanitaires…Toutes les exploitations qui bénéficient des aides Pac peuvent être contrôlées sur ces différents domaines. Le contrôle ne porte généralement que sur un domaine particulier, une exploitation ne devant pas être contrôlée sur plusieurs domaines au cours de la même année.
Agronomie et environnement
La principale modification, concernant les BCAE, porte sur la part de surface équivalente topographique. De 3 % en 2012, ce taux passe à 4 % en 2013. Ces éléments topographiques ne sont toujours pas à renseigner sur la déclaration, mais l’exploitant doit vérifier que les haies, bosquets, bandes tampons, lisières de bois présentes sur son exploitation représentent bien les 4 % nécessaires. La présence des bandes tampons de 5 mètres le long des cours d’eau, le bon entretien des terres, le maintien des surfaces en herbe sont d’autres conditions qu’il est important de respecter. Chaque exploitation dispose d’une référence en herbe, établie en 2010. Ces surfaces sont à maintenir. Des dérogations sont possibles, la demande doit être faite auprès de la DDTM.
Dans le domaine de l’environnement, l’administration veille au respect de la directive nitrates, ainsi qu’à l’utilisation de boues de station d’épuration urbaine ou industrielle. Sur ce point, il est nécessaire de disposer d’un accord ou contrat écrit entre l’agriculteur et le producteur de boues.
Les exploitants, qui se sont engagés dans une Mesure Agri Environnementale (MAE), sont concernés par des exigences complémentaires : réalisation d’un plan prévisionnel de fumure azote et phosphore ; tenue d’une balance globale azotée.
Dans le domaine de l’environnement, l’administration veille au respect de la directive nitrates, ainsi qu’à l’utilisation de boues de station d’épuration urbaine ou industrielle. Sur ce point, il est nécessaire de disposer d’un accord ou contrat écrit entre l’agriculteur et le producteur de boues.
Les exploitants, qui se sont engagés dans une Mesure Agri Environnementale (MAE), sont concernés par des exigences complémentaires : réalisation d’un plan prévisionnel de fumure azote et phosphore ; tenue d’une balance globale azotée.
Du végétal à l’animal
Les contrôles réalisés, dans le domaine productions végétales, portent sur l’utilisation des produits avec la vérification du respect des conditions d’emploi prévues par l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) (usage sur culture, dose, délai avant récolte, Zone de Non Traitement…) La tenue du registre phytosanitaire et la présence d’un local phytosanitaire conforme sont également vérifiées.
Comme pour la fertilisation, les exploitants qui se sont engagés dans une MAE sont concernés par des exigences complémentaires : gestion des produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) et des emballages vides de produits phytopharmaceutiques (EVPP), contrôle périodique du pulvérisateur, recours à des distributeurs et/ou prestataires agréés (nouveau en 2013), suivi d’une formation dans le domaine phytosanitaire.
Les domaines de la santé et de l’identification animale font également l’objet de contrôles. Tous les documents relatifs à l’identification et à la santé sont à présenter, avec la vérification de la bonne tenue du registre d’élevage (ordonnances, enregistrement des traitements, enregistrement des mortalités, des commandes de boucles…), la vérification des bonnes pratiques d’hygiène ainsi que la vérification des documents d’accompagnement des animaux (passeport pour les bovins, document de circulation ovins/caprins, document de chargement/déchargement pour les porcs...)
En matière de protection animale, les exigences contrôlées portent sur l’état des bâtiments (conditions d’ambiance, odeurs, température, luminosité, ventilation…), la prévention des blessures, la santé des animaux (visite des animaux au moins une fois par jour et isolement des animaux malades), l’alimentation, l’abreuvement et les conditions d’hébergement pour les animaux qui restent à l’extérieur. A partir de cette année, les conditions d’élevage des truies sont vérifiées. Elles donnent lieu à des pénalités sur les aides Pac si les conditions d’élevage en groupe ne sont pas respectées.
Comme pour la fertilisation, les exploitants qui se sont engagés dans une MAE sont concernés par des exigences complémentaires : gestion des produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) et des emballages vides de produits phytopharmaceutiques (EVPP), contrôle périodique du pulvérisateur, recours à des distributeurs et/ou prestataires agréés (nouveau en 2013), suivi d’une formation dans le domaine phytosanitaire.
Les domaines de la santé et de l’identification animale font également l’objet de contrôles. Tous les documents relatifs à l’identification et à la santé sont à présenter, avec la vérification de la bonne tenue du registre d’élevage (ordonnances, enregistrement des traitements, enregistrement des mortalités, des commandes de boucles…), la vérification des bonnes pratiques d’hygiène ainsi que la vérification des documents d’accompagnement des animaux (passeport pour les bovins, document de circulation ovins/caprins, document de chargement/déchargement pour les porcs...)
En matière de protection animale, les exigences contrôlées portent sur l’état des bâtiments (conditions d’ambiance, odeurs, température, luminosité, ventilation…), la prévention des blessures, la santé des animaux (visite des animaux au moins une fois par jour et isolement des animaux malades), l’alimentation, l’abreuvement et les conditions d’hébergement pour les animaux qui restent à l’extérieur. A partir de cette année, les conditions d’élevage des truies sont vérifiées. Elles donnent lieu à des pénalités sur les aides Pac si les conditions d’élevage en groupe ne sont pas respectées.
La conformité du local phytosanitaire et la tenue du registre peuvent être vérifiées dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac.
Identification électronique pour 2015
Identification électronique
L’identification électronique des petits ruminants devait être obligatoire au 1er janvier 2015 mais les observations
montrent qu’entre 15 et 20 % des animaux ne sont pas encore identifiés électroniquement. La DGAL a donc
souhaité mettre en place une solution transitoire afin de ne pas laisser autant d’animaux de côté, la non mise en
conformité ayant des impacts sur la conditionnalité des aides PAC pour les éleveurs.
Un groupe de travail a donc été mis en place pour trouver une solution à l’identification électronique des 15 à 20%
des animaux de réforme non électronisés au 1er janvier 2015. L’objectif est une identification de tous les petits
ruminants qui permettra une lecture électronique et une notification individuelle à toutes les étapes de
mouvement de l’animal.
Suite à ce groupe de travail, la CNI du 18 novembre 2014 a décidé de reporter cette date.
Ci-dessous, vous trouverez un extrait de l’arrêté qui a été validé en CNI et qui modifie l’arrêté du 19 décembre
2005 relatif à l’identification des animaux des espèces ovine et caprine :
Article 1
Les dispositions du deuxième alinéa de l’article 8-1 de l’arrêté du 19 décembre 2005 susvisé sont remplacées par les
dispositions suivantes :
« A partir du 1er janvier 2015 et jusqu'au 31 décembre 2016, les animaux nés entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin
2010 sont identifiés électroniquement dès lors qu’ils quittent l’exploitation dans laquelle ils sont détenus selon
une procédure précisée en annexe du présent arrêté.
A partir du 1er janvier 2017, les détenteurs identifient électroniquement tous les animaux des cheptels nés avant
le 1er juillet 2010 selon une procédure précisée en annexe du présent arrêté. ».
Cela signifie donc qu’à compter du 1er janvier 2015, tout ovin ou caprin, né entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin 2010,
et n’ayant pas fait l’objet d’une électronisation de son identification, doit être doté d’un repère électronique avant
sa sortie de son exploitation de détention.
L’identification électronique est obligatoire pour la mise en marché des ovins et caprins.
L’identification électronique n’est pas exigée pour les ovins qui restent détenus sur leur exploitation
Pour cela, l’éleveur pourrait avoir 2 possibilités (cette partie est encore en discussion et donc pas encore validée) :
- Il commande une boucle d’électronisation, selon la procédure en vigueur depuis juillet 2010 : il s’agit d’un
repère électronique portant le même numéro que les repères conventionnels de l’animal. L’éleveur
substitue le repère conventionnel de l’oreille gauche pour y poser le repère électronique commandé.
- Il pose un repère électronique de son stock, enregistre la correspondance entre ce nouveau numéro et
l’ancien numéro dans son registre d’élevage. Ce repère électronique est posé en surbouclage, en plus des 2
repères conventionnels existants (si l’éleveur choisi cette solution) ne pourra aller que vers un abattoir
situé sur le territoire national).
J’insiste sur le fait que ces deux possibilités ne sont à ce jour pas encore validées et sont donc toujours en
discussion.
La décision devrait être prise très prochainement ; nous vous tiendrons au courant dès que ça sera fait.
file:///C:/Users/rattille/Downloads/Identification%20%C3%A9lectronique%20(1).pdf
L’identification électronique des petits ruminants devait être obligatoire au 1er janvier 2015 mais les observations
montrent qu’entre 15 et 20 % des animaux ne sont pas encore identifiés électroniquement. La DGAL a donc
souhaité mettre en place une solution transitoire afin de ne pas laisser autant d’animaux de côté, la non mise en
conformité ayant des impacts sur la conditionnalité des aides PAC pour les éleveurs.
Un groupe de travail a donc été mis en place pour trouver une solution à l’identification électronique des 15 à 20%
des animaux de réforme non électronisés au 1er janvier 2015. L’objectif est une identification de tous les petits
ruminants qui permettra une lecture électronique et une notification individuelle à toutes les étapes de
mouvement de l’animal.
Suite à ce groupe de travail, la CNI du 18 novembre 2014 a décidé de reporter cette date.
Ci-dessous, vous trouverez un extrait de l’arrêté qui a été validé en CNI et qui modifie l’arrêté du 19 décembre
2005 relatif à l’identification des animaux des espèces ovine et caprine :
Article 1
Les dispositions du deuxième alinéa de l’article 8-1 de l’arrêté du 19 décembre 2005 susvisé sont remplacées par les
dispositions suivantes :
« A partir du 1er janvier 2015 et jusqu'au 31 décembre 2016, les animaux nés entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin
2010 sont identifiés électroniquement dès lors qu’ils quittent l’exploitation dans laquelle ils sont détenus selon
une procédure précisée en annexe du présent arrêté.
A partir du 1er janvier 2017, les détenteurs identifient électroniquement tous les animaux des cheptels nés avant
le 1er juillet 2010 selon une procédure précisée en annexe du présent arrêté. ».
Cela signifie donc qu’à compter du 1er janvier 2015, tout ovin ou caprin, né entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin 2010,
et n’ayant pas fait l’objet d’une électronisation de son identification, doit être doté d’un repère électronique avant
sa sortie de son exploitation de détention.
L’identification électronique est obligatoire pour la mise en marché des ovins et caprins.
L’identification électronique n’est pas exigée pour les ovins qui restent détenus sur leur exploitation
Pour cela, l’éleveur pourrait avoir 2 possibilités (cette partie est encore en discussion et donc pas encore validée) :
- Il commande une boucle d’électronisation, selon la procédure en vigueur depuis juillet 2010 : il s’agit d’un
repère électronique portant le même numéro que les repères conventionnels de l’animal. L’éleveur
substitue le repère conventionnel de l’oreille gauche pour y poser le repère électronique commandé.
- Il pose un repère électronique de son stock, enregistre la correspondance entre ce nouveau numéro et
l’ancien numéro dans son registre d’élevage. Ce repère électronique est posé en surbouclage, en plus des 2
repères conventionnels existants (si l’éleveur choisi cette solution) ne pourra aller que vers un abattoir
situé sur le territoire national).
J’insiste sur le fait que ces deux possibilités ne sont à ce jour pas encore validées et sont donc toujours en
discussion.
La décision devrait être prise très prochainement ; nous vous tiendrons au courant dès que ça sera fait.
file:///C:/Users/rattille/Downloads/Identification%20%C3%A9lectronique%20(1).pdf
vendredi 21 novembre 2014
jeudi 20 novembre 2014
Alpes du Sud: Les bergers demandent l'annulation des 3 contraventions suite à des morsures de chien Patou | D!CI TV & Radio
Alpes du Sud: Les bergers demandent l'annulation des 3 contraventions suite à des morsures de chien Patou | D!CI TV & Radio
Dans un communiqué reçu ce jour les bergères et bergers des Alpes du Sud s'insurgent contre les contravention reçues par 3 de leurs collègues cette année suite à des morsures de chiens de protection des troupeaux et en particulier des Patous.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud s'est réunie en assemblée générale fin octobre. Descendus d'estive depuis peu, de nombreux bergers et bergères ont appris que trois de leurs collègues sont sous le coup d'une plainte suite à une morsure d'un chien de protection à l'encontre d'un randonneur.
Ces incidents se sont déroulés sur trois estives des Hautes-Alpes, deux dans le Queyras et une au-dessus du Monetier-les-Bains. Ces trois estives sont très fréquentées par les randonneurs. En plus de leur travail quotidien sur le troupeau, les bergers doivent maintenant aussi gérer les chiens de protection mis en place suite au retour des loups.
L'Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud trouve inacceptable que les bergers salariés soient passibles de contraventions et se voient réclamer des dommages et intérêts lorsque des chiens de protection causent des problèmes aux randonneurs dans les alpages.
En effet, en début d'estive, la bergère ou le berger se voit confier la gestion de plusieurs chiens de protection que souvent il ne connaît pas : est-il bien dressé ?, répond-il à quelques ordres de base ou est-il un peu « sauvage » ?, est-il agressif ? Si oui envers qui, d'autres chiens ou des humains ?, reste-il au troupeau ou circule-t-il loin du troupeau ?. Les réponses à ces questions, les bergers les découvrent petit à petit au cours des semaines de l'estive et des différentes situations rencontrées au cours de l'été. De plus, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et les panneaux informatifs présents sur les alpages, de trop nombreux randonneurs ont des comportements très inadaptés vis-à-vis de ces chiens, il est vrai parfois assez impressionnants : cris et gestes brusques, jet de pierres, coups de bâtons, etc. Il est donc impossible aux bergers d'avoir un contrôle total sur ces situations conflictuelles mêlant deux facteurs imprévisibles : des chiens de protection et des randonneurs !
Dans l'attente des suites juridiques de ces trois plaintes, les nombreux bergers et bergères sont dans une inquiétude grandissante. Ils craignent des situations de plus en plus conflictuelles au cours des prochains mois lors de la garde des troupeaux en plaine, souvent en zone péri-urbaine.
Les éleveurs possèdent des chiens de protection par obligation, en raison du retour des loups. Éleveurs et bergers se passeraient volontiers de ces chiens, de la charge économique et du surcroît de travail qu'ils impliquent.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud demande donc aux services de l'Etat d'annuler ces contraventions et de prendre en compte rapidement l'importance de cette problématique.
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En effet, en début d'estive, la bergère ou le berger se voit confier la gestion de plusieurs chiens de protection que souvent il ne connaît pas : est-il bien dressé ?, répond-il à quelques ordres de base ou est-il un peu « sauvage » ?, est-il agressif ? Si oui envers qui, d'autres chiens ou des humains ?, reste-il au troupeau ou circule-t-il loin du troupeau ?. Les réponses à ces questions, les bergers les découvrent petit à petit au cours des semaines de l'estive et des différentes situations rencontrées au cours de l'été. De plus, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et les panneaux informatifs présents sur les alpages, de trop nombreux randonneurs ont des comportements très inadaptés vis-à-vis de ces chiens, il est vrai parfois assez impressionnants : cris et gestes brusques, jet de pierres, coups de bâtons, etc. Il est donc impossible aux bergers d'avoir un contrôle total sur ces situations conflictuelles mêlant deux facteurs imprévisibles : des chiens de protection et des randonneurs !
Dans l'attente des suites juridiques de ces trois plaintes, les nombreux bergers et bergères sont dans une inquiétude grandissante. Ils craignent des situations de plus en plus conflictuelles au cours des prochains mois lors de la garde des troupeaux en plaine, souvent en zone péri-urbaine.
Les éleveurs possèdent des chiens de protection par obligation, en raison du retour des loups. Éleveurs et bergers se passeraient volontiers de ces chiens, de la charge économique et du surcroît de travail qu'ils impliquent.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud demande donc aux services de l'Etat d'annuler ces contraventions et de prendre en compte rapidement l'importance de cette problématique.
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