Mercredi 4 novembre à 18h30
Ceux qui sèment
Projection de ce documentaire de Pierre Fromentin (52' - 2014) avec discussion
Dans le cadre du festival ALIMENTERRE, la Maison du Berger s'associe à l'association de commerce équitable basée sur Gap E'changeons le Monde et vous propose cette projection animée d'une discussion et d'explications pour aller plus loin.
Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie à ce jour plus de 40 % des actifs mondiaux et produit 80 % de l’alimentation mondiale ? C’est la question à laquelle 40 étudiants en agronomie ont choisi de répondre en réalisant un film documentaire à travers le monde. En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Equateur et le Canada, le film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture.
Apéritif offert par E'changeons le Monde.
Jeudi 5 et vendredi 6 novembre
Ateliers des alpages
L’alpage, ce lieu commun bien singulier
A l’occasion de la sortie de deux publications complémentaires, l’une scientifique (« Espaces et acteurs pastoraux : entre pastoralisme(s) et pastoralité(s) », Journal of alpine research / Revue de géographie alpine, 102-2, 2014), l’autre plus grand public (L’alpage au pluriel, Cardère éditeur, 2015), nous invitons les « alpagistes » professionnels et amateurs à partager un temps d’échange, de convivialité, d’enrichissement mutuel et de débats autour de « l’alpage, ce lieu commun bien singulier » à partir des contributions de la quarantaine d’auteurs ayant contribué aux deux publications.
Les alpages, et les estives en général, sont une composante essentielle des paysages montagnards. Touristes, randonneurs, guides accompagnateurs, éleveurs, bergers, tous ces acteurs pratiquent l’alpage pour diverses raisons et pour des usages parfois antagonistes.
Lieu ressource, convoité, l’alpage compte sans doute parmi les espaces où les équilibres écologiques, économiques, sociaux et pastoraux sont complexes et fragiles. Les alpages ont en commun d’être souvent la propriété d’une collectivité. Leur gestion estivale est le plus souvent confiée à un collectif d’éleveurs qui embauche des bergers pour garder leurs troupeaux.
L’alpage est majoritairement un espace collectif, un lieu commun, un milieu partagé entre humains, espèces domestiques et espèces sauvages. Il est de plus en plus défini et perçu comme un bien commun accessible à tout un chacun. En conséquence, l’alpage est sommé de répondre simultanément ou en alternance à de multiples usages complémentaires ou concurrents : pâturages l’été et piste de ski l’hiver, espace de randonnée et support d’élevage…. Au-delà de la biodiversité qui caractérise ces espaces, les pratiques singulières de ses multiples pratiquants révèlent l’ethnodiversité, ou la sociodiversité de leurs usagers humains ou non humains.
Les alpages qu’ils soient verts ou blancs sont l’objet de diverses pratiques, de multiples désirs pour ne pas dire de nombreuses convoitises. Derrière une unité de façade, l’alpage se décline au pluriel. Le pastoralisme n’est pas le seul maître des lieux pas plus que le tourisme ou l’écologie. La pastoralité s’invite au débat. Chacun est invité à « penser comme un alpage » en faisant une place aux autres usagers et en veillant à adopter des bonnes pratiques ou à respecter un code de bonne conduite.
L’alpage serait-il un modèle pour reconstruire le « vivre ensemble » ? En alpage comme ailleurs l’articulation du « je » et du « nous », la convivance dans le respect des différences est plus que jamais à l’ordre du jour. Sans respect de la diversité pas d’unité durable. Mais si chacun voit midi à sa porte qui prendra soin du bien commun ?
L’objectif de ces journées n’est pas tant de présenter les ouvrages, mais d’interroger plusieurs des auteurs des articles, dans l’idée de pousser plus loin les réflexions et de mettre en évidence leurs points de divergences ou de convergences. L’objectif – encore non avoué – étant de jeter les bases d’un outil observatoire des alpages à l’échelle des Alpes françaises.
Sur inscription au 04 92 49 61 85.
En partenariat avec Cardère éditeur, Pacte (université de Grenoble) et ASPIR, association de Soutien au Projet d’Interprétation et de Recherche sur les activités pastorales.
Vendredi 20 novembre à 18h30
Les défis des bergers au Kirghizistan
Diaporama animé et conférence de la géographe Irène Mestre, spécialiste du pastoralisme kirghize. Echanges sur les conflits entre activités pastorales et activités minières, sur les problèmes des parcours transfrontaliers et sur les questions que partagent les bergers des Alpes : augmentation de la taille des troupeaux, relation berger/éleveur...
Suivi d’un repas à la saveur kirghize
Sur réservation au 04 92 49 61 85.
Vendredi 4 décembre à 20h30
Le chant du cygne
Projection de ce documentaire de Aurélie Jolibert (52’-2013) en présence de la réalisatrice.
Francis est berger à Soulas depuis plus de trente ans. Cette année, il devait prendre sa retraite, et léguer sa montagne de toujours à Marion, venue le remplacer là-haut. Au mois de juillet, Marion meurt accidentellement. Francis doit remonter à l'estive pour finir la saison...
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