Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


vendredi 26 février 2016

Sauver le bocage et la race bordelaise - SudOuest.fr

Sauver le bocage et la race bordelaise - SudOuest.fr

Sauver le bocage et la race bordelaise

Christian Tamarel (à droite), président de la CdC, a vivement félicité l’agriculteur pour son engagement environnemental.
Christian Tamarel (à droite), président de la CdC, a vivement félicité l’agriculteur pour son engagement environnemental. © 
PHOTO C. O.

Christophe Guénon, un jeune agriculteur de 28 ans, est un des premiers à signer un contrat Natura 2000 pour l'obtention de 17 hectares de terres situées sur...

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hristophe Guénon, un jeune agriculteur de 28 ans, est un des premiers à signer un contrat Natura 2000 pour l'obtention de 17 hectares de terres situées sur la route de Port-Grima et un élevage de vaches bordelaises en voie de disparition.
Christophe en élève 26 pour un effectif total de cette race de 110 bêtes.
L'objectif de la Communauté de communes de Montesquieu et du Conseil départemental, parties prenantes de ce dispositif, est de protéger ce site exceptionnel appelé bocage humide qui se trouve aux portes de Bordeaux et s'étend sur les bords de la Garonne de Bègles à Beautiran.


En offrant à des propriétaires ou des exploitants agricoles des compensations financières, ils permettent d'assurer la protection des milieux.
L'agriculteur « Paysan et fier de l'être », comme indiqué sur son tee-shirt, doit en contrepartie retarder la fauche pour permettre aux espèces de se reproduire et ne pas laisser ses bêtes en pâture l'hiver pendant trois mois.
Agriculteur bio à Léognan, il se dit « engagé dans une logique environnementale ». Ce passionné a repris la ferme familiale et suit régulièrement des formationspour ce faire.
Bernard Fath conseiller départemental déclare : « Il nous faudrait 50 Christophe pour que les terres ne restent pas en jachère ! Quand un exploitant est partant, nous participons au nettoyage des parcelles, à la pose de clôtures. L'aspect hydraulique est important, on nettoie ainsi les fossés et on favorise l'évacuation des eaux. Ces zones humides passant en zone de production, elles peuvent apporter de l'activité aux portes de Bordeaux voire même un circuit court pour la restauration. »
Au sein de la CdC, Guillaume Michel, technicien environnement, anime le dispositif Natura 2000 avec les communes concernées en assurant le suivi de ces projets.
Catherine Ormel


jeudi 25 février 2016

Composer avec les moutons

Composer avec les moutons

Composer avec les moutons

Un ouvrage paru récemment raconte l’apprentissage mutuel des brebis et du berger ou comment les brebis apprennent au berger à leur apprendre.

Vinciane Depret, philosophe spécialiste des pratiques de savoir liées aux animaux, et Michel Meuret, écologue spécialiste du comportement alimentaire des animaux conduits sur pâturage naturel, ont été interroger des bergers. Comment mènent-ils les moutons ? Comment ontils appris leur métier ? Ils ont raconté dans leur livre Composer avec les moutons ce vécu dont les bergers parlent peu. L’observation des animaux, du chien de berger parfois, mais surtout des brebis elles-mêmes tient souvent un grand rôle dans l’apprentissage. C’est en observant le comportement des animaux, leurs lieux de passage, de couchage, leur façon de manger, que l’homme apprend ce qu’il devra lui-même leur enseigner.
Mais le comportement des brebis est lui aussi le fruit d’un apprentissage et d’un conditionnement. Ainsi les bergers s’en aperçoivent quand ils récupèrent des troupeaux de différents éleveurs. De manière générale, les brebis habituées en bergerie ou au parc uniquement ne savent pas suivre le berger ni aller chercher leur nourriture dans les parcours. Elles sont « agourmandies » et il faut leur réapprendre à manger de tout. Dans cet apprentissage mutuel entre l’homme et les animaux, la relation de confiance est très importante. En effet, malgré leur réputation de suiveurs, les moutons ne suivent que s’ils savent qu’ils y ont un intérêt, qu’on va les emmener dans un endroit où il y aura à manger, qu’on va les laisser tranquilles.
Éditions Cardère – Collection Hors les drailles – 149 pages – 12 euros


jeudi 18 février 2016

"Stop au compost empoisonné !"

Courrier d'un lecteur : "Stop au compost empoisonné !"

"Stop au compost empoisonné !"

"Les métaux lourds et autres polluants contenus dans les boues de stations d’épuration se retrouvent dans nos assiettes et celles de nos enfants (elles servent à accélérer la fermentation du compost industriel, sur lequel poussent nos légumes). Créons un label de compost "propre" pour mettre fin à cet empoisonnement silencieux." Lire le cri d'alarme du courrier du lecteur. 


Plate-forme de compostage.

"Je m'appelle Yves Carl et je ne peux plus me taire sur le grave problème sanitaire posé par les végétaux pollués de métaux lourds qui arrivent dans nos assiettes après avoir poussés grâce à du compost enrichi de boues de stations d'épuration.

Ces boues sont le résidu du traitement de l'eau des stations d'épuration des grandes agglomérations. Elles concentrent les rejets des habitations (mais aussi des industries), qui contiennent de redoutables perturbateurs endocriniens (hormones, bêta-bloquants, antibiotiques, stéroïdes…) mais aussi des pesticides, des métaux lourds, des produits pharmaceutiques et des détergents.
La triste catastrophe écologique de la vallée maraîchère de Pierralye (interdite pour longtemps encore à la culture à cause de cet empoisonnement) a servi de leçon et les step rejettent aujourd'hui au réseau une eau en principe assez bien nettoyée.
Mais les polluants n'ont pas disparu comme par magie : ils sont simplement déplacés et concentrés dans les boues résiduelles, qui servent notamment à accélérer la fermentation sur les plate-formes de compostage.
Or, ce compost sert à la production de végétaux comestibles, qu'on retrouve dans nos assiettes. Aucune loi n'interdit son utilisation pour l'agriculture biologique (celle qui alimente aussi les cantines scolaires qui ont fait l'effort du bio), ni pour les repas d'hôpitaux (dont les maternités), les pots de nourritures pour bébés, les restaurants d'entreprises, les conserves, les surgelés … ni même les légumes qu'on cultive soi-même dans son propre potager, si on l'enrichit avec du compost du commerce !
Le problème n'est pas nouveau. des organismes planchent encore sur des solutions possibles pour ôter ces polluants des boues de stations d'épuration. Mais hélas, si la technologie existe, son coût semble rebuter les décideurs et le problème n'est pas à la veille de recevoir une solution.
Pendant ce temps, ces métaux lourds s'accumulent dans nos organismes et celui de nos enfants (ils ne sont pas évacués). Et c'est là le danger car si aucune dose n'est immédiatement mortelle aux taux autorisés, personne ne peut prétendre avoir assez de recul pour définir le seuil cumulatif dangereux, chaque individu étant différent. Le plus élémentaire principe de précaution exige clairement d'interdire de jouer à la roulette russe avec la vie des consommateurs.
C'est pourquoi je demande la création d'un label de compost "propre", garanti sans adjonction de boues polluées de stations d'épuration, qui permette aux cultivateurs de s'engager à fournir des produits exempts de ces poisons à retardement. Ainsi, on pourra éviter, notamment aux personnes les plus exposées (femmes enceintes, personnes âgées, malades, nourrissons…), des empoisonnements insidieux en choisissant de se fournir uniquement auprès de filières n'utilisant que du compost propre."

lundi 15 février 2016

Projet d’arrêté fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016 - Les consultations publiques du ministère du Développement durable

Projet d’arrêté fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (<i>Canis lupus</i>) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016 - Les consultations publiques du ministère du Développement durable


Projet d’arrêté fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016

Du 11/02/2016 au 04/03/2016
Nombre de commentaires pour la consultation : 87
CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.
L’arrêté du 30 juin 1015 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits (entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016).
L’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) fixe les modalités de ces destructions.
L’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites des dérogations aux interdictions de destruction prévoit que les destructions peuvent s’effectuer par des tirs de défense (articles 14 à 17), des tirs de défense renforcée (articles 18 à 21), des tirs de prélèvement (articles 23 à 26) et des tirs de prélèvement renforcé (article 27). Ces tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.
A l’heure actuelle 34 loups ont été détruits. Même si depuis le 23 décembre 2015, les préfets ont suspendu toutes les autorisations de tirs de prélèvement (date à laquelle le nombre de loups détruits était déjà de 34), il est vraisemblable que le seuil de loups pouvant être prélevés puisse être atteint à court ou moyen termes avant le 30 juin 2016. Si ce plafond de 36 loups venait à être atteint, toutes les autorisations de tir pour assurer la protection des troupeaux seraient alors interrompues ; les éleveurs seraient alors dans l’impossibilité de défendre leur troupeau en particulier par la mise en œuvre des tirs de défense.
CONTENU DU PROJET D’ARRETE
Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté propose donc de relever le seuil de prélèvement au cours de la période 2015/2016 pour la mise en œuvre des seuls tirs de défense.
Cet arrêté n’entrera en vigueur que si le plafond initial de 36 loups détruits est atteint. 
Six loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) supplémentaires pourront ainsi être prélevés, sur autorisation des préfets.
Si le seuil initial de 36 loups venait à être atteint, ce plafond supplémentaire contribuera à la prévention des prédations, en autorisant uniquement les tirs de défense réalisés avec des fusils de chasse à canon lisse (ces tirs ont une faible chance de détruire un loup mais leurs effets d’effarouchement sont reconnus).
Il est également prévu que deux des six loups puissent être prélevés par tirs de défense renforcée, mobilisant plusieurs tireurs dotés d’armes à canon rayé, à compter du 1er mai 2016. Ces tirs, plus susceptibles de détruire l’animal visé, permettront d’intervenir au cours de la période (du 1er mai au 30 juin) où la pression de la prédation est la plus intense (notamment lorsque les troupeaux sont dans les alpages) : les attaques de loups peuvent y être récurrentes et très importantes, et les seuls tirs de défense avec des fusils à canon lisse ne sont pas suffisants pour protéger les troupeaux.
La consultation est ouverte du 11 février au 4 mars 2016.
Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception. 
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à laCharte des débats.

Télécharger :

samedi 13 février 2016

Un père très riche, voulait enseigner à son enfant la signification du mot "pauvreté"

Un père très riche, voulait enseigner à son enfant la signification du mot "pauvreté".

Il lui proposa d'aller passer une journée dans une famille à la campagne...

De retour en ville, le père lui demanda:

Alors, qu'as tu pensé de cette expérience? 


As-tu appris quelque chose?

L'enfant lui répondit:

- Nous avons un chien et eux en ont quatre......

- Nous avons une grande piscine, avec de l'eau traitée, mais eux ont un étang, avec de l'eau cristalline, des petits poissons 
et d'autres belles choses...

- Nous avons la lumière électrique pour éclairer notre jardin, mais eux ont les étoiles et la lune pour s'éclairer...

- Notre jardin arrive jusqu'au mur, le leur va jusqu'à l'horizon...

- Nous achetons notre repas, eux le cultive, le récolte et le cuisine...

- Nous écoutons des cd, eux ont une symphonie continue de crickets, de cigales et autres animaux...

 Parfois tout ceci est même accompagné par les chants du voisin, qui cultive sa terre...

- Nous utilisons le four à micro ondes et chez eux, tout ce qu'ils cuisinent à la saveur du feu lent...

- Pour nous protéger nous vivons avec des systèmes d'alarme et chez eux les portes restent toujours ouvertes, protégés par 
l'amitié de leurs voisins...

- Nous sommes toujours reliés à notre téléphone, à notre ordinateur, notre télévision, eux sont reliés à la vie, au ciel, au soleil, 
à l'eau, aux champs, aux animaux et à leur famille...

Le père resta très impressionné par tous ces propos.
..
L'enfant termina en disant ceci: 

Merci papa pour m'avoir montré au combien nous sommes très pauvres...