Au Nid de Brebis
Le Nid de Brebis
lundi 19 décembre 2016
INRA - Les filles plus attachées à leur mère que les fils
INRA - Les filles plus attachées à leur mère que les fils
Les filles plus attachées à leur mère que les fils...chez les ovins
Chez les ovins, le lien d’attachement entre le jeune et sa mère est très fort. Le fait que les agnelles soient plus fortement attachées à leur mère que les agneaux pourrait expliquer la ségrégation sexuelle observée chez les ruminants, les jeunes femelles restant dans le troupeau avec leur mère, les jeunes mâles en étant exclus.
Brebis Romane et son agnelle. © Inra, Raymond Nowak
Chez les ongulés, la ségrégation sexuelle est très répandue et se traduit par une dispersion des jeunes mâles au moment du sevrage, contrairement aux femelles qui restent sur le territoire de leur groupe natal. Parfois, les femelles se regroupent par lignée maternelle, ce qui témoigne d’un lien social particulièrement fort entre ces femelles apparentées, comme cela existe chez certains primates. Des données sur des espèces d’ovins sauvages laissent penser à un lien mère-fille privilégié par rapport au lien mère-fils.
Cette étude avait pour but de tester l’attachement de l’agneau pour sa mère. Cet attachement a été mesuré en utilisant trois critères définis initialement chez les humains : recherche de proximité, détresse après la séparation et activité d’exploration en présence de la mère. Les agneaux âgés de trois semaines ont été testés dans deux situations expérimentales dans lesquelles ils pouvaient interagir soit avec leur mère, soit avec une brebis familière ou avec une brebis inconnue.
Les agnelles plus attachées à leur mère que leurs frères
Tout d’abord, lors d'un test de choix entre la mère et la brebis familière, les filles ont maintenu une proximité plus étroite avec la mère que les fils. Au cours du même test mais en l'absence de la mère (choix restreint à une brebis familière ou une brebis inconnue), les filles étaient en plus grande détresse que les fils.
Soumis à une épreuve avec 3 phases successives d’isolement du jeune, puis de réunion avec sa mère, puis de séparation à nouveau, la phase de réunion avec la mère a induit un comportement exploratoire plus important chez les filles que chez les fils. Ce comportement reflète le fait que, dans un environnement nouveau, les agnelles se sentent davantage en sécurité en présence de leur mère, en comparaison des agneaux.
Dans l'ensemble, les filles affichent des comportements d'attachement plus forts à leur mère que les fils. Cette différence précoce de comportement peut être un facteur clé conduisant à la préférence sociale entre femelles et à la ségrégation sociale entre les sexes.
Les conséquences de l’attachement en élevage
L’existence de cet attachement fort avec la mère, encore plus prononcé chez les femelles que chez les mâles, questionne sur les conséquences du sevrage précoce dans certaines situations d’élevage (allaitement artificiel).
Un programme d’étude (projet Région Ovin2A, métaprogramme Gisa Whelp) sur les causes de la morbidité et de la mortalité des agneaux élevés en allaitement artificiel est en cours. En plus des aspects environnementaux (bâtiment d’élevage) et nutritionnels liés au passage au lait en poudre (troubles gastro-intestinaux, ajouts de probiotiques), ce programme prend en compte les aspects psychologiques (présence de brebis adultes ou d'un soigneur palliant l’absence de la mère).
samedi 5 novembre 2016
Le fauchage du foin sauvage, une tradition suisse fascinante | Histoire Suisse
Le fauchage du foin sauvage, une tradition suisse fascinante | Histoire Suisse
Dans les archives familiales, je suis tombé un jour sur une bobine de film en noir et blanc datant des années 1960. On y voit mes aïeux faucher le foin sur leur pâturage dans la vallée rhénane à la fin de l'été. Sur l'un des plans, un vieux fermier charge un énorme ballot de foin sur une luge pour le faire descendre dans la vallée. En voyant ces scènes, je me suis demandé en quoi consistait exactement la tradition de la fenaison dans les Alpes et si elle était toujours pratiquée de nos jours.
Dans les archives familiales, je suis tombé un jour sur une bobine de film en noir et blanc datant des années 1960. On y voit mes aïeux faucher le foin sur leur pâturage dans la vallée rhénane à la fin de l'été. Sur l'un des plans, un vieux fermier charge un énorme ballot de foin sur une luge pour le faire descendre dans la vallée. En voyant ces scènes, je me suis demandé en quoi consistait exactement la tradition de la fenaison dans les Alpes et si elle était toujours pratiquée de nos jours.
Les véritables supermen suisses
Pendant des siècles, les paysans des régions alpines ont accompli des efforts surhumains pour récolter le foin dans les zones de montagne les plus reculées. Chaque été, ils partaient du fin fond de leur vallée et montaient très haut dans leurs pâturages des Alpes pour faucher à la main leur foin. Très riche sur le plan nutritif, ce foin spécial était utilisé pour nourrir les animaux durant les longs hivers rigoureux.
Mais, revenons au début du cycle de production du foin. Le processus, qui démarre au début de l'été, se découpe en plusieurs étapes. Juste après la fonte des neiges, la première tâche consiste à faire une inspection des pâturages pour les débarrasser des rochers, des branchages et autres débris qui s'y sont accumulés durant l'hiver. Une fois tous les obstacles enlevés, les fermiers doivent mettre en place des chemins d'accès et stabiliser toutes les parcelles qui auraient été altérées.
En juillet vient le moment de passer à l'étape suivante. Munis de serpes, de crampons et de cordes pour sécuriser leur position, les fermiers et leurs travailleurs saisonniers évoluent sur des prairies presque verticales pour faucher les graminées, les herbes et les arbustes. Bien que la technologie ait évolué au fil des ans (les fermiers portent aujourd'hui des chaussures de montagne et non plus des sabots de bois équipés de crampons de fortune), le défi reste le même puisqu'il s'agit de se déplacer en sécurité sur des pentes très raides.
La fin de l'été coïncide avec le début de la moisson. La matière organique ayant lentement séché sous l'action du soleil et du vent, les fermiers reviennent sur leurs parcelles de montagne. À l'aide de grands râteaux, ils entassent le foin séché dans de grands filets, formant d'énormes meules pouvant peser jusqu'à 60 kg.
Ces filets, appelés Pinggel en Suisse centrale, étaient autrefois chargés sur des traîneaux pour être transportés jusque dans la vallée. Aujourd'hui, les fermiers ont généralement recours à la tyrolienne. Dans le canton d'Uri, qui présente des falaises escarpées, on entend souvent de loin le sifflement caractéristique que font les ballots ainsi acheminés dans les airs. Mais les hélicoptères sont le moyen de transport des balles de foin le plus efficace puisqu'il est possible d'en déplacer jusqu'à 1000 kg par minute avec ces engins.
Une entreprise risquée
C'est en dernière phase de récolte du foin que la plupart des accidents se produisent. Il est très dangereux en effet de manipuler les lourds ballots encombrants en altitude. Les personnes qui s'attachent à perpétuer cette tradition périlleuse doivent être forts et agiles, mais aussi avoir de solides compétences d'alpinistes. Un siècle auparavant, les fermiers suisses, très créatifs, ont mis au point le régime idéal pour les aider à passer l'été. Le breuvage de prédilection d'Alois Blättler, célèbre en son temps dans le milieu des faneurs, était le café noir très sucré additionné de liqueur. Les repas des fermiers étaient constitués «de bacon, de saucisses fumées, de bœuf séché, de pain et de fromage.» (Alois Blättler, 1944)
Mais pourquoi diable les fermiers des régions alpines se donnaient-ils la peine de faucher le foin dans les moindres recoins des pâturages?
Outre la valeur nutritionnelle très intéressante du foin récolté en montagne par rapport aux aliments industriels pour le bétail, il existe des raisons moins évidentes. Prenons par exemple la prévention des avalanches. Les masses de neige prennent tout naturellement de la vitesse sur les surfaces glissantes. Si les pâtures étaient négligées durant l'été, les pluies automnales et la neige hivernale aplaniraient les hautes herbes, ce qui faciliterait l'érosion au printemps.
La fenaison présente un autre atout de taille: elle préserve la santé des plantes et des animaux. La majeure partie de l'année, il n'y a pas d'intervention sur ces pâtures verticales, ce qui fait qu'un grand nombre d'insectes et de fleurs sauvages peuvent y prospérer. Les papillons et les abeilles recueillent le nectar tandis que les chenilles et autres petites bêtes se délectent de plantes savoureuses. Les pâturages destinés à être fauchés sont de véritables havres pour la biodiversité.
Le retour de la fenaison dans le canton d'Uri
Est-ce que vous vous souvenez de la dernière fois que vous avez randonné à travers des pâturages à la fin de l'été? Avez-vous senti l'odeur du foin frais de votre enfance? Il y a des chances que cela ait été le cas car la fenaison en montagne a connu un renouveau ces dernières années.
Les progrès technologiques agricoles et l'absence d'incitations financières avaient presque eu raison de cette tradition séculaire importante quand, en 2013, les autorités locales d'Uri ont lancé une initiative pour le patrimoine dans un nouvel élan visant à la préserver. Des subventions spéciales ont été accordées aux fermiers qui restent attachés à la pratique manuelle ainsi qu'à ceux qui entretiennent des parcelles réputées difficiles d'accès.
Plus de cent fermiers ont choisi de se lancer dans l'aventure de la fenaison depuis lors et ce petit canton revendique un tiers des prairies de foin sauvage de Suisse. Quelque deux douzaines de sites sont situés sur le Rophaien et à Isenthal, où la fenaison en altitude est une tradition vivante. Grâce à ces efforts soutenus, les pâturages de foin sauvage ont été désignés paysage de l’année 2016.
Où peut-on encore observer l'application de techniques de fauche du foin sauvage en Suisse?
Celles et ceux qui sont fascinés par l'histoire et les traditions peuvent en faire l'expérience dans plusieurs régions. Vous entendez le bruit de souffleuses à feuilles dans les montagnes? Vous pouvez alors être assurés que la fenaison en montagne est en marche vers le progrès. Pour atteindre l'un des sites de référence suivants, il faut grimper à plus de 1500 mètres d'altitude:
- Oberland bernois: Niesenflanke, Brienzer Grat, Saanenland, Kandertal
- Glaris: Brandalp (Ennenda), Bischoff (Elm), Glattalp (Engi), Ahornen (Näfels)
- Grisons Avers, Hinterrhein, Rheinwald
- Obwald: Stanserhorn, Pilatus, Sachseln, Lungern, Engelberg
- Nidwald: Stanserhorn, Buochserhorn, Oberrickenbach, Haldigrat sur Niederrickenbach
- Schwyz: Fronalpstock, Muotathal
- Tessin: Monte Generoso, Arogno
- Uri: Rophaien (Flüelen)
Bonus: Terminologie propre au ramassage du foin sauvage
dengeln/dängelen {verbe}: aiguiser une faux
mähen {verbe}: faucher. Apprendre à exceller dans la coupe du foin peut prendre toute une vie. Les coupes les plus propres, qui ne laissent pas de mottes d'herbes, sont celles qui sont effectuées lorsque le sol est encore humide de la rosée du matin.
Pinggel {nom}: énorme filet rempli de foin sauvage séché
Planggen {nom}: pâturages de montagne où le foin sauvage prospère et dont l'inclinaison, presque verticale, est trop abrupte pour y faire paître des bovins mais parfaite pour les brebis et les chèvres.
Triste {nom}: méthode traditionnelle de stockage du foin sauvage en plein air. Un tronc d'arbre entouré d'un lit de pierres et de brindilles constitue le centre de gravité. Le foin est entassé autour du tronc de manière à être stabilisé par son propre poids.
Wildi {nom}: pâturages à foin sauvage
Pour en savoir plus
jeudi 3 novembre 2016
Bruno Lecomte, un éleveur multicarte qui dérange
Bruno Lecomte, un éleveur multicarte qui dérange
Cliquez sur la photo pour voir la vidéo
La Clé des Gens - Reportage de Frane 3 Lorraine sur Bruno Lecomte à La Bresse - Vosges
Tout débute lorsque les chèvres de Bruno Lecomte, à la chévrerie du Brabant, sont attaquées par le loup et qu’il est obligé des conserver à l’intérieur la nuit au lieu de rester à l’herbe en permanence. Bruno veut comprendre comme ces loups sont arrivés chez lui, pourquoi on lui impose d’acheter du foin au lieu de laisser ses bêtes pacager 24h/24 dans des prairies…. En fait, en arriver à de l’élevage semi-intensif, l’inverse de toutes les bonnes pratiques d’élevage opposé à l’industriel.
Passionné de réalisation de vidéo, il part avec sa caméra dans les Alpes du Sud d’où sont partis tous les problèmes de loups il y a plus de 20 ans. Ce voyage le conduira en Italie puisqu’officiellement les loups viennent d’Italie y compris ceux des Vosges.
Il réalise deux films dont un très long visionable en 3 parties….. Pour arriver à cette conclusion que l’homme n’est pas étranger au retour du loup.
Conclusion qui n’est pas du goût de tout le monde, ce qui lui vaut quelques désagréments….
France 3 Lorraine a réalisé un reportage sur cet éleveur aux casquettes multiples qui dérange.
Cliquez sur la photo pour voir la vidéo
La Clé des Gens - Reportage de Frane 3 Lorraine sur Bruno Lecomte à La Bresse - Vosges
Les autres vidéos de Bruno Lecomte
- Chèvrerie du Brabant : le film pédagogique complet - 2014
- Les lourdes conséquences du retour du loup
- Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger ! - 3 vidéos explicatives
- Fladry , flash lumineux expliqué par Jean Marc Landry, un apprenti sorcier suisse
- Loup en Italie - Interview d'un directeur de fromagerie Italienne - Une remise en cause des affirmations mensongères d'organisations écologistes et de nombreux journalistes sans scrupule.
- Quand Laurent Garde répond à Nice-Matin avant le mois de propagande pro-loups de Bruno Lecomte
- Loup : Menace… Intimidation… volonté de nuire… contre Bruno Lecomte - Janvier 2016
mercredi 19 octobre 2016
Formation " Connaissance de la Laine "
FORMATION CONNAISSANCE DE LA LAINE dans les Ardennes (F) le 10 novembre, à destination principale des éleveurs.
Une organisation de l'ARDEAR Grand Est en collaboration avec la Filière laine
Une journée pour :
- Découvrir les qualités de la laine, les différences entre races, le tri d’une toison, les différents usages en fonction des types de laine, les propriétés de la fibre, les manières de préserver la laine lors de la tonte.
- Comprendre les différentes étapes de transformation de la laine s'approprier les différents types de produits possibles et les circuits de commercialisation.
- Travailler collectivement aux questions et souhaits concrets des participants pour arriver à valoriser mieux la laine des élevages de la région.
- Comprendre les différentes étapes de transformation de la laine s'approprier les différents types de produits possibles et les circuits de commercialisation.
- Travailler collectivement aux questions et souhaits concrets des participants pour arriver à valoriser mieux la laine des élevages de la région.
Avec Ygaëlle Dupriez, Coordinatrice de la Filière Laine et Lucie Saint-Roch, Chargée de projets à l’ARDEAR Grand Est
Pour les chefs d’exploitation, les aides familiaux, les conjoints collaborateurs et les personnes en démarche d’installation engagées dans un plan de professionnalisation personnalisé à jour de leur cotisation MSA : 14 €
Pour les autres participants : 50 €
Si vous rencontrez des difficultés financières, ou pour toute information ou inscription, merci de contacter Lucie Saint-Roch - +33 (0)7.69.25.09.98 - lsaintroch.ardear@gmail.com
Repas aux Herbes folles : 12 €
10/11/16 de 9h30 à 17h30 à Nouart (08)
jeudi 13 octobre 2016
La revue Pâtre
La revue Pâtre
La revue Pâtre
« Éleveurs, bichonnez vos bergers, soignez-les, guidez-les, réconfortez-les. Le travail n’est pas toujours facile là-haut, et les bergers ont, comme tout le monde, besoin de reconnaissance et d’encouragement ! » (1).
A ne pas manquer ! La revue PATRE consacre un beau dossier au métier de berger. 10 pages pour saisir tous les enjeux d’un métier qui nécessite formation, compétences techniques et qualités morales.
Le dossier cite souvent les publications de nos complices de la bonne maison Cardère : Le Petit Manuel du berger d’alpage (ouvrage collectif publié sous la houlette d’Aspir, de l’association des bergères et bergers des Alpes du sud et de Provence, de la Maison du berger & Cardère), L’alpage au pluriel (publié par la Fédération des alpages de l’Isère, la Maison du berger & Cardère), Composer avec les moutons et Les métamorphoses du bon berger (Cardère). Une belle occasion de réviser vos classiques !
A ne pas manquer ! La revue PATRE consacre un beau dossier au métier de berger. 10 pages pour saisir tous les enjeux d’un métier qui nécessite formation, compétences techniques et qualités morales.
Le dossier cite souvent les publications de nos complices de la bonne maison Cardère : Le Petit Manuel du berger d’alpage (ouvrage collectif publié sous la houlette d’Aspir, de l’association des bergères et bergers des Alpes du sud et de Provence, de la Maison du berger & Cardère), L’alpage au pluriel (publié par la Fédération des alpages de l’Isère, la Maison du berger & Cardère), Composer avec les moutons et Les métamorphoses du bon berger (Cardère). Une belle occasion de réviser vos classiques !
(1) extrait de l’éditorial de Damien Hardy, rédacteur en chef de PATRE.
www.patre.reussir.fr/public/index.php
www.patre.reussir.fr/public/index.php
mardi 11 octobre 2016
Formation à la tonte de moutons
Voilà la Formation à la tonte 2016 !
La Filière laine et l’ATM (Association des tondeurs de moutons, en France) proposent une formation
professionnalisante à la tonte de moutons. Ce stage s’adresse en priorité aux futurs tondeurs, éleveurs,
étudiants et techniciens et ensuite à tous ceux qui veulent apprendre à tondre d’une manière
professionnelle, en respectant la laine, l’animal et leur dos.
Pour ceux qui savent déjà tondre, c’est l’occasion de confronter leur pratique avec celles de
professionnels et de rencontrer d’autres tondeurs.
Objectifs : donner les bases pour organiser un chantier de tonte, attraper et contrôler une brebis,
connaître les différents outils, savoir régler, utiliser et entretenir une tondeuse, savoir tondre une brebis
selon la méthode Néo-Zélandaise qui allie un maximum d’efficacité à un minimum de stress, savoir
ramasser, trier, stocker la laine, etc.
Les formateurs sont des tondeurs professionnels et formateurs réguliers pour l’ATM.
La formation aura lieu à 5660 Boussu en Fagne (Belgique) les 12-13-14 décembre (3 jours obligatoires).
Prix : 350€ pour la formation, le matériel nécessaire à la formation, l’adhésion à l’ATM, l’assurance, les
frais d’organisation.
Une solution d’hébergement et de repas locaux est recherchée, à petit prix.
Inscription et informations via
filierelaine@laines.be – +32 (0) 63/57 77 02 .
Acompte de 175€ à payer sur le compte IBAN BE47 1030 3963 5480 - code BIC NICABEBB avec la
mention : « Acompte XYZ formation à la tonte » pour confirmer votre inscription.
La Filière laine et l’ATM (Association des tondeurs de moutons, en France) proposent une formation
professionnalisante à la tonte de moutons. Ce stage s’adresse en priorité aux futurs tondeurs, éleveurs,
étudiants et techniciens et ensuite à tous ceux qui veulent apprendre à tondre d’une manière
professionnelle, en respectant la laine, l’animal et leur dos.
Pour ceux qui savent déjà tondre, c’est l’occasion de confronter leur pratique avec celles de
professionnels et de rencontrer d’autres tondeurs.
Objectifs : donner les bases pour organiser un chantier de tonte, attraper et contrôler une brebis,
connaître les différents outils, savoir régler, utiliser et entretenir une tondeuse, savoir tondre une brebis
selon la méthode Néo-Zélandaise qui allie un maximum d’efficacité à un minimum de stress, savoir
ramasser, trier, stocker la laine, etc.
Les formateurs sont des tondeurs professionnels et formateurs réguliers pour l’ATM.
La formation aura lieu à 5660 Boussu en Fagne (Belgique) les 12-13-14 décembre (3 jours obligatoires).
Prix : 350€ pour la formation, le matériel nécessaire à la formation, l’adhésion à l’ATM, l’assurance, les
frais d’organisation.
Une solution d’hébergement et de repas locaux est recherchée, à petit prix.
Inscription et informations via
filierelaine@laines.be – +32 (0) 63/57 77 02 .
Acompte de 175€ à payer sur le compte IBAN BE47 1030 3963 5480 - code BIC NICABEBB avec la
mention : « Acompte XYZ formation à la tonte » pour confirmer votre inscription.
jeudi 6 octobre 2016
Berger, un metier technique et une vie nature
Berger, un metier technique et une vie nature
Berger, un metier technique et une vie nature
L’amélioration des conditions de vie en montagne et l’arrivée du loup entraînent des mutations dans la profession de berger. Pour s’adapter au contexte actuel, les pratiques ancestrales évoluent.
Berger est un des plus vieux métiers du monde. Des Alpes aux Pyrénées en passant par les Cévennes, tous les étés, les bergers empruntent les routes de la transhumance vers la montagne. Pendant trois à six mois, ils partent travailler sur les alpages auprès des bêtes.
Généralement employé par un éleveur (ou par plusieurs éleveurs regroupés au sein d’un groupement pastoral) pour prendre soin d’un troupeau de brebis et le faire pâturer, le berger d’alpage peut aussi être éleveur lui-même. L’estive n’est en effet qu’une période de la vie d’un berger.
Le reste de l’année, certains continueront à suivre les étapes du calendrier de production ovin en tant qu’éleveur ou salarié (agnelage, garde en colline, tonte…), tandis que d’autres enchaîneront sur d’autres saisons agricoles ou touristiques (stations de ski, restaurants…) voire sur un métier tout autre. Si la passion des animaux et de la vie au grand air est une composante essentielle et nécessaire à l’accomplissement de ce métier atypique, elle ne doit néanmoins pas faire oublier qu’il s’agit avant tout d’une profession complexe.
Ce métier nécessite non seulement des compétences techniques pour la conduite d’un troupeau et la gestion de la végétation, mais aussi des qualités morales pour supporter l’isolement et les conditions de vie parfois rudimentaires. Et bien qu’isolé, le berger doit aussi développer une habileté sociale pour concilier les intérêts de tous les usagers d’un espace qu’il est finalement rarement le seul à utiliser.
Retrouvez le dossier complet dans Pâtre n°637 d'octobre 2016 p 20 :
- - La journée type d’un berger en estive - Récit d’une journée qui commence tôt et finit tard
- - Compétences et savoir-faire - Tout un éventail de tâches et connaissances à maîtriser
- - Un métier pas comme les autres qui se normalise - Un métier qui provoque une rupture avec la vie d’en bas
- - Éleveur et berger, une relation complémentaire - Le berger est le lien entre l’éleveur et son troupeau
lundi 3 octobre 2016
Région : Prédation du loup, la Région passe à l’attaque
Région : Prédation du loup, la Région passe à l’attaque
«La coexistence ? Un mythe !»
Agir à différents niveaux
Vote en novembre
Le fléau du loup menace non seulement le pastoralisme mais également le tourisme dans les zones de montagne
Yann Souriau est épuisé. Le maire de Chichiliane, dans le Vercors isérois, a vécu un été cauchemardesque ponctué d’attaques répétées du loup sur les troupeaux de sa commune mais aussi d’un accident majeur entre une promeneuse et deux patous. C’est toute la population qui se mobilise aujourd’hui pour protéger les éleveurs et leurs troupeaux. «Ce sont nos nuits debout», ironise l’élu.Quand bien même le cadre de lutte national contre le prédateur s’est renforcé cette année, «nous sommes dans une impasse», résume-t-il. Il a rejoint les rangs de l’USAPR, (Union pour la sauvegarde des activités pastorales et rurales), le regroupement des élus concernés par ce problème devenu un enjeu majeur de développement rural. «Le loup, c’est des petites exploitations qui arrêtent et avec elles les circuits courts qui disparaissent ; des paysages qui se ferment et le tourisme qui recule à cause de la dangerosité de la randonnée».
«La coexistence ? Un mythe !»
La vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture, Émilie Bonnivard, avait choisi de mettre à l’ordre du jour le sujet lors de la commission agricole du 16 septembre en invitant témoins et experts pour un débat qui se voulait dépassionné mais réaliste. «Oui, les troupeaux sont mieux protégés mais le loup s’adapte. Les attaques de jour se sont multipliées. Et elles s’ajoutent à celles de nuit», insiste l’élue. «L’autre nouveauté c’est que le loup descend de plus en plus loin dans la plaine», constate le maire de Chichiliane.Dommage collatéral, la multiplication du nombre de patous dans les alpages entraîne une augmentation du nombre des incidents, parfois graves, avec les randonneurs. En l’état actuel des choses, difficile de trouver une issue comme le rappelait Laurent Garde, coordinateur régional du Cerpam (Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée). «Dire que dans les autres pays comme l’Espagne et l’Italie, la coexistence entre loups et moutons se passe bien, c’est un mythe ! Dans les Abruzzes nous avons aujourd’hui d’énormes troupeaux gardés par 15, 20 ou 30 patous. Veut-on en arriver là ?» s’interroge-t-il. La seule option efficace semble être la régulation pratiquée dans des pays comme la Suisse, la Norvège ou les États-Unis.
Agir à différents niveaux
Le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a donc décidé de préparer un plan d’action pour aider des éleveurs de plus en plus démunis. Il comportera un volet juridique, en lien avec d’autres régions européennes concernées par le fléau, pour évaluer la possibilité de sortir de la convention de Berne et de la directive européenne Habitats qui fait du loup une espèce protégée et donc, non régulable. Un accompagnement juridique des éleveurs propriétaires de patous, menacés pénalement en cas d’incident avec les randonneurs, devrait faire partie du dispositif.La Région souhaite par ailleurs modifier les clefs de comptage du loup pour obtenir des évaluations de population plus en phase avec la réalité. (NDLR : les chiffres officiels font état d’une population d’à peine 300 loups en France ce qui, selon certains experts, est tout à fait sous-estimé).Une réflexion sera menée sur la possibilité d’expérimenter l’utilisation de chiens «créancés» loup, autrement dit, des chiens chasseurs de loups.
Vote en novembre
Le plan inclura aussi des aides à l’investissement de matériels pour les lieutenants de louveterie souvent sous équipés pour réaliser leur prélèvement. Enfin, des actions de communication et de sensibilisation seront déployées auprès du grand public. «Le loup et le pastoralisme ne peuvent pas cohabiter», rappelle fermement Émilie Bonnivard.Ce plan devrait être voté à la session plénière du mois de novembre et l’enveloppe financière qui lui sera affectée n’est pas encore connue.
D.B. - Apasec
mardi 27 septembre 2016
Urgent vente de troupeau de chèvres
Cause soucis de santé et arrêt de l’activité vend troupeau de chèvres laitières.
Troupeau élevé en montagne à 1000m d’altitude dans le respect de l’animal.
Ce troupeau évolue en système pastoral, sort de mars à octobre entre 8 et 10h par jour en garde.
Habitués aux chiens, âne, vache..
Troupeau d’environ 50 bêtes type alpine, saanen et croisés (poitevin,provençale...) présumés pleine pour février.
Troupeau jeune (quelques-unes de 5 ans, et la plupart entre 3 et 1 ans) 3 bouc reproducteurs.
Conviendrait à personne souhaitant démarré une activité ou agrandir.
Le placement du troupeau sera suivi, uniquement dans bonne maison avec des conditions d’élevages en extensif.
Possibilité de vendre par petit lot pour particulier uniquement pour débroussaillage, ou transformation laitière.
Troupeau élevé en montagne à 1000m d’altitude dans le respect de l’animal.
Ce troupeau évolue en système pastoral, sort de mars à octobre entre 8 et 10h par jour en garde.
Habitués aux chiens, âne, vache..
Troupeau d’environ 50 bêtes type alpine, saanen et croisés (poitevin,provençale...) présumés pleine pour février.
Troupeau jeune (quelques-unes de 5 ans, et la plupart entre 3 et 1 ans) 3 bouc reproducteurs.
Conviendrait à personne souhaitant démarré une activité ou agrandir.
Le placement du troupeau sera suivi, uniquement dans bonne maison avec des conditions d’élevages en extensif.
Possibilité de vendre par petit lot pour particulier uniquement pour débroussaillage, ou transformation laitière.
petit prix à discuter suivant lot et projet.
boucherie, maquignon s’abstenir merci
boucherie, maquignon s’abstenir merci
tel: 0632097162
plus de photos sur demande par email " liacleonicecapece@hotmail.fr " ou sur facebook: "la ferme de salau"
plus de photos sur demande par email " liacleonicecapece@hotmail.fr " ou sur facebook: "la ferme de salau"
samedi 24 septembre 2016
Victoire pour les forçats des alpages | L'Humanité
Victoire pour les forçats des alpages | L'Humanité
Victoire pour les forçats des alpages
précarité
CÉCILE ROUSSEAU
MARDI, 23 AOÛT, 2016
L'HUMANITÉ
Pour la première fois, un gardien de troupeau a fait requalifier son CDD en CDI, ouvrant une brèche vers un véritable statut.
Coup de tonnerre dans l’azur du Vercors. Les pasteurs du massif, bastion de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, ont remporté une bataille importante. La cour d’appel de Grenoble (Isère) a requalifié le 24 juin dernier les CDD saisonniers étalés sur treize ans de Michel Didier, berger vétérinaire, en CDI. Cette victoire est une grande première : « Ils ont estimé que les contrats correspondaient à l’activité normale et permanente du syndicat d’estive (groupement d’employeurs – NDLR) car les travaux se répètent chaque année. J’espère que cela va donner des idées aux bergers en souffrance ! » explique le pionnier.
Pour le montagnard, les étés s’enchaînaient sur les alpages, sans sécurité de l’emploi. Quand il demande en 2013 un contrat à durée indéterminée au syndicat d’estivage Gresse Bas Dauphiné, groupement d’une dizaine d’éleveurs qui l’engage depuis des décennies, il se voit opposer un refus. L’année d’après, il n’est pas reconduit sur le site du Serpaton, avec vue imprenable sur l’est du massif. « Les employeurs peuvent se débarrasser facilement de nous et préfèrent recruter les bergers dociles. C’est bien pour ça que peu de personnes vont aux prud’hommes. Ce combat m’a demandé beaucoup d’énergie. » La justice a aussi requalifié son licenciement, notifié oralement, comme étant sans cause réelle et sérieuse. 30 000 euros de dommages et intérêts lui ont également été octroyés. Cette décision de la cour d’appel couronne un intense combat militant. En 2013, Michel Didier a fondé le syndicat des gardiens de troupeaux de l’Isère, affilié à la CGT, pour faire reconnaître leur statut. Sous les crêtes de calcaire dentelées du Vercors, le tapis verdoyant s’étale à perte de vue. Comme les CDD saisonniers au sein de cette profession exigeante et rémunérée à peine plus que le Smic.
Seul pour s’occuper de 400 génisses
Dans ce métier, source d’inspiration inépuisable pour la littérature, de l’Astrée jusqu’aux romans de George Sand, le côté bucolique va de pair avec la rudesse. Isolé cinq mois en altitude, seul pour s’occuper de 400 génisses, l’homme est face à la nature. « Il faut gérer le foin, attraper les bêtes, déceler les problèmes de boiteries… On réalise ce travail dans un cadre extraordinaire ! » se souvient Michel. Sur place, sa famille pouvait lui rendre visite. Son épouse le remplaçait même lors du repos dominical. Mais tous les bergers sont loin de bénéficier des mêmes conditions favorables.
Johnny Neto, secrétaire fédéral de la Fnaf-CGT, pointe de nombreuses dérives. Au creux des monts escarpés, le respect du Code du travail et du Code rural n’est souvent qu’un mirage. « Certains patrons sont rétrogrades, bloqués avant la Révolution de 1789 ! Les groupements d’employeurs rechignent à payer les heures supplémentaires. Les remplacements des bergers pour les jours de congés, quand ils veulent redescendre, ne sont pas garantis. Au niveau des conditions d’hébergement, on a encore des personnes qui dorment à même la paille dans des maisons. »
Leïla, 31 ans, reste perchée tout l’été sur le col de la Croix. Pâtre de père en fille, elle a immédiatement adhéré au syndicat CGT avec une dizaine de bergers et se réjouit de cette première avancée judiciaire. « C’est très bien ce qui se passe ! Les éleveurs ne sont pas toujours les meilleurs pour respecter la loi et les bergers en détresse y voient plus clair sur leurs droits ! C’est une façon de pérenniser nos embauches, de donner de l’espoir aux alpagistes jetables du jour au lendemain. » En CDD depuis dix ans, elle n’ose pas demander à sa banque de lui faire un crédit. « Cette liberté a un certain prix, celui de la précarité et l’impact sur la vie de famille », précise-t-elle. Mais cette mère d’une petite fille a la passion chevillée au corps, carburant nécessaire pour supporter l’effort physique. « Je dois gérer 280 bestioles de 500 kg. Le plus dur, c’est surtout le début, de poser les 12 kilomètres de clôture, dont 6 électrifiés, c’est un sacré travail. »
Toute la journée, la bergère volubile se balade avec 10 kg de sel et de céréales sur le dos : « Je joue la “marchande de bonbons”, j’entretiens la relation avec l’animal. J’essaie d’être attentive et d’atteindre la perfection. » Ses CDD à répétition ne l’empêchent pas de s’investir durablement sur son pâturage. « Je construis un sauna, j’arrange le chalet et le jardin. Je m’organise comme je veux », ajoute-t-elle, émerveillée par les paysages somptueux. « Je ne me lasse pas de regarder les couchers de soleil. Quand l’école est finie, ma fille me rejoint, on fait des choses simples comme cueillir des fraises et des framboises. »
Les forçats des alpages, attachés à leur montagne et à leur indépendance, sont plus que jamais déterminés à revendiquer un vrai statut. Tous espèrent notamment réactiver le projet de convention collective nationale des bergers, dans les tuyaux depuis trois ans. D’autres procédures sont aussi en cours aux prud’hommes. Mais les actions devant les tribunaux tout comme la syndicalisation restent encore timides. Dans cet « immense navire surgissant de la plaine » qu’est le Vercors (1), l’écho de cette première victoire judiciaire n’a pas fini de résonner.
(1) Citation de l’écrivain Jean Bruller, dit Vercors.
- la décision de la cour d'appel de Grenoble sur le site de la FNAF CGThttp://www.fnafcgt.fr/spip.php?article457
- les droits des bergers et leur convention collective http://maisonduberger.com/contrat-et-droit/
jeudi 15 septembre 2016
BERNE - Le loup pourrait être chassé toute l'année en Suisse
Ticinonline - loup Attentif: vous pouvez toujours chasser
Au nom du comité, Yannick Buttet (PPD / VS) a expliqué que les mesures de prévention (protection des troupeaux, tuant des blocs) en cours ne suffit pas. Ils ne sont pas seulement coûteux et difficiles à appliquer dans les régions alpines, mais il est également pas empêcher toutes les attaques de loups.
La protection des troupeaux menace aussi de saper le développement du tourisme, a souligné Buttet. Enfin, le territoire suisse est si densément peuplé que la cohabitation avec le loup serait difficile dans tous les cas.
A rien ne vaut l'intervention de Silva Semadeni (PS / GR) en faveur d'un compromis: l'alignement de la Chambre des cantons, le parlementaire a Grisons sur une solution équilibrée qui tienne compte à la fois les revendications des régions de montagne des impératifs de protection du loup.
Le Conseil national a accepté la demande du Valais: le prédateur ne bénéficie plus du statut d'espèces protégées
BERNE - Le loup pourrait être chassé toute l'année en Suisse. Le Conseil national a répondu aujourd'hui à une initiative du canton du Valais demandant de prendre loin de ce prédateur de l'état des espèces protégées. Le Conseil des Etats, qui avait précédemment rejeté, est donc appelée à se prononcer à nouveau.
Avec 101 voix contre 83, le National a souscrit à sa commission de l'environnement, qui a proposé - bien que la mesure - d'approuver l'initiative appelée «La fête est finie." Le texte appelle le loup à la chasse tout au long de l'année et que la Convention de Berne est renégocié, l'introduction d'une réserve de retirer la protection du loup en Suisse.Au nom du comité, Yannick Buttet (PPD / VS) a expliqué que les mesures de prévention (protection des troupeaux, tuant des blocs) en cours ne suffit pas. Ils ne sont pas seulement coûteux et difficiles à appliquer dans les régions alpines, mais il est également pas empêcher toutes les attaques de loups.
La protection des troupeaux menace aussi de saper le développement du tourisme, a souligné Buttet. Enfin, le territoire suisse est si densément peuplé que la cohabitation avec le loup serait difficile dans tous les cas.
A rien ne vaut l'intervention de Silva Semadeni (PS / GR) en faveur d'un compromis: l'alignement de la Chambre des cantons, le parlementaire a Grisons sur une solution équilibrée qui tienne compte à la fois les revendications des régions de montagne des impératifs de protection du loup.
mercredi 14 septembre 2016
Les ovins durement touchés par un ténia du chien
Les ovins durement touchés par un ténia du chien
DOSSIER - Les ovins durement touchés par un ténia du chien
Un ténia du chien appelé coenure, est responsable du tournis classique observé chez les agneaux lourds et les agnelles. Mais deux cas plus dramatiques sont apparus cet hiver chez deux éleveurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La coenurose — appelée calu en patois provençal — disparue depuis un demi-siècle presque partout en France, subsistait çà et là dans quelques grands troupeaux transhumants du Sud-est, où les chiens, nombreux, n’étaient pas toujours vermifugés avec rigueur. Mais, depuis plusieurs années, on constate dans quelques élevages une recrudescence de la maladie sur les agnelles de 6 à 12 mois, avec des pertes allant de 20 % à 80 %, voire la quasi-totalité du lot d’agnelles, ces lots variant de 50 à 300 animaux. Et de plus en plus de troupeaux sont atteints.
Cet hiver, deux cas bien plus graves ont été déclarés. Le premier a touché un troupeau d’environ 500 têtes dans les Hautes-Alpes : en une quinzaine de jours, plus de 200 brebis de tout âge (et même quelques agneaux) sont mortes de méningites, ou ont dû être achevées. Donc 50 % de pertes, et ce n’est probablement pas fini… L’autre cas, dans le Vaucluse, a touché un lot de béliers qui était conduit à part du troupeau: 43 béliers sur 60 sont morts ou ont été abattus en quelques semaines ! Donc 70 % de pertes, en attendant la suite. Cette recrudescence et ces épidémies arrivent certainement à cause de l’augmentation des chiens de protection, les « patous », dans les troupeaux. Ces chiens sont en contact permanent avec les moutons, aussi bien à l’extérieur qu’en bergerie, donc susceptibles de manger des carcasses, et leurs excréments vont ensuite contaminer le milieu: prés et parcours, foin et litière, points d’eau… C’est une conséquence indirecte et grave de la protection des troupeaux contre la prédation.
Dossier de Jean-Luc Champion (GDS 04), Hubert Germain et Franck Boué (Anses Nancy)
Une visite sanitaire obligatoire pour les élevages ovins en 2017
Une visite sanitaire obligatoire pour les élevages ovins en 2017
Une visite sanitaire obligatoire pour les élevages ovins en 2017
Les éleveurs ovins recevront leur vétérinaire pour échanger sur l'avortement.
Pour les élevages de plus de 50 brebis, la visite sanitaire sera obligatoire à partir du 1er janvier 2017. Prise en charge par l’État, elle est réalisée par le vétérinaire sanitaire désigné par l’éleveur. D’une durée d’une heure et organisée tous les deux ans, la visite concernera les éleveurs avec un numéro de cheptels impairs en 2017 et ceux avec un numéro impair en 2018. Les avortements seront le thème de cette première campagne.
La visite sanitaire ovine et caprine a été rendue obligatoire par l’arrêté du 24 septembre 2015 qui élargit aux filières ovine, caprine et apicole le dispositif déjà mis en place dans les filières bovine, avicole et porcine. Cette visite, distincte du bilan sanitaire de l’élevage, doit permettre à chaque éleveur de bénéficier des conseils de son vétérinaire sanitaire. Pour cela, le vétérinaire s’appuiera sur un vade-mecum décrivant le déroulé de la visite, d’un questionnaire dont un exemplaire sera remis à l’éleveur en fin de visite et de la fiche d’information Mesures à mettre en place pour prévenir les avortements qui sera également remise à l’éleveur.
La visite sanitaire permet d’avoir un temps privilégié avec son vétérinaire sur un sujet d’intérêt collectif. Elle permettra aussi de recueillir des données épidémiologiques, sociologiques et de pratiques sur un échantillon représentatif d’élevages, afin de pouvoir ensuite être analysées de façon anonyme. Cette visite n’est pas réalisée dans un objectif de contrôle et ne rentrera pas dans la conditionnalité des aides.
BERGERES, LES NOUVEAUX VISAGES DES MONTAGNES
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