Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


samedi 28 février 2015

"Subventionne un loup, élève une brebis": l'humour noir des éleveurs

"Subventionne un loup, élève une brebis": l'humour noir des éleveurs

"Subventionne un loup, élève une brebis": l'humour noir des éleveurs

"Subventionne un loup, élève une brebis!" Les éleveurs de la Confédération Paysanne ont choisi l'humour (noir) pour dénoncer la multiplication des attaques qui ont tué plus de 8.200 brebis en 2014.
Le Syndicat (minoritaire) a lancé samedi une campagne avec plus de 500 tracts à distribuer aux visiteurs du Salon de l'Agriculture, pour réclamer la révision du statut du loup qui reste une espèce protégée en Europe.
Une campagne, précise le tract, adressée "aux amoureux des loups convaincus que ces magnifiques animaux ne s'intéressent pas aux moutons et que la cohabitation est possible. Ainsi ils pourront les aider plus efficacement et suivre la vie, parfois courte, d'une brebis".
Selon Olivier Bel, éleveur chargé du dossier à la Confédération, la population de loups croît de 20% par an et atteignait 350 individus en 2014. "Dans deux ans on en aura 500, que fera-t-on?".
Les éleveurs font valoir que son aire de répartition a désormais largement dépassé les Alpes maritimes, où ils sont apparus initialement en 1992, pour atteindre les Cévennes - l'Hérault et l'Aude - et la Lozère.
Des attaques ont été aussi signalées en Franche-Comté, en Champagne, en Lorraine.
"En PACA, on a 20 ans de recul on sait gérer mais quand il arrive dans les Cévennes, dans l'Hérault ou dans l'Aude, les éleveurs n'ont aucune expérience", reprend M. Bel.
Pour la CP, ces attaques contribuent à l'abandon et à la désertification des zones de montagnes: "J'avais 120 chèvres dans la Drôme, les loups en ont dévoré 70", témoigne Thomas Vernay. "J'ai tout arrêté".
- Espèce protégée -
Son histoire, le jeune homme a pu la conter en direct à la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, samedi: en visite au Salon de l'Agriculture, Mme Royal s'est arrêtée sur le stand du syndicat pour écouter les éleveurs.
Cet échange direct était le premier depuis l'entrée en fonction de la ministre, qui a convenu que "les éleveurs avaient le droit de se défendre".
Elle leur a rappelé qu'elle avait autorisé depuis août dernier les chasseurs à effectuer les "prélèvements" au cours de leurs battues et demandé à ses conseillers de "faire le bilan de (son) arrêté".
Au titre de la gestion de l'espèce protégée, 10% de prélèvements sur les meutes sont autorisés chaque année, soit 36 loups en 2014, mais seulement 15 ont été effectués, selon Olivier Bel.
Quant au statut du loup, Ségolène Royal a estimé qu'il fallait "saisir la Commission européenne sur le dossier", mais suggéré qu'une étude soit conduite, pour "mesurer les plus et les moins".
Pour les éleveurs, il y a urgence, tant au plan économique qu'humain.
"Le loup est capable de s'adapter à tout, aujourd'hui on le voit traîner dans les jardins en Lozère", rapporte Marie-Pierre Calmels, éleveuse de brebis bio face au Causse Méjan.
Un de ses voisins vient de perdre dix brebis sur les trente qui composaient son troupeau.
"Ce sont les petits élevages à l'herbe qui trinquent le plus", relève Olivier Bel qui voit dans la prédation du loup un élément "favorisant la concentration et l'industrialisation" de l'élevage, bête noire de la Confédération.
"Il faut revoir le statut pour réduire la prédation, c'est la seule solution pour réguler la population de manière efficace", insiste-t-il.
Quant à l'indemnisation assurée par les pouvoirs publics, 250 euros pour un bélier, 150 pour une brebis, elle est souvent tardive. "Mais surtout ce n'est pas la solution: payer les gens ne résout pas le problème", insiste Olivier Bel.
Le tract de la CP conclut: "Si par malchance il était tué par les loups, nous vous ferions parvenir la photo de votre animal mort, la plus détaillée possible" - photo aujourd'hui indispensable pour être indemnisé.
Encore faut-il retrouver la dépouille des victimes. Officiellement, 8.225 brebis mortes ont pu être déclarées l'an passé, mais avec les "disparues", les éleveurs sont convaincus que le cap des 10.000 a été franchi.

Dans les Ardennes, l'agriculture se met au financement participatif / France Bleu

Dans les Ardennes, l'agriculture se met au financement participatif / France Bleu

Une agricultrice de Ménil-Annelles, près de Rethel dans les Ardennes, a récolté 3 570 euros grâce à un projet de financement participatif lancé sur le site Miimosa. Une somme qui va lui permettre d’accélérer le développement de son élevage de moutons.

Grâce au financement participatif, Fanny Mahaut accueillera bientôt une trentaine d'agnelles de plus Martin Bourdin © Radio France
Jamais Fanny Mahaut n'aurait imaginé recevoir autant. Lorsqu'elle a mis son projet sur le siteMiimosa, une plateforme de financement participatif dédié aux projets agricoles uniquement, elle espérait obtenir 3 000 euros. Elle a réussi à en récolter 3 570 ! Le tout en deux mois de collecte. "Je souhaitais acheter une vingtaine d'agnelles pour développer mon élevage, explique l'agricultrice de 37 ans. Au final, j'ai pu en acheter une trentaine. Elles sont en train de naître, en ce moment. Elles arriveront pendant l'été normalement."
Son projet est l'un des premiers à être complété sur la plateforme Miimosa, lancée à la fin du mois d'octobre. Et si les contributeurs se sont mobilisés pour la soutenir, c'est surtout grâce aux contreparties que l'éleveuse proposait : le parrainage d'une agnelle pendant un an, des paniers garnis de diffférentes tailles en fonction du don, un demi-agneau prêt à cuisiner ou encore une nuit en chambre d'hôte dans un village voisin.

"A l'autre bout de la France, des gens s'intéresse à ce qu'on fait" - Fanny Mahaut

"Ce qui a vraiment intéressé les gens, ce sont surtout les produits locaux. En moyenne, les dons étaient de 100-150 euros." Et parmi les 35 contributeurs, il n'y a pas que des proches, loin de là : "Un quart des donnateurs sont des gens que je ne connais pas du tout. Il y a une dame de Nice qui a participé, des gens de l'ouest de la France aussi. Des gens à l'autre bout de la France s'intéressent à un projet qu'on fait dans les Ardennes, c'est génial !"
Une bonne nouvelle d'abord pour Fanny et son élevage. Dans sa grange, 118 agneaux viennent de naître. Mais avec l'arriver d'une trentaine d'agnelles supplémentaire, "on va arriver à notre nombre optimale de moutons beaucoup plus vite que prévu, pratiquement un an de plus", explique l'agricultrice. Mais elle estime que c'est toute l'agriculture qui pourrait bien bénéficier du financement participatif.

Un financement alternatif

Une manière de faire découvrir un monde parfois trop peu connu : " On recherchait un autre système de financement, avoir des gens qui participe, explique Fanny. On voulait présenter notre travail, ouvrir notre exploitation. Le monde agricole est un milieu difficile. C'est une façon de montrer notre savoir-faire et on se rend compte que ça intéresse le grand public."
Et puis le financement participatif représente aussi une alternative financière, alors que "les banques ont parfois du mal à suivre les projets. Là, on voit que le grand public s'intéresse à ce qu'on peut faire"'. Et ça donne des idées aux jeunes agriculteurs comme Sophie. Elle est en stage chez Fanny jusqu'à l'été, convaincue par l'initiative de sa patronne : "Je ferais ça dès le début pour pouvoir me lancer. Au départ, on n'a pas forcément la trésorerie qu'il faut."

jeudi 26 février 2015

A votre attention à tous

Désormais les petites annonces emploi offres et demandes , se trouvent sur le groupe public de Facebook :

Berger(e)s offres et demandes d'emploi


https://www.facebook.com/groups/offreetdemandedemploipourbergers/?ref=bookmarks

Vous devez avoir un compte sur Facebook pour y accéder...

mercredi 25 février 2015

Le marquage des moutons de l'île d'Ouessant - Vidéo Ina.fr

Le marquage des moutons de l'île d'Ouessant - Vidéo Ina.fr

A VOTRE ATTENTION A TOUS !!!

A VOTRE ATTENTION A TOUS :
Les éleveurs étant des mauvais payeurs ,esclavagistes , profiteurs et abuseurs de tous bords , et ceci de façon récurrente signalés par plusieurs personnes salariées ayant eu des problèmes avec , sont inscrits sur la Liste Noire qui circule sur le Net , idem bien sûr pour certain(e)s berger(e)s indélicat(e)s ,non sérieux et ni professionnels .
Certains sont aussi signalés comme faisant menaces ,pressions ,et harcèlement de toutes sortes sur les salariés même quand ils ont quitté la place.......Petit à petit ils sont connus......Qu'on se le dise......

dimanche 22 février 2015

L'Association des Bergers de l'Isère

l’Association des Bergers de l’Isère
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Née en 1984, l ’ABI (Association des Bergers de l’Isère) est une association de bergères et bergers salarié(e)s), dont une majorité sont employé(e)s par des groupements pastoraux.
En partenariat avec la FAI (Fédération des Alpages de l’Isère) , l’ABI propose à ses membres depuis 1999 une formation continue de 3 à 5 jours chaque année, avant la montée en alpage.
L’ ABI s’investit aussi dans la formation longue (600 heures), en collaboration avec 3 centres de formation professionnels agricoles, 3 services alpage et l’aide de la Région Rhône-Alpes . Le but étant de former des bergères et bergers d’alpage.
Dans les préoccupation de l’association, la communication tient une place importante, tant dans notre milieu qu’envers les usagers de la montagne. Nous représentons notre métier à l’occasion de forums et manifestations diverses.

Si vous souhaitez nous contacter, vous pouvez appeler la Vice-Présidente Leila Épisse 06 76 89 14 09

samedi 21 février 2015

Pas de subventions pour les éleveurs qui ne surveillent pas leurs moutons - Suisse - Actualités - Arcinfo - site de L'Express, L'Impartial et de Canal Alpha

Pas de subventions pour les éleveurs qui ne surveillent pas leurs moutons - Suisse - Actualités - Arcinfo - site de L'Express, L'Impartial et de Canal Alpha

Pas de subventions pour les éleveurs qui ne surveillent pas leurs moutons

Plus de la moitié des quelque 200'000 moutons passant l'été dans les alpages ne sont absolument pas surveillés.
Crédit: KEYSTONE
La Protection suisse des animaux (PSA) souhaite priver les éleveurs de moutons qui ne surveillent pas leurs troupeaux à l'alpage. Une situation qui toucherait près de 200'000 bêtes par année. 4'000 moutons mourraient ainsi
La Protection suisse des animaux (PSA) veut priver de subventions les éleveurs qui ne surveillent pas leurs troupeaux à l'alpage. Plus de la moitié des quelque 200'000 moutons passant l'été dans les alpages ne sont absolument pas surveillés, a constaté la PSA. Selon une étude, 4000 meurent par an, dont seulement 200 à cause du loup.
Et ces derniers sont presque tous issus de troupeaux non protégés, selon l'étude menée dans le cadre du projet de recherche "Alpfutur". Les autres pertes sont dues à des chutes, des maladies, la foudre, des éboulements, des attaques de chiens errants, des filets de pacage dans lesquels ils restent pris ou encore des fils barbelés, écrit mardi la PSA.
L'an dernier, cette dernière a visité plusieurs alpages dans les cantons du Valais, de Berne, du Tessin et de St-Gall, et consigné ses observations sur la garde animale pratiquée sur place. Des troupeaux de moutons et de chèvres très dispersés ont été repérés au-dessus de la limite des arbres, et des animaux qui boîtaient ont été observés.
Brebis égarées
D'autres se trouvaient sans surveillance sur des terrains extrêmement pentus, menaçant de s'ébouler, et au beau milieu du territoire du loup, a constaté la PSA. En outre, des communications de randonneurs, auxquels la PSA a demandé d'ouvrir l'oeil, ont permis d'annoncer à temps aux services vétérinaires cantonaux une bonne dizaine de moutons oubliés, abandonnés en altitude après la désalpe.
Et pourtant, pratiquement aucun autre animal de rente n'est détenu de manière aussi adaptée que les moutons en alpage, où ils profitent d'une grande liberté de mouvement et sont nourris de façon appropriée. L'image serait idéale et une grande détresse animale évitée si les troupeaux étaient toutefois mieux surveillés, critique la PSA.
Or les détenteurs de moutons s'accommodent de ces "pertes naturelles", relève la Protection des animaux. Cette dernière met cette attitude sur le compte de la législation. L'ordonnance sur la protection des animaux et celle sur les paiements directs prévoient en effet des dérogations pour les moutons estivés.
Leur protection juridique est ainsi automatiquement assouplie quand ils sont à l'alpage puisque seules des exigences rudimentaires quant à leur détention et surveillance restent en vigueur. Et ces exigences ne sont même pas satisfaites. Ces lacunes sont au contraire "récompensées moyennant des subventions élevées", s'indigne la PSA.
Le loup: un bouc émissaire
La pétition lancée par la PSA vise à inverser cette situation. Elle exige des autorités de veiller à l'amélioration des conditions de garde et de contrôle des moutons dans les pâturages alpins et de cesser de subventionner l'estivage ovin non protégé.
Pour la PSA, il n'est pas admissible qu'une détention ovine insuffisante du point de vue de la protection des animaux continue à être généreusement subventionnée par la Confédération et qu'en même temps de grands prédateurs faisant partie de la faune indigène, légalement protégés en Suisse, soient condamnés et abattus comme des boucs émissaires.
Source: ATS

vendredi 20 février 2015

Earl de la Sittelle sollicite votre soutien pour le financement du projet Augmentation de notre troupe ovine - MiiMOSA

Earl de la Sittelle sollicite votre soutien pour le financement du projet Augmentation de notre troupe ovine - MiiMOSA

Augmentation de notre troupe ovine 
par Earl de la Sittelle

Grâce à votre soutien, nous envisageons d'augmenter notre troupe d'agnelles en achetant des femelles de race Suffolk.

Le projet

Mon mari et moi sommes chefs d'exploitation sur une ferme en polyculture élevage. Nous possédons une quarantaine de vaches de race Charolaise et Blonde d'Aquitaine et à ce jour une centaine de brebis de race Texel. Nous commençons à développer la race Suffolk.
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Depuis 2012, je suis installée sur l'exploitation et je veux développer l'élevage ovin car c'est un élevage que j'aime énormément et je veux promouvoir cet élevage auprès du grand public car il m'est important de produire local.
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Nous avons besoin d'augmenter rapidement notre troupe afin de mieux répondre à la demande croissance en viande d'agneau. Je souhaite acheter des femelles de race Suffolk car cette race correspondrait le mieux à notre type d'élevage.
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Vous pouvez déjà retrouver des informations sur nos brebis sur notre page facebook, Les Brebis du Ménil.

A quoi va servir la collecte ?

Lors de l'installation d'un jeune agriculteur, certes nous sommes accompagnés par des aides mais les investissements sont nombreux et la vente des animaux est décalée par rapport aux achats.
Pour développer notre cheptel, nous avons déjà investi dans du matériel et nous avons aussi eu la possibilité d'acheter quelques agnelles en 2013.
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Nous faisons appel à votre participation afin de pouvoir acheter 25 nouvelles agnelles dans le but d'augmenter notre troupe plus rapidement. Nous souhaitons passer par MiiMOSA car cette possibilité de financement répond à notre vision de l'élevage d'aujourd'hui et de demain. C'est en faisant connaître notre métier au grand public, en vous intéressant à notre savoir-faire, que nous arriverons à vivre de l'élevage.
Coût d'une agnelle: 135€
25 x 135€ = 3 375€
Etant en capacité d'en financer 3 (+/- 400€), nous sollicitons votre générosité à hauteur de 3 000€, soit 22 agnelles.
Et si nous avons la chance de dépasser les 100%, nous achèterons soit quelques agnelles en plus sachant que le tarif d'une agnelle est de 135€ afin d’accroître plus vite le cheptel, ou bien un peu de matériel (porte anti-recul à 92€, élément se stabilisation de couloir de contention à 86€ et d'autres claies à 10) afin de nous faciliter la contention des ovins.
En participant à cette collecte, vous recevrez différentes contreparties qui vous ferons découvrir un petit bout du beau département des Ardennes.
Illustrations des contreparties
Paniers garnis
Petit_panier_garni.jpeg  grand_panier_garni.jpeg
Repas à partir des produits du terroir : restaurant Sandorine
Restaurant_La-table-de-Sandorine-.jpg Restaurant_La-table-de-Sandorine.jpg

Oviplan, l’outil en ligne d’aide à la création d’un atelier ovin viande

Oviplan, l’outil en ligne d’aide à la création d’un atelier ovin viande

Oviplan, l’outil en ligne d’aide à la création d’un atelier ovin viande

OVIPLAN est un outil en ligne d’appui à la création d’atelier ovin, destiné à tous les éleveurs et futurs éleveurs ovins. Facile d’usage, cet outil permet à chacun, expert ou moins spécialisé, d’évaluer l’impact économique d’un projet et sa faisabilité.

Une première simulation pour préparer son projet

 

Intuitif, rapide et interactif, OVIPLAN permet de cadrer son projet en fonction du contexte de l’exploitation (région, structure, potentiel…) et du fonctionnement de l’atelier (cheptel, reproduction, alimentation, équipements nécessaires…) et des performances attendues. Oviplan utilise les références issues du dispositif Inosys-Réseaux d’élevage. Il permet de construire différents scénarios et de les comparer. C’est un premier niveau de réponse de faisabilité du projet. Cette simulation devra être complétée par une étude plus complète menée par un conseiller spécialisé.

 

 

Un outil pour les éleveurs et conseillers/prescripteurs

 


OVIPLAN répond à la demande des éleveurs en réflexion de projet pour la mise en place d’un atelier ovin. Il s’agit aussi bien des étudiants et futurs éleveurs que des agriculteurs en recherche de voie de diversification.
Il concerne aussi les conseillers et les prescripteurs cherchant un outil simple pour présenter la production et les différents systèmes possibles par région (conseillers agricoles, enseignants…)


 

Un projet partenarial

 

OVIPLAN a été conçu par l’Institut de l’Elevage dans le cadre de Reconquête Ovine, en se basant sur la méthodologie des Réseaux d’élevage et sur les références issues de données recueillies auprès de 300 producteurs de viande ovine suivies sur plusieurs années. OVIPLAN permet donc de diffuser les références élaborées dans le dispositif INOSYS-Réseaux d’Elevage de l’Institut de l’élevage et des Chambres d’Agriculture.
Il s’agit en particulier des principaux repères technico-économiques constitutifs des systèmes de références produits dans les régions (des liens adressent vers les dernières publications en cours) mais aussi des grilles de cohérence disponibles sur une région ou un bassin de production. L’intégration de ce référentiel et son actualisation régulière favorisera son partage par l’ensemble des utilisateurs.


Logo Idele
Logo Reconquête Ovine
Logo Chambres Agriculture
Webmestre (Institut de l'Elevage)

mercredi 18 février 2015

Eloi vous propose d'investir dans le mouton solognot - 14/02/2015 - La Nouvelle République Loir-et-Cher

Eloi vous propose d'investir dans le mouton solognot - 14/02/2015 - La Nouvelle République Loir-et-Cher

Loir-et-Cher - Nouan-le-Fuzelier, Romorantin-Lanthenay - Agriculture

Eloi vous propose d'investir dans le mouton solognot

14/02/2015 05:35
Les moutons solognots : « une race oubliée et délaissée ». Il ne reste que 3.000 animaux de cette espèce particulièrement adaptée aux terres humides de Sologne. - Les moutons solognots : « une race oubliée et délaissée ». Il ne reste que 3.000 animaux de cette espèce particulièrement adaptée aux terres humides de Sologne. - drLes moutons solognots : « une race oubliée et délaissée ». Il ne reste que 3.000 animaux de cette espèce particulièrement adaptée aux terres humides de Sologne. - dr
Les moutons solognots : « une race oubliée et délaissée ». Il ne reste que 3.000 animaux de cette espèce particulièrement adaptée aux terres humides de Sologne. - dr
Installé à la Ferme de Pommerieux, à Nouan-le-Fuzelier depuis quelques mois, Eloi Primaux est un jeune agriculteur. Il veut développer la race solognote.
 A 32 ans, Eloi Primaux est un jeune agriculteur – pluriactif (*). Installé, à Nouan-le-Fuzelier, à la Ferme de Pommerieux, depuis quelques mois, il pratique et développe une agriculture dite de « conservation », économe en intrants (engrais et produits phytosanitaires).
 « Je travaille selon la méthode " semis direct sous couvert ", c'est-à-dire qu'à l'inverse de l'agriculture conventionnelle utilisant le labour à grand renfort de carburant et de chimie, je ne laboure pas mes sols et je viens directement semer mes cultures dans un couvert végétal », explique-t-il. Ce couvert végétal est semé entre deux cultures ».
Pour diversifier et développer son activité, Eloi Primaux prévoit de faire pâturer, par des moutons de race solognote, ces couverts végétaux avant les semis. « Cela permettrait d'économiser de l'énergie et du temps dans la gestion du couvert mais aussi de bénéficier de l'engrais produit par les moutons : les excréments sont un fertilisant pour la culture suivante », décrit le jeune agriculteur, qui prévoit de créer un cheptel d'une centaine de têtes. Il lance pour cela un appel sur un site de financement participatif et invite les internautes à contribuer à l'achat des moutons (lire ci-contre).
 « Ce projet va fortement renforcer l'efficacité de mon système cultural et pérennisera mon exploitation, souligne-t-il. Il me permettra de créer un emploi à mi-temps, partagé entre les soins aux moutons (surveillance et déplacement entre les parcelles), la vente directe des agneaux par correspondance et les pics d'activités lors des semis et récoltes. »
Enfin, ce projet pourra participer à la préservation de la race « mouton solognot », oubliée et délaissée, menacée d'extinction – il ne reste que 3.000 animaux de cette seule race ovine adaptée aux terres humides de Sologne, race rustique, capable de rester en extérieur toute l'année par tous temps.
 (*) Il a un autre métier lui permettant de financer et de développer son exploitation. Avant cela, il a travaillé sur les nano-matériaux, notamment au Brésil, puis dans le management et l'innovation.
à suivre
Les internautes invités à financer
Eloi Primaux décrit son projet dans le détail sur le site de financement participatif KissKissBankBank. Il demande en effet l'aide des internautes pour mener à bien son projet intitulé : « Pour une agriculture innovante et durable, investissons dans le mouton solognot ». Son objectif est de collecter 18.000 € (1.550 € ont déjà été apportés).
En fonction de la somme qu'ils apportent, les contributeurs pourront visiter l'exploitation, choisir le prénom des agnelles et recevoir des kilos de viande.
www.kisskissbankbank.com

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CFDT - accor local sur les gardiens de troupeaux en estive

CFDT - accor local sur les gardiens de troupeaux en estive

Accord local : Gardiens de troupeaux en estive

PUBLIÉ LE 16/06/2014 À 16H49par Jacques Babault
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Un métier enfin reconnu grâce à la CFDT, Gardiens de troupeaux en estive, pas banal hein ?! Trois ou quatre mois dans les prairies d’altitude (entre 1.000 et 2.500 m), se retrouver seul ou à deux (parfois 3) avec le troupeau (ovins ou bovins), dans des cabanes autrefois sans confort et sans communication. Ce métier se devait d’être reconnu avec ses spécificités propres.
En estive (pâturage d’été Pyrénéen), le gardien de troupeau se retrouve de mai à octobre responsable du(des) troupeau(x) qui lui sont confiés, occupé tous les jours, et toute la journée (parfois même la nuit : bêtes malades, attaques…), dans des conditions de travail rudes (tâches très physiques, altitude, météo peu clémente, confort rudimentaire …) et avec une vie sociale très réduite (solitude, peu de communication avec la vallée…).
L’Europe a su mettre, ces dernières années, des moyens considérables pour le développement du pastoralisme : le Plan de Soutien à l’économie de Montagne (PSEM) a permis la construction et l’aménagement des cabanes, l’ouverture de pistes d’accès, et le repeuplement pastoral des montagnes par des aides au gardiennage conséquentes. De très peu, le nombre de bergers professionnels est ainsi passé à environ 500 dans la chaîne pyrénéenne.
Pourtant, malgré ses grosses responsabilités et sa disponibilité 24h/24 à l’ouvrage, le berger-vacher restait un salarié agricole de 1er niveau, payé au SMIC pour 35 h par semaine. Une injustice qu’il était temps de stopper.
Donner un statut social et professionnel aux gardiens de troupeaux c’était introduire dans les conventions collectives agricoles de chaque département des dispositions spécifiques propres au métier : une classification des emplois, des forfaits hebdomadaires de travail, une grille de salaires, la prise en charge des frais professionnels (équipements, chien, téléphone…). Un gros travail dans ce sens a été fait par les équipes FGA-CFDT sur les territoires concernés.
Si ce travail a pu aboutir dès 2007 en Ariège, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne, Il n’en a pas été de même en Béarn et Pays Basque, la traite quotidienne des brebis, les soins propres à la lactation et la fabrication du fromage s’ajoutant au gardiennage, aux soins et à l’entretien, démultipliant ainsi les difficultés d’appréciation.
Dès 2008, contact était déjà pris par le SGA-CFDT du Béarn avec des bergers du département, regroupés au sein de la nouvelle ABS 64 (Association des Bergers Salariés des Pyrénées-Atlantiques), et qui devenaient, pour certains, adhérents et militants CFDT.
Six années de négociations avec les représentants des éleveurs béarnais, en accord avec les éleveurs basques, auront été nécessaires en 64 pour vaincre la méfiance, faire accepter ce qui n’était autre qu’une révolution culturelle sur ces territoires, évaluer les niveaux de responsabilité et d’autonomie, calculer les temps de travail et élaborer des forfaits, valoriser des salaires,... avec, autour de la table, éleveurs, bergers salariés, militants du SGA-CFDT du Béarn et représentants de la FDSEA.
Le 11 février 2014 l’accord a été signé, sous forme d’un avenant incluant dans la convention collective agricole des Pyrénées-Atlantiques des dispositions spécifiques propres aux bergers-vachers en estive. Des dispositions qui prévoient notamment la fabrication et l’affinage du fromage dans les activités et tâches des emplois, des forfaits hebdomadaires de temps de travail allant jusqu’à 45 heures pour certains et comprenant donc des heures supplémentaires et un jour de repos hebdomadaire, des salaires indexés sur la grille départementale agricole, et la prise en charge des frais professionnels.
C’est une grande victoire pour le SGA-CFDT du Béarn et l’ABS 64, qui marque l’aboutissement d’un long travail des militants, qui au final valorise socialement et professionnellement le métier, dans le respect de la tradition pastorale,  dans la sauvegarde du patrimoine de montagne et dans le développement des territoires.

Mes droits au travail

asavpa-aveyron - Mes droits au travail

Le droit du travail et les salariés agricoles

Le droit du travail permet de clarifier, de régir de manière concrète, de préciser les relations entre l’employeur et le salarié, à dire les droits et les devoirs de chacun.

Issu d’une longue évolution, il s’applique aujourd’hui à tous les salariés de l’agriculture et à leurs employeurs.

Le droit du travail définit un minimum social garanti, ayant vocation à être amélioré par la négociation collective. Le non-respect est assorti de sanctions pénales.
Le contrôle efficace de l’application de la législation incombe à la section agricole de l’Inspection du Travail.

Une juridiction spécialisée, composée de professionnels élus par leurs pairs, a été constituée pour juger les litiges : leconseil des prud’hommes.

Le Code du travail rassemble en un document unique l’ensemble des lois, règlements et décrets applicable à tous.

La Convention collective est un accord écrit, par branche professionnelle, entre les organisations syndicales d’employeurs et de salariés. Elle complète et améliore les dispositions du code du travail.

Convention collective

Le salarié pourra y trouver des renseignements tels que la durée de la période d’essai ou le préavis de départ, la définition des catégories professionnelles, l’ancienneté, la durée du travail, les congés et jours fériés, les congés pour évènements spéciaux, la retraite complémentaire et la prévoyance.

Les principales conventions collectives applicables dans la production agricole, en Aveyron sont :
-une convention départementale des exploitations en polyculture élevage, des ETA et des CUMA, c’est elle qui concerne le plus grand nombre de salariés agricoles dans le département,
- deux conventions régionales concernant la forêt et les espaces verts : celle des entreprises paysagistes et de reboisement de Midi-Pyrénées et celle des exploitations de pépinière et d’horticulture de Midi-Pyrénées,
-diverses conventions nationales concernant, par exemple, les centres équestres, les parcs et jardins zoologiques privés, les piscicultures, les jardiniers –gardiens, les scieries agricoles…

Où se la procurer ?
- auprès de votre employeur : celui-ci est tenu de tenir un exemplaire à disposition du ou des salariés (article L 135-7 du Code de Travail).
- auprès de l’Inspection du Travail - section agricole (par mail sur simple demande à midipy-ut12.inspection-section03@travail.gouv.fr  - auprès des syndicats de salariés.
- en ligne sur le site de la DIRECCTE de Midi Pyrénées :
Polyculture-Elevage CUMA ETA Aveyron : http://www.midi-pyrenees.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/12_-_Convention_collective_agricole_Aveyron.pdf
Horticulture-Pépinière : http://www.midi-pyrenees.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/Horti_PEPI_au_01_03_2014_-_Copie.pdf
Exploitations forestières Midi-Pyrénées : http://www.midi-pyrenees.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/CCT_Forestiers_mise_a_jour_23_01_2014.pdf
Autre conventions agricoles de Midi-Pyrénées : 

Classification des emplois

La classification des emplois (en polyculture-élevage-CUMA-ETA) distingue et clarifie les divers types d’emploi en favorisant la reconnaissance des capacités acquises par les salariés et le déroulement de carrière par une prise en compte de la formation et de l’expérience professionnelle.

Les emplois sont classés en 4 niveaux, comprenant chacun 2 échelons :
- Niveau 1 : aide d’exploitation –échelons 100 et 110
- Niveau 2 : agent d’exploitation –échelons 120 et 130
- Niveau 3 : technicien qualifié d’exploitation –échelons 140 et 150
- Niveau 4 : technicien hautement qualifié d’exploitation –échelons 160 et 180
Télécharger la classification des emplois


Salaires

La grille de salaire correspondant à cette classification des emplois, est renégociée chaque année par la « Commission mixte ». Elle fixe un salaire brut minimum horaire correspondant à chaque coefficient (ou échelon) de la grille.

A chaque augmentation légale du SMIC, les plus bas coefficients sont de droit réalignés sur le SMIC si celui-ci leur est supérieur.

Voir la page : "Barème des salaires"

Contrat de travail

 Le  Contrat de Travail : est un document écrit, une convention par laquelle le salarié met son activité professionnelle au service de l’employeur, qui a autorité sur lui et lui verse une rémunération, le salaire.

Le contrat de travail ne peut en aucun cas prévoir des dispositions contraires au code du travail ni moins favorables à celles qu’impose la convention collective.

L’employeur doit :

-fournir du travail dans le cadre de l’horaire établi,
-verser le salaire correspondant au travail effectué,
-respecter les autres éléments substantiels du contrat que peuvent être, par exemple, le lieu de travail, les caractéristiques de l’emploi et des tâches à accomplir,
-faire effectuer le travail dans le respect des dispositions législatives, règlementaires et conventionnelles en vigueur.

Le salarié doit :

-respecter les horaires de travail,
-effectuer le travail demandé en respectant les instructions de son employeur,
-appliquer les clauses de son contrat, lorsqu’il est écrit et s’il en existe un, celles du règlement intérieur,
-ne pas faire de concurrence déloyale à son employeur.

En l’absence de contrat écrit, le contrat est réputé être conclu à durée indéterminée et à temps complet.

Cependant, même dans ce dernier cas,  un contrat écrit est un document très utile car il permet de mettre par écrit les accords et éviter par la suite d’éventuels litiges.

Voir aussi les fiches pratiques de droit du travail, régulièrement actualisées, sur le site du Ministère du travail.
Voir la page "Etre embauche sous TESA" (équivalent du chèque emploi service pour les salariés agricoles pour des contrats de moins de 3 mois)

Souffrance au travail
La FNATH (Fédération des accidentés de la vie) a lancé un site Internet dédié à la souffrance au travail. Il est divisé en quatre rubriques : s'informer/agir/interroger/témoigner.
Y sont évoqués notamment les facteurs de risques, le harcèlement moral, le stress, l'épuisement professionnel, la violence au travail.



Contacts :

Inspection du travail 

DIRECCTE - Unité Territoriale Aveyron
4 rue Sarrus - 12000 RODEZ
TEL 05.65.75.59.10  -  FAX 05 65 75 59 59
midipy-ut12.inspection-section03@travail.gouv.fr
Syndicats salariés
- C.F.D.T.  23 avenue de la Gineste          12000 RODEZ       Tél : 05.65.78.41.52
- C.F.T.C.  42 boulevard Paul Ramadier    12000 RODEZ       Tél :  05.65.78.05.72
- C.G.C.    26 avenue Tarayre                 12000 RODEZ       Tél :  05.65.42.62.93
- C.G.T.    50 rue Raynal                         12000 RODEZ       Tél :  05.65.68.21.25
- F.O.        42 rue Béteille                       12000 RODEZ       Tél :  05.65.68.47.64
 
Conseil des Prud’hommes (sections agriculture)

- MILLAU :  place Bion Malavagne     12100 Millau    Tél : 05.65.60.09.42
- RODEZ :  43 rue Béteille                12000 Rodez  Tél : 05.65.68.58.38
Ministère du travail

www.travail.gouv.fr : fiches pratiques de droit du travail du ministère de l’emploi