Dans le Parc des Volcans d'Auvergne, les bergers estiment que les randonneurs ne respectent pas la tranquillité des troupeaux. Des incivilités de plus en plus courantes, comme à Orcines où la cohabitation est difficile.
Sur la montagne, Cyril ramène son troupeau après la pâture. 2.000 moutons en estive comme tous les ans sur le Puy-de-Dôme. Mais cette année, les bergers se plaignent d'incivilités commises envers leurs bêtes.
Entendez par incivilités : des touristes trop curieux qui s'approchent du troupeau, des VTT trop près des brebis ou encore les chiens non tenus en laisse.
"Une brebis ça besoin d'être dans une ambiance calme pour bien manger, de ne pas être stressé, donc cela les fait moins bien manger, et donc dans certains cas extrêmes, cela peut les faire avorter", affirme Cyril Turquin, berger en charge de l'Estive 2017 du Puy de Dôme.
Comme Cyril, d'autres bergers de la région dénoncent un manque de respect de la part des touristes et des locaux.
"Nous montons des bêtes, elles sont là pour brouter, elles ne sont pas là uniquement pour le décor sur la montagne donc on demande vraiment aux gens d'avoir la gentillesse de contourner le troupeau quand ils l'abordent et de laisser les bêtes tranquilles", explique Christian Pichon, président de la Coopérative des bergers d'Estive d'Orcines.
Face à ce problème, des pistes de solutions existent comme des opérations de sensibilisation auprès des plus jeunes ou des panneaux signalétiques installés aux abords des sites du Puy de Dôme. Un investissement nécessaire selon le maire d'Orcines pour garder les bergers.
"Aujourd'hui notre soucis est que les bergers ne reviennent pas d'année en année. Bientôt on aura peut-être plus de bergers qui veulent venir chez nous. Il ne faut pas oublier que c'est notre tondeuse naturelle de la chaîne des Puys", indique Jean-Marc Morvan, maire de la commune d'Orcines.
Une cohabitation indispensable pour aider le Puy de Dôme à rester le premier site visité en Auvergne.
Entendez par incivilités : des touristes trop curieux qui s'approchent du troupeau, des VTT trop près des brebis ou encore les chiens non tenus en laisse.
"Une brebis ça besoin d'être dans une ambiance calme pour bien manger, de ne pas être stressé, donc cela les fait moins bien manger, et donc dans certains cas extrêmes, cela peut les faire avorter", affirme Cyril Turquin, berger en charge de l'Estive 2017 du Puy de Dôme.
Comme Cyril, d'autres bergers de la région dénoncent un manque de respect de la part des touristes et des locaux.
"Nous montons des bêtes, elles sont là pour brouter, elles ne sont pas là uniquement pour le décor sur la montagne donc on demande vraiment aux gens d'avoir la gentillesse de contourner le troupeau quand ils l'abordent et de laisser les bêtes tranquilles", explique Christian Pichon, président de la Coopérative des bergers d'Estive d'Orcines.
Face à ce problème, des pistes de solutions existent comme des opérations de sensibilisation auprès des plus jeunes ou des panneaux signalétiques installés aux abords des sites du Puy de Dôme. Un investissement nécessaire selon le maire d'Orcines pour garder les bergers.
"Aujourd'hui notre soucis est que les bergers ne reviennent pas d'année en année. Bientôt on aura peut-être plus de bergers qui veulent venir chez nous. Il ne faut pas oublier que c'est notre tondeuse naturelle de la chaîne des Puys", indique Jean-Marc Morvan, maire de la commune d'Orcines.
Une cohabitation indispensable pour aider le Puy de Dôme à rester le premier site visité en Auvergne.
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