Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


jeudi 30 avril 2015

Cagnotte : adolescent il se retrouve seul à la tete du troupeau de son papa - Leetchi.com

Cagnotte : adolescent il se retrouve seul à la tete du troupeau de son papa - Leetchi.com


Florent est un jeune berger des cévennes, il vivait paisiblement avec sa famille il y a encore quelques semaines.
Suite à quelques soucis de santé, Francis le père de Florent, lui aussi berger, dû se faire opérer.
Malheureusement le destin ayant voulu les choses ainsi , prit la vie de francis et c'est le 30 mars 2015 que l'adolescent se retrouva seul à la tête d'un troupeau d'environ 400 moutons.
Une petite somme d'argent aiderait beaucoup Florent . Malgré les faibles revenus de sa famille, il pourrait financer quelques ballots de foin en plus et aménager un lieu convenable pour ses moutons plus proche de sa maison.

 

mercredi 29 avril 2015

feternes-le-fermier-demenage-et-laisse-mourir-ses-betes-

www.lemessager.fr/a-la-une-le-messager/feternes-le-fermier-demenage-et-laisse-mourir-ses-betes-ia914b0n139204

Féternes : le fermier déménage et laisse mourir ses bêtes

PUBLIÉ LE 
Le Messager

Samedi 4 avril, l’enquêteur de la Société protectrice des animaux (SPA) du Chablais, a découvert sept cadavres d’animaux dans une exploitation basée à Féternes. Celle-ci a été abandonnée par son propriétaire.

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« Une personne anonyme m’a contacté il y plusieurs semaines pour m’avertir de ce qui se passait. Lorsque je suis arrivé sur place, le propriétaire n’était pas dans sa caravane. J’ai décidé de faire le tour de l’exploitation et c’est là que j’ai découvert les animaux morts ». C’est à ce moment-là, dans la soirée du samedi 4 avril, que l’enquêteur bénévole de la SPA du Chablais a aperçu deux cadavres de chiens en état de décomposition au fond d’une cage en bois.
Un dossier à retrouver en intégralité dans l’édition Chablais du Messager de ce jeudi 16 avril. Acheter ici l'édition numérique du Messager.

www.lemessager.fr/a-la-une-le-messager/feternes-le-fermier-est-poursuivi-pour-sevices-graves-ia914b0n139914?fb_action_ids=1420127368305821&fb_action_types=og.comments

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Féternes: le fermier est poursuivi pour sévices graves envers les animaux


Vendredi 24 avril, après une seconde audition du fermier de Féternes, le procureur décide de le poursuivre en justice pour maltraitances envers les animaux, entre autres infractions et délits.

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Le procureur de la république Patrick Steinmetz a décidé de faire comparaître le fermier de Féternes devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains. La décision est tombée vendredi 24 avril après que les gendarmes d’Évian chargés de l’enquête auditionnent une seconde fois le mis en cause dans la matinée de jeudi 23 avril.
L’exploitant agricole de la Chèvrerie Chez Truffaz devra réponde devant la justice de plusieurs infractions : l’homme de 37 ans, chez qui plusieurs carcasses et cadavres de chèvres, cochons et chiens avaient été retrouvés entre janvier et avril 2014 (notamment grâce à des témoignages anonymes et l’intervention de l’enquêteur de la SPA du Chablais, voir Le Messager du 16 et du 23 avril), est accusé de deux délits et quatre contraventions. Il devra tout d’abord répondre de l’abandon de son cheptel de 40 chèvres. D’autre part, il est accusé de sévices graves, notamment envers deux chiens, retrouvés morts enfermés dans un espace confiné. Les contraventions concernent le manque de nourriture et de soins (maltraitance) vis-à-vis de ces chiens et le non-enlèvement des carcasses d’animaux par les services appropriés d’équarrissage.
L’homme est convoqué devant la justice en juillet prochain. Contacté le vendredi 24 avril, il n’a pas souhaité s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés. Il risque jusqu’à 30 000 euros d’amende et deux ans de prison pour les sévices envers les animaux. La justice pourrait également lui interdire d’élever et détenir des animaux.

mercredi 22 avril 2015

Transhumance | De la vallée du Lot au volcan cantalien

Transhumance | De la vallée du Lot au volcan cantalien

Du 24 mai au 14 juin 2015,
suivez les étapes de La Transhumance entre Lot et monts du Cantal !


Organiser une transhumance avec un troupeau de 1000 brebis, des causses du Lot aux zones d’estives du massif cantalien, n’était pas chose aisée ! Pourtant, c’est le pari fou, réalisé par l’association « Transhumance entre vallée du Lot et Volcan cantalien » qui proposera pour la quatrième édition, du 24 mai au 14 juin 2015 180 kilomètres de balade d’Espédaillac (Lot) à la station de super Lioran (Cantal).Seize étapes pour partir à la découverte des paysages de la vallée du Célé, de la Châtaigneraie cantalienne, de la vallée de la Jordanne et du Massif Cantalien et vivre des moments forts ou échanges, festivités et convivialité seront de mise. C’est un événement gratuit qui ne nécessite pas d’inscription préalable !
Cette transhumance est une fête : le public est invité à marcher avec les brebis tout au long du parcours. Mais c’est aussi une action de développement durable à travers la reconquête d’espaces embroussaillés et l’entretien des pistes durant tout l’été de la station de ski de super Lioran.
Nouveautés 2015 :
Cette année, la manisfestation dure une semaine de plus. Vous pourrez donc rencontrer les éleveurs sur de nombreuses dates de repos qui sont seront communiqué ultérieurement.

Faire la montagne

Faire la montagne

lundi 20 avril 2015

L’EMPLOI DE BERGER D’ALPAGE - Règlementation Droit du Travail

Règlementation Droit du Travail

http://www.paca.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/berger_d_alpage_hautes_alpes-fiche_pratique_.pdf


L’EMPLOI DE BERGER D’ALPAGE

Définition de l’emploi de berger d’alpage Le berger d’alpage est responsable de la gestion du troupeau et des ressources pastorales tout au long de la saison d’alpage. Il organise son temps de travail de façon autonome, dans le cadre de ses missions, définies ainsi :
 La gestion du troupeau comprend le gardiennage et la surveillance des animaux. Le berger aménage la garde en fonction des intempéries, sait réagir aux changements brutaux de climat, prend les décisions de première urgence. Il assure la gestion sanitaire, notamment le suivi de l’état général des animaux, la détection ainsi que les premiers soins à appliquer en relation avec un vétérinaire désigné par l’éleveur.

 La gestion des ressources pastorales : Le berger connaît et sait éviter les risques liés aux différents herbages : il organise la gestion de l’herbe et des parcours en accord avec l’éleveur. II utilise et entretient les équipements pastoraux.

 La gestion de l’environnement : Elle correspond à la prévention et à la protection contre les prédateurs (mise en place de clôtures, travail avec un chien de troupeau), à la gestion des contraintes environnementales (mesures agro-environnementales en relation avec différents partenaires), à la gestion relationnelle avec le public utilisant les espaces pastoraux.

L’EMBAUCHE

Déclaration préalable à l’embauche (D.P.A.E.) L’embauche de tout salarié ne peut intervenir qu’après déclaration nominative auprès de la M.S.A. Lors de l’embauche, l’employeur doit remettre au salarié un document sur lequel sont reproduites les mentions portées sur la D.P.E. Cette obligation est satisfaite si le salarié est déjà en possession de son contrat de travail mentionnant les coordonnées de l’organisme auprès duquel la déclaration a été effectuée. Surveillance médicale Pour les salariés saisonniers Visite d’embauche obligatoire si le contrat > 45 jours de travail effectif. Un nouvel examen n’est pas obligatoire pour les saisonniers embauchés pour plus de 45 jours, lorsqu’ ils sont recrutés pour occuper un emploi équivalent à ceux précédemment occupés et qu’aucune inaptitude n’a été reconnue depuis moins de 18 mois.

PRIORITE D’EMBAUCHE

Les salariés saisonniers ayant travaillé durant deux saisons consécutives chez un même employeur auront priorité d’embauche pour la saison suivante. En cas de refus, l’employeur devra notifier sa décision par écrit au berger et adresser une copie de la correspondance à l’inspecteur du travail.

LE CONTRAT SAISONNIER DE BERGER D’ALPAGE

Durée : déterminée correspondant à celle de la saison d’alpage. Contrat : obligatoirement écrit, précisant l’objet du contrat. Remise : par l’employeur, dans les 2 jours après l’embauche. Période d’essai : La période d’essai n’est pas obligatoire. Le fait de prévoir une période d’essai permet à l’employeur, mais aussi au salarié de rompre le contrat, sans motif, pendant cette période en donnant un délai de prévenance. Rupture à l’initiative de l’employeur, délai de prévenance = 1 jour. Rupture à l’initiative du salarié, délai de prévenance = 1 jour. Durée de la période d’essai fixée par la convention collective = 8 jours.

Mentions obligatoires :

Employeur :

Si l’employeur est un exploitant à titre individuel, l’identité en nom propre suffit. Si l’employeur est un groupement ou une société, inscrire l’intitulé exact avec l’adresse du siège social ainsi que l’identité et la fonction de la personne qui représente le groupement ou la société.

Salarié : Nom, prénom, adresse, date de naissance.

Fin du contrat :

Contrat à terme précis (= la date de fin de contrat est connue) OU Contrat à terme imprécis (=le jour précis de la fin de l’estive n’est pas connu). Dans ce cas, dès que la date de fin de l’estive est connue, penser à prévenir le berger.

Convention collective :

La référence à la convention collective est obligatoire. Il est obligatoire d’avoir sur l’exploitation un exemplaire de cette convention et de le mettre à disposition des salariés.

La rémunération :

Voir paragraphe « Rémunération ».

La durée du travail :

Voir paragraphe « Durée du travail ».

Rupture du contrat :

La loi a prévu les cas possibles de rupture anticipée du contrat de travail (faute grave, force majeure, embauche en CDI) et les procédures à suivre. Toute rupture anticipée du contrat doit faire l’objet d’un accord préalable entre les deux parties.

ATTENTION !

Si le salarié décide de rompre son contrat, il doit absolument notifier par écrit sa demande de rupture anticipée. S’il ne le fait pas, l’employeur doit absolument adresser à son salarié une lettre recommandée avec accusé de réception (et conserver les documents) pour lui demander les raisons de son départ et l’avertir des poursuites possibles pour rupture abusive du contrat de travail. Cette démarche est importante, car le salarié peut dans les cinq ans porter plainte contre l’employeur (en affirmant que la rupture du contrat est à l’initiative de l’employeur) et lui demander de verser les salaires auxquels il aurait eu droit jusqu’à la fin du contrat. A la fin du contrat le salarié reçoit : Le solde des salaires L’indemnité compensatrice de congés payés (égale à 10 % du total des salaires bruts)

Le certificat de travail

L’attestation Pôle emploi.


CLASSIFICATION EMPLOI DE BERGER D’ALPAGE

NIVEAU 2 –

Emplois spécialisés Echelon 2

L’emploi peut comporter la participation à des travaux qualifiés, de façon occasionnelle et sous la surveillance rapprochée du chef d’exploitation ou d’un salarié qualifié. Le titulaire de l’emploi a la responsabilité du matériel ou du cheptel dont il a la charge et doit en assurer son entretien courant et son suivi selon les consignes données. Berger d’alpage débutant n’ayant aucune pratique professionnelle, sous la responsabilité de l’employeur.

Niveau 3 – Emplois qualifiés Echelon 2

Emploi comportant l’exécution des opérations qualifiées, comme au premier échelon, mais dont l’étendue du champ d’action est plus large, nécessitant une autonomie plus grande quant à l’organisation de son travail dans le cadre des instructions données. Le titulaire de l’emploi est susceptible de prendre couramment des dispositions pour s’adapter aux changements survenant lors de l’exécution des travaux qui lui sont confiés. L’expérience professionnelle correspond, au plus, à 4 années d’activité au cours des six dernière années à l’échelon 1 du niveau 3. Berger d’alpage ayant effectué une saison au niveau 2, échelon 2.

Niveau 4 – emplois hautement qualifiés Echelon 2

Cet emploi peut comporter la participation à des fonctions complémentaires (participer aux discussions techniques) directement liées à son activité sous la responsabilité du chef d’exploitation ou d’un responsable (relations avec les fournisseurs, les clients ; gestion des approvisionnements ou des commandes ; suivi technique et économique des activités, enregistrement des données sur informatique, etc..) L’emploi peut également comporter de façon temporaire la nécessité d’organiser et de conduire le travail en équipe, de transmettre un savoir-faire, d’en contrôler son acquisition, à partir des directives données par le chef d’exploitation. L’expérience professionnelle correspond, au plus, à 4 années d’activité au cours des 6 dernières années à l’échelon 1 du niveau 4. Berger d’alpage, ayant effectué deux saisons au niveau 3, échelon 2.

REMUNERATION

Le salaire et le bulletin de salaire seront remis chaque mois au salarié.

Grille des salaires Grille des salaires – avenant n° 63 du 28 janvier 2014 – grille 2014 applicable en 2015 suite à la réunion du 19 mars 2015 avec les partenaires sociaux où la négociation salariale n’a pas abouti. Convention collective de travail du 4 mars 1975 Concernant les exploitations agricoles et les C.U.M.A. Du département des Hautes-Alpes.

                                - QUALIFICATION -POSITION -SALAIRE HORAIRE -SALAIRE MENSUEL -(Pour 151.67 heures (35 h/semaine)

Emplois spécialisés Berger -débutant         -N2E2-     -  9.67 €                -1466.65 €  brut

Emplois qualifiés Berger 1 an ancienneté -  N3E2       -  10.08 €              -1528.83 € brut

Emplois hautement qualifiés Berger           -N4E2        -  10.48 €              -1589.50 € brut

(+ 1 an ancienneté  )

Prime d’ancienneté Elle ne s’applique qu’aux bergers d’alpage classés au niveau N4E2. Le salaire est majoré de 2 % à partir du début de la 3ème saison de présence chez le même employeur. Le taux de la prime est augmenté de 1 % par saison supplémentaire avec un maximum de 10 %.
       

Prime de promotion sociale -

Elle est issue de la convention collective. Des primes de 5. 10 et 20 points sont ajoutées au coefficient de tout salarié agricole, lorsque celui-ci est titulaire d’un des diplômes suivants (demander une copie ou voir l’original).

 Brevet d’apprentissage agricole et certificat d’aptitude professionnelle : 5 points

 Brevet d’enseignement professionnel et brevet d’enseignement agricole : 10 points

 Brevet de technicien agricole 20 points

Salaire des jeunes travailleurs :

La rémunération minimale des salariés de moins de 18 ans est fixée comme suit :

 80 % du salaire de la même catégorie professionnelle adulte, avant 17 ans.

 90 % « « , de 17 à 18 ans.

Les abattements seront supprimés pour les jeunes travailleurs justifiant de 6 mois de pratique professionnelle agricole. Toutefois, ces salaires sont équivalents à ceux des adultes chaque fois qu’il y a égalité de travail et de rendement.

Salaire des femmes Il est identique à celui des hommes de la même catégorie.

Changement temporaire d’emploi

 Le salarié appelé à effectuer des travaux dans une catégorie inférieure à celle à laquelle il appartient conserve son salaire.

 Le salarié appelé à effectuer des travaux dans une catégorie supérieure à celle à laquelle il appartient perçoit le salaire de cette catégorie durant le temps pendant lequel il y est employé.

 Cette période ne peut excéder la durée de 3 mois par an. Après ce délai, le salarié sera reconnu apte à remplir les conditions professionnelles lui donnant droit à tous les avantages de cette catégorie.

 Les changements temporaires de catégorie n’influent en aucun cas sur la permanence de l’emploi.



LOGEMENT DU BERGER D’ALPAGE

Le logement sur l’estive est gratuit et doit respecter les normes fixées par le décret 95-978 du 24 août 1995 et l’arrêté ministériel du 1er juillet 1996. La porte du logement possède un système de fermeture à clé. L’employeur met à disposition une literie totalement équipée, des ustensiles de cuisine, des appareils de cuisson et le combustible nécessaire, un chauffage et le combustible nécessaire afin de maintenir une température d’au moins 18 °, une table et des sièges, des poubelles, 100 litres d’eau potable par jour et par travailleur si ces locaux ne sont pas alimentés en eau courante. La présence des 100 litres d’eau par jour et par travailleur ne dispense pas de l’existence obligatoire d’un lavabo, d’une cabine de douche et d’un cabinet d’aisance (art.12 décret 1995). Le volume de la chambre est d’au moins 11 m3 par personne. Le logement doit être construit en matériaux permettant d’éviter les condensations et températures excessives. Il doit être aéré de façon permanente. Le Code du travail prévoit la présence d’un extincteur ou de tout autre moyen permettant de combattre un début d’incendie (les 100 litres d’eau potable par jour et par travailleur ne sont pas prévus à cet usage).


Il prévoit également la présence d’une armoire fermant à clé (art.2 arrêté 1996). En cas de personnel mixte, les pièces destinées au sommeil, notamment, doivent être séparées.

DUREE DU TRAVAIL

La convention de forfait berger d’alpage La convention de forfait définit une rémunération de 44 heures hebdomadaires sur 6 jours. En vertu d’un accord entre employeurs et salariés, négocié en 2003 (article 28 bis de la convention collective), l’employeur DOIT proposer ce mode de rémunération au salarié. La négociation d’une convention de forfait de 44 heures hebdomadaires assure à l’employeur la présence du berger sur 6 jours et elle garantit au salarié une rémunération sur 44 h par semaine. L’application de la convention de forfait témoigne d’une prise en compte par l’éleveur de la spécificité de l’emploi de berger d’alpage, notamment de la difficulté à décompter le temps de travail. Dénonciation de la convention de forfait La convention de forfait pourra être dénoncée par lettre recommandée avec accusé de réception par l’une ou l’autre des parties avec un préavis de 10 jours. Cette lettre devra contenir les raisons de cette dénonciation . L’employeur calculera la rémunération du berger en se basant sur les heures de travail effectivement réalisées. Dans ce cas, pour remplir l’obligation légale du décompte du temps de travail, l’employeur établira un relevé des heures de travail, ou à défaut le fera faire par le berger.

Repos hebdomadaire

Chaque semaine, le salarié a droit à un jour de repos à prendre le dimanche, auquel s’ajoute le repos quotidien (soit 35 heures d’affilée). Dans le cas où le repos hebdomadaire est suspendu – uniquement pour raisons exceptionnelles – il doit être reporté sur un autre jour de la semaine. Mais alors ce dimanche travaillé s’ajoute aux heures définies dans la convention de forfait comme des heures supplémentaires majorées à 50 % (7h33 x salaire horaire brut x 150 %).


Jours fériés

Sont considérés comme jours fériés, les jours suivants :

1 er janvier, lundi de Pâques, 1 er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, Toussaint, 11 novembre, Noël, et le jour de la fête locale.

Tous les jours fériés légaux ne sont pas travaillés et sont payés lorsqu’ils tombent un jour habituellement travaillé. Si le berger travaille un jour férié, le salaire de ce jour là est doublé (cf convention collective). Pour la convention de forfait : comme il est déjà compté pour un jour travaillé dans le cadre de cette convention, il faudra donc rajouter un jour travaillé de plus sur le bulletin de paie du mois en question, soit 7.33 h. Heures supplémentaires (avenant n° 20 du 19 avril 1983)

Les heures supplémentaires effectuées chaque semaine au-delà de la durée légale de 35 heures donnent lieu à majoration de salaire fixée come suit : - 25 % au-delà d’une durée de 35 heures jusqu’à 43 heures inclues. - 50 % à compter de la 44 ème heure.

Pour toute information complémentaire, vous pouvez vous adresser au :

SERVICE RENSEIGNEMENTS DROITS DU TRAVAIL de la : DIRECCTE PACA Unité

Territoriale des Hautes-Alpes Cité Administrative Desmichels 05000 GAP

Permanences Téléphoniques :

Lundi, Mardi, Mercredi, Vendredi de 9h00 à 11h45

Réception du Public : Lundi, Mardi, Mercredi, Vendredi de 13h30 à 16h30.

TELEPHONE : 04.92.52.53.85

Direccte Paca - Unité Territoriale des Hautes-Alpes – C. Guichard – Le 10 septembre 2012

dimanche 19 avril 2015

Pastoralisme | Centre Régional de Documentation Occitane Mouans-Sartoux 06370

Pastoralisme | Centre Régional de Documentation Occitane Mouans-Sartoux 06370

Le Centre Régional de Documentation Occitane (CRDO), sous l’impulsion de Marie-Louise et Michel Gourdon, œuvre depuis 35 ans pour l’avenir du pastoralisme dans notre département, pour sa reconnaissance comme pilier de l’économie montagnarde et pour son rôle primordial dans l’entretien des paysages (paysages ouverts, pâturages, près de fauche…). Pour cela de nombreuses pistes ont été explorées qui ont permis la mise en place de différentes approches notamment en direction du grand public.
Des réunberger pastoralisme élevage brebis réunion publique Mouans-Sartouxions publiques : pour cela le CRDO a organisé diverses réunions publiques avec des éleveurs, des élus, des responsables d’institutions professionnelles… en 1980 à Saint-Vallier et à Mouans-Sartoux, en 1992 à Beuil, Valberg, Péone, en 1993 à Guillaumes, en 1994 à Bayons (04).
(Mouans-Sartoux 1980)
berger pastoralisme élevage ovin brebis Saint-Vallier

De Cabanons en cabanes

De Cabanons en cabanes

Dans le Sud-Est de la France, le pastoralisme repose sur l’exploitation successive de différents pâturages qui permettent de disposer tout au long de l’année de ressources fourragères mangées sur pied par les troupeaux. Un tel système est fondé sur l’itinérance et le gardiennage quotidien des bêtes par un berger qui suit le troupeau dans ses déplacements annuels, dont l’ampleur est variable. La transhumance, par laquelle hommes et bêtes quittent, à la fin du printemps, la plaine pour les pâturages alpins, s’inscrit dans ce système d’économie fourragère qui caractérise de nombreuses cultures pastorales de Méditerranée et d’ailleurs. Cette organisation suppose une mobilité résidentielle que peu d’études questionnent et dont nous proposons une première approche à partir de l’élevage ovin transhumant de la Crau. On s’attache à décrire et analyser les différents habitats des bergers transhumants, du cabanon de Crau à la cabane d’alpage, dans un contexte de transformation forte du métier de berger. Celle-ci tient, d’une part, à l’évolution des caractéristiques sociologiques (féminisation, rajeunissement) d’une activité en voie de professionnalisation (formation et qualification accrue, légitimité environnementale). Elle tient d’autre part à l’installation du loup, depuis 1992, dans les territoires pastoraux alpins. Cet événement a considérablement bouleversé les fondements du pastoralisme qui s’était développé en l’absence de ce prédateur, dont le retour a très brutalement imposé une réorganisation des pratiques d’élevage en montagne. C’est dans ce contexte très particulier que nous examinons les formes et les modalités de la mobilité résidentielles des bergers tout au long de l’année, en nous focalisant particulièrement sur l’habitat en montagne. En effet, nous montrons en quoi la présence du loup rend encore plus décisive et stratégique la double fonction, résidentielle et pastorale, des cabanes d’alpage dont une version directement liée à la situation – les cabanes d’appoint ou cabanes « prédation » – commence à s’installer dans le paysage à des altitudes qui n’ont jamais connu la moindre construction.

Lire la suite de cet article....

http://tc.revues.org/5675

Identite

Identite

QU'EST-CE QUE LA POYA ?
LA POYA: UNE COUTUME, UN ART, UNE FETE
Honneur aux comtes de Gruyère! Parce qu'ils accordèrent à leurs féaux sujets le droit de soustraire les prés à la vaine pâture, ils favorisèrent une agriculture spécialisée dans l'élevage et fabrication du fromage.
Résultat ? Au XVIe siècle déjà, les Gruériens faisaient de leur savoureux " pâte dure ", un produit d'exportation réputé. Une civilisation de l'Alpe était née, marquée aujourd'hui encore par la tradition.

Le goût de la parade
Personnage-clé de cette économie fromagère: l'armailli. Conservateur du Musée gruérien, Denis Buchs assure que ce responsable du troupeau durant la saison d'alpage a rapidement pris goût à la parade. Fier de conduire le bétail sur le pâturage, il prend un vif plaisir à défiler, l'automne venu, à la tête d'un troupeau fortifié et décoré. Un spectacle qui a suscité une tradition populaire qui reste vivante.
Au XVIIIe siècle, mouvements élitaires et prise de conscience populaire convergent. Denis Buchs rappelle la fourniture de nombreux troupeaux gruériens aux familles princières de France. L'histoire romantique, et pourtant historique, de Pauvre Jacques, qui fut vacher au service de la soeur de Louis XVI, est particulièrement révélatrice.
L'attrait du cortège est attesté par un chroniqueur qui, en 1766, assiste au départ d'un troupeau acheté par Mgr de Choiseul.
Aussi ne s'étonne-t-on guère de voir les armaillis fribourgeois défiler à la Fête des Vignerons de Veveyet, à partir de 1819, y entonner le " Ranz des vaches ".
C'est donc à l'armailli que nous devons cette façon-fête d'effectuer la transhumance du bétail que nous appelons " montée à l'alpage ", ou plus simplement " poya ".
Poya 1916 - Paul Yerly
82x251 cm
Rafraîchie en 1975
par Roland Descloux
Un art pictural aussi
C'est dans ce climat qu'apparaîtront les premières peintures paysannes ayant pour thème la montée à l'alpage. Alors qu'elles sont désignées simplement sous le vocable de " tableaux " par leurs auteurs et leurs propriétaires, Henri Gremaud, conservateur du Musée gruérien, n'hésite pas. Il les appelle " poyas ", un terme qui a passé à la postérité.                                                               
La première poya est une oeuvre de Sylvestre Pidoux, pauvre charbonnier de Vuadens, qui vécut en Gruyère de 1800 à 1871. Maître incontesté du genre, il montre tout le cérémonial de la montée à l'alpage. Devant marchent les vaches, sonnailles au cou, suivies des génisses, du taureau et du petit bétail. Le maître armailli et ses aides dirigent les opérations. Le train du chalet, qui véhicule tout l'équipement du fromager, est en tête ou en queue du cortège..                                                                          
Le Musée gruérien, premier temple des poyas abrite un chef-d'oeuvre de Sylvestre Pidoux. Mais, confie Alain Glauser, auteur de deux ouvrages qui font référence sur la question, il est un autre " musée des poyas ". C'est un fantastique musée en plein air, situé dans quatre districts fribourgeois: la Gruyère, la Glâne, la Sarine et la Veveyse.
En 1968, lors d'un cours de répétition en Ajoie, un médecin-dentiste neuchâtelois, Alain Glauser précisément, voit sa première poya devant la ferme d'un Gruérien émigré. Depuis, il a consacré vingt ans de ses loisirs à parcourir systématiquement tous les villages fribourgeois concernés, notant et photographiant. Alain Glauser inventorie 480 poyas ainsi exposées en plein air, et plus de 300 mises à l'abri. En tout, quelque 800 poyas peintes de 1835 à nos jours.

Un grand rassemblement populaire
La Poya est aussi une vraie fête et une célébration qui a pour cadre le petit village gruérien d'Estavannens. Le 21 mai 1881, Etienne Fragnière publia un poème de dix-neuf strophes sur la montée du troupeau à l'alpage. L'harmonisation qu'en fit plus tard l'abbé Joseph Bovet le promit à la pérennité. C'est pour commémorer les 75 ans de ce poème qui chante si bien l'âme du pays que l'Association gruérienne pour le costume et les coutumes instaura la première " Poya d'Estavannens ", le dimanche 6 mai 1956. Cette " solennité triomphale ", cette fête du renouveau, connut un tel succès qu'elle fut renouvelée en 1960, 1966, 1976 et 1989.
La prochaine édition est agendée pour les 13-14 mai 2000.                                                                         
Raymond Gremaud,
président de l'Association gruérienne pour le costume et les coutumes
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L'ORIGINE DE LA POYA D'ESTAVANNENS
Comme beaucoup de belles histoires, celle de la Poya d'Estavannens commence en chansons. C'est l'idée de commémorer, en 1956, le 75e anniversaire de l'une d'elles au titre prédestiné - " La Poya " - qui suscita le projet de la première Poya d'Estavannens. Le professeur Jean Humbert rappelle ainsi l'histoire de cette chanson.
Le 21 mai 1881, l'Union - journal conservateur de l'époque - publie, sous le titre français " Le départ pour la montagne ", le premier poème patois inspiré par la montée du troupeau vers l'Alpe. Il est signé Etienne Fragnière, professeur au Collège Saint-Michel, authentique bourgeois de Fribourg, mais Gruérien par sa mère.
Le folkloriste Joseph Reichlen chercha un air approprié pour ce poème. Il le trouva sous la forme d'une mélodie soutenant une chanson pastorale en dialecte vaudois. Introduite dans les écoles en Gruyère par Pierre Bovet, le père du célèbre barde, cette chanson s'adaptait parfaitement à l'oeuvre d'Etienne Fragnière. La baptisant " La Poya ", Joseph Reichlen la publia dans " La Gruyère illustrée " en 1894.
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Un frisson dès les premiers accords
Dix ans plus tard, l'abbé Joseph Bovet, alors vicaire à Genève, harmonisa le poème en lui apportant les retouches nécessaires. La première exécution de cette version, donnée le 22 mai 1910 à Bulle par tous les chanteurs de la Gruyère sous la direction de Jules Corboz, à l'occasion de la Fête cantonale de chant, fut un triomphe.
Etienne Fragnière rapporte ainsi l'événement: " Les auditeurs de ce concert se souviendront aisément du frisson qui les a saisis dès les premiers accords, et de l'enthousiasme frémissant qui a fait lever tout l'auditoire au bout de quelques mesures. Il sembla un instant que toute l'âme de la Gruyère et du canton de Fribourg planait parmi les vibrations du chant, dans le vaste hall dressé pour les représentations de Chalamala. Les exécutants eux-mêmes furent si impressionnés que beaucoup avouèrent n'avoir pas pu retenir des larmes d'émotion. "
Une édition de plusieurs milliers d'exemplaires de " La Poya " fut écoulée en quelques jours. C'est ce succès qui détermina le chanoine Bovet à publier le fameux recueil " Nos chansons ".
Pour Jean Humbert, le plus bel éloge que l'on puisse faire de ce nouveau Ranz des vaches est le rappel de celui qui a jailli des lèvres d'un armailli: " Quand j'entends cette chanson, j'ai beau fermer les yeux, je vois toute la Gruyère et je me sens tout
attendri! ".

Pour le professeur et musicien André Corboz (fils de Jules), et pour Henri Gremaud, mainteneur des coutumes et conservateur du Musée gruérien, il y avait plus bel hommage. Ce sont eux qui ont imaginé de commémorer en 1956, le 75e anniversaire de " La Poya " par un grand rassemblement populaire dans le site idyllique d'Estavannens.

Cinq éditions bénies du dieu Soleil
Sous la houlette de l'Association gruérienne pour le costume et les coutumes (AGCC) en collaboration avec l'Harmonie d'Estavannens, la première fête de la Poya se déroula donc en 1956. Elle suscita une telle ferveur qu'on renouvela l'événement en 1960. Suivirent 1966, 1976 et 1989. Magie de la Poya! En tout, cinq éditions bénies du dieu Soleil et marquées par l'enthousiasme populaire. Le 16 novembre 1996 à Epagny, au pied de la colline de Gruyères, l'Assemblée générale de l'AGCC a donné son feu vert à une sixième édition de la Poya d'Estavannens, agendée pour les 13 et 14 mai de l'an 2000.