Les chiens de Nicolas Vanier ont encore tué des brebis !
Cela fait plusieurs dizaines de brebis au total, dévorées uniquement par les chiens du cinéaste pipole Nicolas Vanier. Et cela montre à quel point le problème des chiens divagants, largement sous-estimé dans le dossier du loup, est grave pour les éleveurs. Les animaux sauvages ont bon dos…
Ce nouvel incident s’est déroulé le 3 juin dernier, près du camp de Nicolas Vanier dans le Vercors (Drôme), dont les chiens ont encore fait 9 victimes. En juin 2012, 6 brebis et 5 agneaux avaient été tués par 2 chiens de traîneau fugitifs appartenant à Nicolas Vanier. L’éleveur, découvrant le carnage, avait abattu les chiens dans la bergerie même. En décembre 2013, 2 chiens s’échappaient à nouveau du camp de Vanier. Leur fugue s’était soldée par le massacre de 2 brebis et plusieurs autres blessées, toujours dans cette même bergerie du Vercors. À chaque fois, des promesses avaient été faites. Mais cela n’a visiblement pas suffi.
Dans le département des Alpes de Haute-Provence, sur les 27 dernières attaques sur des troupeaux, la responsabilité du loup n’a été écartée que 11 fois, suite à des constats dressés par des experts. Et lorsque dans 80% des cas, l’expertise ne détermine pas avec certitude le responsable de la prédation, alors, au bénéfice du doute, l’attaque est systématiquement imputée au loup. Cela permet alors aux éleveurs d’être indemnisés, mais fait remonter de façon très importante les statistiques de dégâts de loups. En découlent alors les conséquences financières que cela implique, avec les décisions de tirs de loups inadmissibles, délivrées par les préfets. Il est temps de rappeler que les chiens divagants font bien plus de dégâts que les loups, et que 500 000 brebis de réforme sont abattues et brûlées chaque année, chiffre sans commune mesure avec les dégâts des loups.
Enfin, l’ASPAS rappelle que les troupeaux victimes d’attaques ne sont généralement pas suffisamment protégés comme la loi l’exige.
Enfin, l’ASPAS rappelle que les troupeaux victimes d’attaques ne sont généralement pas suffisamment protégés comme la loi l’exige.
Contact presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, tél. 06 08 18 54 55
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