PÉTITION POUR SOUTENIR LES PETITES FERMES EN DANGER
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de l'agriculture,
Après un mouvement de contestation de l'application française de la PAC, je constate que l’État et la FNSEA persistent dans leur politique d'élimination des petites fermes.
L'accès aux aides a en effet été limité par des planchers excluant les petits éleveurs et apiculteurs ...
Les aides seront conditionnées à un minimum de 10 vaches, 25 chèvres ou de 50 moutons avec une augmentation du taux de productivité et des mesures excluantes sur les génisses ; ou encore de 72 ruches pour les apiculteurs. Le gouvernement préfère soutenir la production de fruits et légumes pour l'industrie que les maraîchers qui sont en circuit court.
Ces éleveurs comme les apiculteurs, les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs, les paysans en installation progressive, les paysans en polyculture, les petites fermes en général, sont exclus de la politique agricole de ce gouvernement.
Après un mouvement de contestation de l'application française de la PAC, je constate que l’État et la FNSEA persistent dans leur politique d'élimination des petites fermes.
L'accès aux aides a en effet été limité par des planchers excluant les petits éleveurs et apiculteurs ...
Les aides seront conditionnées à un minimum de 10 vaches, 25 chèvres ou de 50 moutons avec une augmentation du taux de productivité et des mesures excluantes sur les génisses ; ou encore de 72 ruches pour les apiculteurs. Le gouvernement préfère soutenir la production de fruits et légumes pour l'industrie que les maraîchers qui sont en circuit court.
Ces éleveurs comme les apiculteurs, les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs, les paysans en installation progressive, les paysans en polyculture, les petites fermes en général, sont exclus de la politique agricole de ce gouvernement.
Le nouveau registre de l'agriculture qui sera géré par les chambres d'agriculture risque également, sous pression de la FNSEA, de devenir un filtre excluant les droits et les aides pour les installations progressives et les petites fermes.
Cette pseudo « professionnalisation » révèle l'évolution d'un modèle agricole prôné par la FNSEA et appliqué par le gouvernement. C'est ainsi que des usines de 1 000 vaches ou encore de
250 000 poules sont présentées comme des modèles de compétitivité agricole.
L’exclusion des petites fermes pour l'accès aux aides et l'industrialisation agricole subventionnée font partie d'une même politique que nous refusons fermement.
Nous ne voulons pas d'une agriculture française gérée par 120 000 agri managers et considérons que seuls des paysans nombreux sur le territoire sont à même de produire une alimentation de qualité, de maintenir le tissu social rural.
C'est l'agriculture paysanne qui fait vivre les marchés, les abattoirs et les ateliers collectifs de transformation, qui maintient une économie en zone rurale ainsi qu'un tissu social et des services publics
(écoles …) …. PAS LES USINES AGRICOLES.
Du 15 au 28 octobre une caravane de paysans en grêve de la faim partira de Narbonne pour arriver à Amiens, à l’occasion du « procès des 1000 vaches », qui ne devrait pas être le procès des militants mais celui de l’agriculture industrielle.
Monsieur le président, Monsieur le Ministre de l'agriculture, je soutiens la démarche de ces grévistes et comme la Confédération paysanne, je demande :
- que soit révisée l'application française de la PAC
- qu'une aide spécifique « petites fermes » soit créée rapidement
- que le décret qui sera publié pour la mise en place du registre de l'agriculture ne serve pas de filtre à exclure encore plus de paysans pour l'accès aux aides et à l'installation comme le voudrait la FNSEA.
Cette pseudo « professionnalisation » révèle l'évolution d'un modèle agricole prôné par la FNSEA et appliqué par le gouvernement. C'est ainsi que des usines de 1 000 vaches ou encore de
250 000 poules sont présentées comme des modèles de compétitivité agricole.
L’exclusion des petites fermes pour l'accès aux aides et l'industrialisation agricole subventionnée font partie d'une même politique que nous refusons fermement.
Nous ne voulons pas d'une agriculture française gérée par 120 000 agri managers et considérons que seuls des paysans nombreux sur le territoire sont à même de produire une alimentation de qualité, de maintenir le tissu social rural.
C'est l'agriculture paysanne qui fait vivre les marchés, les abattoirs et les ateliers collectifs de transformation, qui maintient une économie en zone rurale ainsi qu'un tissu social et des services publics
(écoles …) …. PAS LES USINES AGRICOLES.
Du 15 au 28 octobre une caravane de paysans en grêve de la faim partira de Narbonne pour arriver à Amiens, à l’occasion du « procès des 1000 vaches », qui ne devrait pas être le procès des militants mais celui de l’agriculture industrielle.
Monsieur le président, Monsieur le Ministre de l'agriculture, je soutiens la démarche de ces grévistes et comme la Confédération paysanne, je demande :
- que soit révisée l'application française de la PAC
- qu'une aide spécifique « petites fermes » soit créée rapidement
- que le décret qui sera publié pour la mise en place du registre de l'agriculture ne serve pas de filtre à exclure encore plus de paysans pour l'accès aux aides et à l'installation comme le voudrait la FNSEA.
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