Des clés pour embaucher un salarié
Bien qu’il apporte une solution à la contrainte travail en élevage, le salariat fait souvent peur. Voici quelques conseils pour réussir l’embauche.
"On parle souvent du coût du salariat de manière négative, s’étonnait Serge Figon, du Cerfrance Haute-Loire lors d’une conférence au Sommet de l’élevage.Pourtant un salarié ne doit pas être une charge au regard de qu’il peut apporter sur l’exploitation. C’est un investissement pour l’avenir ! » À condition de bien réfléchir son recrutement.
- Vaincre ses a priori
Les éleveurs ont souvent des a priori sur l’embauche d’un salarié. L’un d’eux repose sur le sentiment qu’ils ont des horaires « anormaux », ce qui ne saurait convenir au cadre d’un emploi salarié. Pourtant, il existe bien d’autres secteurs ayant recours à des salariés malgré des horaires difficiles (restauration, transport…). Des outils existent pour s’adapter aux contraintes du travail agricole et faire face à des pointes de travail ponctuelles comme les agnelages en élevage ovin : annualisation, modulation du temps de travail… Le salarié n’est pas obligé de faire 8h-12h et 14h-17h toute l’année !
- Anticiper son financement
Mieux vaut réfléchir en amont à la manière dont on pourra financer le salaire à long terme. L’arrivée du salarié doit permettre d’augmenter la troupe ovine, développer un atelier complémentaire, ou améliorer les résultats technico-économiques de l’exploitation. Pour fidéliser un employé, il faut un salaire à la hauteur du travail fourni. Un intéressement au résultat est une bonne manière de motiver le salarié. Mais il faut raisonner en charge nette. Si l’on est imposé au régime réel, penser que ces charges salariales sont déductibles du résultat. Il existe aussi des dispositifs d’exonération.
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