Dans un communiqué reçu ce jour les bergères et bergers des Alpes du Sud s'insurgent contre les contravention reçues par 3 de leurs collègues cette année suite à des morsures de chiens de protection des troupeaux et en particulier des Patous.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud s'est réunie en assemblée générale fin octobre. Descendus d'estive depuis peu, de nombreux bergers et bergères ont appris que trois de leurs collègues sont sous le coup d'une plainte suite à une morsure d'un chien de protection à l'encontre d'un randonneur.
Ces incidents se sont déroulés sur trois estives des Hautes-Alpes, deux dans le Queyras et une au-dessus du Monetier-les-Bains. Ces trois estives sont très fréquentées par les randonneurs. En plus de leur travail quotidien sur le troupeau, les bergers doivent maintenant aussi gérer les chiens de protection mis en place suite au retour des loups.
L'Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud trouve inacceptable que les bergers salariés soient passibles de contraventions et se voient réclamer des dommages et intérêts lorsque des chiens de protection causent des problèmes aux randonneurs dans les alpages.
En effet, en début d'estive, la bergère ou le berger se voit confier la gestion de plusieurs chiens de protection que souvent il ne connaît pas : est-il bien dressé ?, répond-il à quelques ordres de base ou est-il un peu « sauvage » ?, est-il agressif ? Si oui envers qui, d'autres chiens ou des humains ?, reste-il au troupeau ou circule-t-il loin du troupeau ?. Les réponses à ces questions, les bergers les découvrent petit à petit au cours des semaines de l'estive et des différentes situations rencontrées au cours de l'été. De plus, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et les panneaux informatifs présents sur les alpages, de trop nombreux randonneurs ont des comportements très inadaptés vis-à-vis de ces chiens, il est vrai parfois assez impressionnants : cris et gestes brusques, jet de pierres, coups de bâtons, etc. Il est donc impossible aux bergers d'avoir un contrôle total sur ces situations conflictuelles mêlant deux facteurs imprévisibles : des chiens de protection et des randonneurs !
Dans l'attente des suites juridiques de ces trois plaintes, les nombreux bergers et bergères sont dans une inquiétude grandissante. Ils craignent des situations de plus en plus conflictuelles au cours des prochains mois lors de la garde des troupeaux en plaine, souvent en zone péri-urbaine.
Les éleveurs possèdent des chiens de protection par obligation, en raison du retour des loups. Éleveurs et bergers se passeraient volontiers de ces chiens, de la charge économique et du surcroît de travail qu'ils impliquent.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud demande donc aux services de l'Etat d'annuler ces contraventions et de prendre en compte rapidement l'importance de cette problématique.
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En effet, en début d'estive, la bergère ou le berger se voit confier la gestion de plusieurs chiens de protection que souvent il ne connaît pas : est-il bien dressé ?, répond-il à quelques ordres de base ou est-il un peu « sauvage » ?, est-il agressif ? Si oui envers qui, d'autres chiens ou des humains ?, reste-il au troupeau ou circule-t-il loin du troupeau ?. Les réponses à ces questions, les bergers les découvrent petit à petit au cours des semaines de l'estive et des différentes situations rencontrées au cours de l'été. De plus, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et les panneaux informatifs présents sur les alpages, de trop nombreux randonneurs ont des comportements très inadaptés vis-à-vis de ces chiens, il est vrai parfois assez impressionnants : cris et gestes brusques, jet de pierres, coups de bâtons, etc. Il est donc impossible aux bergers d'avoir un contrôle total sur ces situations conflictuelles mêlant deux facteurs imprévisibles : des chiens de protection et des randonneurs !
Dans l'attente des suites juridiques de ces trois plaintes, les nombreux bergers et bergères sont dans une inquiétude grandissante. Ils craignent des situations de plus en plus conflictuelles au cours des prochains mois lors de la garde des troupeaux en plaine, souvent en zone péri-urbaine.
Les éleveurs possèdent des chiens de protection par obligation, en raison du retour des loups. Éleveurs et bergers se passeraient volontiers de ces chiens, de la charge économique et du surcroît de travail qu'ils impliquent.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud demande donc aux services de l'Etat d'annuler ces contraventions et de prendre en compte rapidement l'importance de cette problématique.
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