Des chercheurs de l’IHU Méditerranée Infection ont identifié un lien entre le développement du cancer des ganglions (lymphomes B non hodgkiniens) et la fièvre Q qui est une infection causée par la bactérie Coxiella burnetii. Dans cet article paru dans la revue Blood, les scientifiques ont rapporté 11 cas de patients ayant développé ce type de cancer après avoir été infecté par la bactérie. Ils ont objectivé la présence de cette bactérie vivante au sein même des ganglions cancéreux et ont retrouvé une augmentation de la fréquence de ces lymphomes parmi les patients infectés par cette bactérie.
http://www.mediterranee-infection.com/article.php?laref=456&titre=communique-de-presse-du-20-octobre-2015-fievre-q-et-lymphome
doc inserm
Un lien entre le développement du cancer des ganglions et la fièvre Q
Alors qu’il était connu depuis longtemps que les patients présentant un cancer des ganglions développaient plus fréquemment une infection persistante à Coxiella burnetii, l’équipe du Professeur RAOULT a montré pour la première fois que l’infection par cette bactérie favorisait l’apparition du lymphome.
L’investigation a débuté à partir du cas d’un patient, chasseur, qui a présenté une infection persistante à Coxiella burnetii au niveau de l’aorte, ce qui a été nécessité une opération en urgence et l’instauration d’un traitement antibiotique (Melenotte, Lancet, 2012). Le patient a présenté une excellente évolution de son infection. Cependant, les ganglions qui étaient au contact de l’aorte n’ont cessé d’augmenter de volume et finalement la biopsie d’un de ces ganglions a permis de diagnostiquer un cancer. .......................
Cette étude confirme ainsi le lien entre infection et cancer et ouvre de nouvelles perspectives à la fois pour la prise en charge des patients avec un cancer des ganglions ou pour ceux infectés par la fièvre Q.
Enfin les chercheurs ont pu mettre en évidence que la bactérie, après avoir infecté certaines cellules immunitaires, était capable de paralyser l’immunité naturelle anti-tumorale. Ce qui représente un mécanisme complètement nouveau dans le lien entre bactérie et cancer.
http://www.paca.inserm.fr/actualites/un-lien-entre-le-developpement-du-cancer-des-ganglions-et-la-fievre-q
Coxiella burnetti : de la fièvre Q aux lymphomes
Leurs résultats montrent que le risque de développer un lymphome diffus à grandes cellules B étaitenviron 25 fois plus élevé parmi ces patients que dans la population générale. Au-delà de la corrélation statistique, les chercheurs ont montré que le risque de lymphome était d’autant plus élevé que l’infection était concentrée dans un foyer et de manière persistante.
Selon les auteurs, ces résultats devraient encourager les médecins à surveiller le développement potentiel d’une tumeur chez les patients qu’ils traitent pour une fièvre Q, de manière à intervenir le plus rapidement possible sur un cancer peu avancé.
R. D.
http://www.fondation-arc.org/Actualites/coxiella-burnetti-de-la-fievre-q-aux-lymphomes.html
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http://www.mediterranee-infection.com/article.php?laref=456&titre=communique-de-presse-du-20-octobre-2015-fievre-q-et-lymphome
doc inserm
Un lien entre le développement du cancer des ganglions et la fièvre Q
Alors qu’il était connu depuis longtemps que les patients présentant un cancer des ganglions développaient plus fréquemment une infection persistante à Coxiella burnetii, l’équipe du Professeur RAOULT a montré pour la première fois que l’infection par cette bactérie favorisait l’apparition du lymphome.
L’investigation a débuté à partir du cas d’un patient, chasseur, qui a présenté une infection persistante à Coxiella burnetii au niveau de l’aorte, ce qui a été nécessité une opération en urgence et l’instauration d’un traitement antibiotique (Melenotte, Lancet, 2012). Le patient a présenté une excellente évolution de son infection. Cependant, les ganglions qui étaient au contact de l’aorte n’ont cessé d’augmenter de volume et finalement la biopsie d’un de ces ganglions a permis de diagnostiquer un cancer. .......................
Cette étude confirme ainsi le lien entre infection et cancer et ouvre de nouvelles perspectives à la fois pour la prise en charge des patients avec un cancer des ganglions ou pour ceux infectés par la fièvre Q.
Enfin les chercheurs ont pu mettre en évidence que la bactérie, après avoir infecté certaines cellules immunitaires, était capable de paralyser l’immunité naturelle anti-tumorale. Ce qui représente un mécanisme complètement nouveau dans le lien entre bactérie et cancer.
http://www.paca.inserm.fr/actualites/un-lien-entre-le-developpement-du-cancer-des-ganglions-et-la-fievre-q
Coxiella burnetti : de la fièvre Q aux lymphomes
Leurs résultats montrent que le risque de développer un lymphome diffus à grandes cellules B étaitenviron 25 fois plus élevé parmi ces patients que dans la population générale. Au-delà de la corrélation statistique, les chercheurs ont montré que le risque de lymphome était d’autant plus élevé que l’infection était concentrée dans un foyer et de manière persistante.
Selon les auteurs, ces résultats devraient encourager les médecins à surveiller le développement potentiel d’une tumeur chez les patients qu’ils traitent pour une fièvre Q, de manière à intervenir le plus rapidement possible sur un cancer peu avancé.
R. D.
http://www.fondation-arc.org/Actualites/coxiella-burnetti-de-la-fievre-q-aux-lymphomes.html
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