Bérangère Carron doit faire correspondre ses installations aux normes en vigueur. Faute de fonds propres, elle cherche des solutions sur les réseaux sociaux.
«Ce n’est pas facile de faire cette démarche mais je crois en la force de Facebook. Voilà, je m’appelle Bérangère, j’ai 35 ans et depuis 2009 j’ai lancé mon exploitation agricole. Actuellement, je possède 32 chèvres, 3 vaches, 4 ânes, 2 chevaux. Mon exploitation est autonome d’un point de vue financier. Depuis 2010 je dois me mettre en règle concernant mes installations et j’ai donc un projet de construction. Malheureusement, les fonds propres que j’ai sont bien maigres et ne suffiront pas pour ouvrir les portes des instances bancaires pour obtenir un prêt pour la construction. Je demande donc aujourd’hui, à toutes les personnes touchées par mon histoire, si elles le peuvent, à m’aider pour trouver les fonds propres manquants.»
Cet appel vient d’être lancé sur Facebook par Bérangère Carron, une agricultrice de Fully. «Si j’ai besoin d’aide, ce n’est pas pour nourrir mes bêtes. Mon exploitation fonctionne bien», tient-elle à préciser. Mais un couperet la menace. Il pourrait tomber et mettre un terme à tous les rêves à la fin mars.
Le problème de Bérangère Carron est qu’elle doit mettre son exploitation aux normes. Située à Charrat à proximité du Rhône, en zone de danger moyen, elle doit monter une structure en béton ou construire une butte pour protéger ses bêtes des crues, ce qui renchérit énormément le coût des travaux. Un projet doit être déposé avant la fin du mois prochain, faute de quoi, l’agricultrice se verra contrainte de prendre congé de ses bêtes..
N’y aurait-il pas d’autres possibilités, comme construire ailleurs? La jeune femme y a évidemment pensé, mais sans succès. «J’ai essayé de me déplacer à Saillon. Tout était top. Il était même possible de développer de l’agritourisme. Mais je détiens des boucs. Il faut 77 mètres entre l’animal et le premier bâtiment voisin, en raison de l’odeur. Et j’ai des ânes, il faut aussi des distances pour le bruit. J’ai dû abandonner ce projet… Je ne possède pas d’autres terrains. Si quelqu’un m’en propose un, pour un échange par exemple, je suis partante.»
Bérangère Carron tente toutes les pistes. «Au point où j’en suis, j’essaie tout. J’ai monté un élevage et ma famille y a beaucoup sacrifié. Je ne peux pas tout arrêter aujourd’hui.» D’où l’appel lancé sur Facebook par cette mère de famille.
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