Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


mardi 27 janvier 2015

Transhumance hivernale en Suisse ,rencontre avec un passionné

Coopération

David Henguely ne se douche que lorsqu’un paysan le lui propose. C’est-à-dire trois à quatre fois par mois. L’odeur? «Pas de problème, ça ne dérange pas les moutons», répond-il sans se décontenancer. Les moutons, c’est toute la vie de ce berger de 36 ans. Après un été à l’alpage, sur les hauteurs  de Montreux, il redevient nomade l’hiver. «Je ne peux plus m’imaginer mener une autre vie.»

Les routes, un casse-tête

De la mi-novembre à la mi-mars, il se déplace avec son troupeau entre Lausanne et Morat, parcourant ainsi trois à quatre kilomètres par jour. «Faire passer 1200 moutons de l’autre côté de la route ou des rails de chemin de fer est un véritable défi.»
Dans son travail, le berger ne peut compter que sur l’aide de quatre moutons meneurs et de trois chiens de troupeau. Deux ânes sont également du voyage. Ils transportent la tente et le reste du matériel. 
Au milieu de la journée, le troupeau s’ébranle. C’est le moment de lever le camp. «Pour les animaux, chaque journée se déroule au même rythme, explique le berger. Marcher, brouter, se reposer.» Des besoins qui semblent élémentaires mais que les moutons ne peuvent satisfaire que grâce au berger. C’est lui qui connaît les meilleurs pâturages et les meilleurs endroits pour se reposer.
Soudain, David Henguely s’arrête. «Attendez, j’entends un mouton qui tousse!» Moins de deux minutes plus tard, il a repéré l’animal: « Celui-là, on va le ramener à son propriétaire», décide-t-il.

Berger par passion

Le propriétaire en question, Jean-Paul Peguiron, achète les animaux en automne, au retour de l’alpage. Un mouton pèse alors une trentaine de kilos. C’est lorsqu’il atteint 40 kilos et qu’il est prêt à être abattu qu’il sera vendu. «On ne peut pas parler chez David de travail, mais de passion, souligne Jean-Paul Peguiron. Moi, je suis trop nerveux avec les animaux.» 
Le berger n’est pas toujours calme lui non plus. Surtout quand un mouton lorgne vers son casse-croûte. Il en repousse justement un sans ménagement avec un «ça, c’est pour moi!» Quitte à lui en donner quand même un peu après.

Transhumance

Au-delà du romantisme

Une tradition utile
Selon le président de la Fédération suisse d’élevage ovin German Schmutz, quelque dix-huit bergers sont actuellement en déplacement avec leurs troupeaux. Dans les régions de montagne où vivent plus des deux tiers du cheptel ovin, les éleveurs n’arrivent pas à engraisser leur bétail en hiver. En outre, les paysans de plaine sont contents que leurs pâturages soient exploités. L’herbe de printemps est de meilleure qualité. «Il n’existe pratiquement pas de mode de détention plus respectueux de l’espèce», affirme German Schmutz. Les moutons ne souffrent ni des gelées ni de la neige: «Ils se sentent bien dehors, à condition d’être protégés du vent. S’ils ont le choix, ils restent à l’extérieur.»

lundi 26 janvier 2015

Tout savoir ou presque sur le mouton dans le Monde



Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille desbovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L'animal jeune est l'agneau (féminin : agnelle), la femelle est la brebis et le mâle est le bélier.
Le mouton est l'un des premiers animaux à avoir été domestiqué par l'homme et il est surtout apprécié pour son lait (fabrication de fromages), sa viande, sa peauavec laquelle est préparé un cuir appelé « basane » et sa laine. La laine de mouton, la fibre d'origine animale la plus utilisée, est généralement récoltée par une coupe, la tonte, réalisée avec des forces ou, plus couramment, avec une tondeuse électrique. Cette laine est ensuite lavée, cardée, filée et tissée, ou bien feutrée.
C'est un mammifère ruminant qui est présent aujourd'hui surtout sous sa forme domestiquée, bien que six espèces sauvages existent toujours. À l'instar de tous les ruminants, les moutons sont des ongulés marchant sur deux doigts (Cetartiodactyla). Ils descendent très probablement d'un mélange de sous-espèces de l'espèce de mouflon sauvage (Ovis gmelini ou Ovis orientalis) la plus occidentale, à 54 chromosomes, originaire du Moyen-Orient.
Les moutons sont élevés dans le monde entier et ont joué un rôle central dans de nombreuses civilisations. À l'heure actuelle, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, laPatagonie et le Royaume-Uni sont les principales régions consacrées à cetélevage.
Animal clé dans l'histoire de l'agriculture, le mouton a profondément marqué la culture humaine. Les moutons sont souvent associés aux scènes champêtres. Le mouton figure dans de nombreuses légendes, comme la Toison d'or et dans les grandes religions, en particulier les religions abrahamiques. Dans certains rites, les moutons sont utilisés comme animaux de sacrifice, notamment chez lesmusulmans lors de l'Aïd el-Kebir.

LA SUITE :   http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouton

mercredi 21 janvier 2015

Des Moutons de Couleurs dans les Prairies, le Reve Fou de Gray Malin

Des Moutons de Couleurs dans les Prairies, le Reve Fou de Gray Malin


Voir des moutons blancs, plus rarement noirs est encore chose aisée dans nos sociétés – bien que le mouton noir fasse référence à une entité dérangeante dans un groupe – qu’il est facile de dénombrer aussi dit-on à un enfant, une personne qui n’arrive pas à trouver le sommeil « Compte les moutons ». 
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L’HEURE EST AU CAMOUFLAGE

Le troupeau de moutons de ce lundi matin n’est ni le résultat d’un délire Photoshop, ni celui d’un rêve des plus fou mais le parfait produit de la réalité. Et c’est le photographe Gray Malin passionné de couleurs qui nous avait déjà fait prendre une hauteur certaine pour visiter les plus belles plages du monde et admirer ses tableaux artistiques au décor naturel, l’auteur de ce spectacle abracadabrantesque.

DES MOUTONS À CINQ PATTES

Mais ces moutons australiens pourraient fort bien être qualifiés de moutons à cinq pattes. En effet il y a quelques années un gardien de moutons écossais excédé de constater chaque matin la diminution de son cheptel en raison de vols successifs avait eu l’idée de peindre son troupeau, histoire de décourager définitivement les auteurs de tels larcins. Cette image forte, en technicolor, aux frontières du surréalisme, trottait depuis dans la tête du photographe, le plongeant à chaque fois dans un monde surréel où par exemple un mouton de couleur rouge paissait tranquillement dans de verts pâturages, une scène inimaginable par des esprits cartésiens, y compris dans les rêves les plus fous.
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ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ POUR PROTÉGER LE CHEPTEL

Ce dernier intitule son projet « The Dream Series » et des moutons aux toisons rouge, violette, verte ou jaune évoluant dans des prairies peuvent alors de nouveau profiter de l’herbe verte. Pour appliquer cette teinture végétale non toxique qui se rince à l’eau, Gray a collaboré avec des spécialistes, experts et autres éleveurs de moutons australiens.
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On trouve dans la langue française une expression symbolique que l’on doit à Rabelais faisant allusion à l’instinct grégaire des moutons, à savoir lorsque l’on adopte un comportement de moutons de Panurge, le mouton comme l’homme préférant rester au sein de l’entité groupe et ne sortant jamais pour ne pas risquer de se mettre en danger. Son entourage lui donne ainsi la conduite à suivre, lui dictant ses opinions, le sentiment de sécurité prévalant sur tous les autres. Enfin 20 % des recettes de ce projet photographique “The Dream Series” ira à la fondation Make a Wish permettant aux enfants malades de réaliser leurs rêves. La série de photos quant à elle est disponible ici.

mardi 13 janvier 2015

De la nécessité d’une surveillance des troupeaux de ruminants en vue de la détection de la fièvre Q en France

De la nécessité d’une surveillance des troupeaux de ruminants en vue de la détection de la fièvre Q en France

L’Académie Vétérinaire de France,

Rappelle :

- que la fièvre Q est une maladie transmissible due à une bactérie pathogène, Coxiella burnetti, qui sévit à l’état enzootique en France, dans les troupeaux de bovins et de petits ruminants, chez lesquels elle se caractérise surtout par des avortements et des métrites;
- qu’il s’agit d’une zoonose transmissible par la voie respiratoire et éventuellement digestive, l’homme étant particulièrement sensible lors d’un état d’immunodépression ;
- que son agent causal, très résistant à la dessiccation, peut survivre plusieurs semaines dans l’environnement régulièrement contaminé par les milliards de germes mis en suspension lors de chaque avortement ou encore se retrouver dans le lait ;
- que la fièvre Q n’est actuellement reconnue ni comme une maladie à déclaration obligatoire, ni comme une maladie légalement contagieuse ( M.L.C.).

Considérant :

- que depuis plusieurs années, dans plusieurs départements français, 5 à 40% des troupeaux d’ovins, de caprins et/ou de bovins testés ont été reconnus infectés, la proportion d’animaux contaminés pouvant dépasser 60% dans certains troupeaux ;
que des cas de contamination humaine directe ou indirecte ont été observés, notamment chez des éleveurs ou des personnels de laboratoire, provoquant des troubles respiratoires, cardiaques, hépatiques, etc..., ainsi que des avortements chez la femme ;
- que les laboratoires vétérinaires départementaux ou régionaux disposent d'outils et de méthodes de diagnostic agréés pour la recherche de la fièvre Q et qu’ils constituent, de ce fait, le relais essentiel entre le terrain et les organismes nationaux de recherche et de référence (CNR);
- que ce réseau de surveillance, malgré sa qualité, n'est pas suffisamment mobilisé ni sollicité en vue du contrôle des troupeaux suspects ;
- que les vétérinaires praticiens et les éleveurs sont insuffisamment alertés de la menace épidémiologique et zoonotique;

- que l’étiologie des avortements des ruminants doit toujours être déterminée avec précision - même dans le cas des petits élevages familiaux susceptibles d’échapper aux contrôles sanitaires- afin que puissent être prises les mesures sanitaires qui s’imposent.

Estime en conséquence :

- qu’il existe actuellement une menace avérée de contamination de l’homme par l’agent de la fièvre Q, - que le risque peut être grand de ne pas déceler à temps chez l’animal des cas sporadiques, voire enzootiques, de cette maladie classée « zoonose importante » par l’Institut National de Veille Sanitaire (INVs);
- que les pouvoirs publics doivent en conséquence prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé animale et la santé humaine.
Recommande :

- que la fièvre Q et son agent fassent l’objet d’une recherche permettant d’apprécier leur réel impact dans les troupeaux des ruminants en France ;
- que les résultats de cette recherche soient rassemblés dans un bilan annuel national qui permette de suivre l’évolution de la maladie dans le cadre plus général des politiques sanitaires française et européenne ;
- que les vétérinaires praticiens et les éleveurs, ainsi que les collectivités locales, soient informés et conscients des risques que cette maladie représente pour la santé publique ;
- que la forme clinique de la fièvre Q soit reconnue comme une maladie animale à déclaration obligatoire afin de mieux suivre son évolution et de protéger la santé humaine et animale en France.

Avis de l’Académie Vétérinaire de France adopté le 10 janvier 2008, à l’unanimité des membres présents, moins une voix.

http://academieveterinaire.free.fr/avis.html

J.P. Euzéby : Dictionnaire de Bactériologie Vétérinaire 
COXIELLA BURNETII
Aussi bien chez l'homme que chez les animaux, après une infection inapparente ou cliniquement exprimée, Coxiella burnetii peut induire des infections persistantes généralement asymptomatiques. Un phénomène analogue est observé
in vitro et les cultures cellulaires peuvent rester infectées durant des mois ou des années à condition de renouveler régulièrement le milieu de culture.

Les organes et tissus hébergeant les bactéries persistantes (sous la forme de variants de petite taille ou de pseudo-spores ?) sont mal connus mais, après infections expérimentales ou naturelles, une persistance a été mise en évidence dans le foie, la rate, les reins, le cerveau, les testicules et les vésicules séminales chez le cobaye ;
dans le foie, la rate, les reins, les nœuds lymphatiques, l'intestin et la moelle osseuse chez le mouton ; dans les cellules mononucléées du sang, le foie et la moelle osseuse chez l'homme.

Chez les femelles en gestation et chez la femme enceinte, la multiplication de Coxiella burnetii est réactivée et de fortes concentrations de germes sont observées dans le placenta et dans les glandes mammaires. 
Les valvulopathies, le développement d'anévrisme vasculaire, la pose de prothèse vasculaire, les hémodialyses, les états d'immunodépression sont également des facteurs impliqués dans les mécanismes de réactivation.

Pouvoir pathogène pour les animaux

Chez les vertébrés domestiques, l'infection à Coxiella burnetii est souvent inapparente mais, au moins chez les ruminants, elle peut être associée à de l'infertilité, à une diminution du poids des nouveau-nés, à des avortements, à de la mortalité néonatale ou à des mises bas prématurés.
L'infertilité et la naissance de nouveau-nés chétifs (avortements en fin de gestation) sont principalement observées chez les bovins. D'autres formes ont été décrites : pneumonies, métrites, conjonctivites, arthrites.
Les avortements, décrits chez les petits ruminants, sont des avortements tardifs dont la fréquence est très variable au sein d'un troupeau. Le rôle étiologique de Coxiella burnetii n'est pas véritablement démontré car la bactérie est également présente dans les placentas et les fœtus lors de mises bas normales. 
Toutefois, il est généralement admis que les animaux nouvellement infectés présentent une tendance à l'avortement. 
Lors des gestations ultérieures, les animaux restent excréteurs mais n'avortent plus.
Chez le chien, la fièvre Q a été rendue responsable de cas de mortinatalité.

Expérimentalement, l'infection peut être transmise à des animaux de laboratoire : souris, cobayes, rats, hamsters, lapins, singes... Chez ces animaux, l'infection peut être asymptomatique ou se traduire par de la fièvre ou par la formation de granulomes voire même être mortelle lorsque l'inoculum est important.

Pouvoir pathogène pour l'homme

Dans la majorité des cas, l'infection par Coxiella burnetii demeure asymptomatique et sur 100 individus infectés seuls 40 présentent des signes cliniques. Même lorsqu'elle est cliniquement exprimée, la fièvre Q évolue le plus souvent sous une forme modérée si bien que l'hospitalisation ne concerne en moyenne que 2 à 4 p. cent des malades.
Après une incubation de une à trois semaines, la fièvre Q évolue sous une forme aiguë ou sous une forme chronique. Les formes chroniques sont les plus graves et elles sont plus fréquentes chez les patients immunodéprimés (infections par le virus HIV, cancers, traitements immunosuppresseurs) ou souffrant d'une valvulopathie ainsi que chez les femmes enceintes.

La fièvre Q aiguë se traduit soit par des signes cliniques non spécifiques évoquant une grippe (fatigue, fièvre, frissons, céphalées, arthralgies) soit par des pneumonies atypiques accompagnées parfois de détresse respiratoire soit par des signes d'atteinte hépatique (augmentation des enzymes hépatiques, parfois hépatomégalie, rarement jaunisse). Des myocardites, des péricardites, des méningo-encéphalites ou des éruptions cutanées sont parfois observées.
Certains malades présentent à la fois de la fièvre, des signes hépatiques et des signes pulmonaires. Dans tous les cas, le pronostic des infections aiguës est bon, 
les symptômes régressent en deux à trois semaines et la mortalité est inférieure à 1 p. cent.
La fièvre Q chronique qui peut se produire plusieurs mois ou années après une infection aiguë, se définit par une évolution clinique d'une durée supérieure à six mois et par la présence d'IgG ou d'IgA dirigées contre les antigènes des bactéries en phase I. Elle se traduit principalement par des endocardites (généralement fatale en l'absence de traitement) chez des sujets souffrant de lésions valvulaires auxquelles peuvent être associées des hépatites chroniques. Plus rarement, on note des infections sur anévrisme vasculaire ou sur prothèse vasculaire, des ostéomyélites chroniques,
des ostéo-arthrites chroniques, des infections pulmonaires chroniques, des hépatites sans endocardite ou un syndrome de fatigue chronique. Le pronostic des formes chroniques est grave et le taux de mortalité peut atteindre 15 p. cent.


Chez les femmes enceintes, la fièvre Q peut provoquer une placentite et conduire à des naissances prématurées, à des avortements ou à des morts in utero.
En France, la fièvre Q de la femme enceinte semble être un véritable problème de santé publique. Ainsi, dans la région de Martigues, l'incidence de l'infection 
a été estimée à 1 cas pour 540 grossesses soit une incidence nettement supérieure à celle de la toxoplasmose, de la listériose ou de la rubéole. 

http://www.bacterio.cict.fr/bacdico/cc/coxiella.html

http://www.maladies-a-tiques.com/Transplantation.htm

Prévention du risque

Gestion française de la Fièvre Q

Dans les suites immédiates de l'épidémie de Briançon, l’Agence française du Sang (AFS) avait cessé toute collecte et mis en quarantaine les produit sanguins issus de la région.
Un contrôle sérologique de la sérothèque des donneurs avait été réalisé par le CNR, sur les dons effectués depuis le début de l’épidémie.
Sur 620 échantillons contrôlés, 93 étaient positifs (séroprévalence de 15 %), dont 22 correspondaient à une fièvre Q évolutive, possible ou probable (soit 3,5 %). Douze témoignaient d’une conversion récente (inférieure à 2 ans) et 59 d’un contact ancien. Les produits déjà distribués avaient fait l’objet d’une enquête : 11 patients avaient reçu une transfusion, dont 4 avaient pu être contrôlés, tous négatifs.

l'arrêté du 18 mars 1994 relatif à l'hygiène de la
production et de la collecte du lait, et la note de service du
10 février 1997, modifiée le 22 janvier 2003, réglementent la
conduite à tenir par les fabricants de fromage au lait cru
titulaires d'une marque de salubrité communautaire lorsque
leurs cheptels sont atteints de FQ.

Réglementation de la Fièvre Q :
A.M. 6 août 1985 : livraison du lait cru à partir d'étables
bovines sans cas clinique de fièvre Q depuis au moins un an.
A.M. 18 mars 1994 : le lait cru provient d'animaux sans
symptômes de maladies contagieuse transmissible à l'homme.

N.S. 10 février 1997, modifiée le 22 janvier 2003 et par la
note de service du 10 février 2004 :
" - Le lait des animaux avortés ne doit pas être utilisé en vue
de la collecte, du traitement, de la transformation et de la
vente en vue de la consommation humaine.

- Le lait provenant des autres animaux peut être utilisé en
vue de la transformation. Toutefois, conformément à
l’article 14 point 8 du règlement (CE) n°178/2002,
 s’il
existe des raisons de soupçonner que les produits laitiers
issus de l’exploitation sont dangereux, une pasteurisation
systématique du lait à 72°C pendant 15 secondes, ou tout
barème temps/température d’effet au moins équivalent est
nécessaire. Ce peut être le cas notamment si un lien
épidémiologique est soupçonné entre la consommation de
produits et des cas humains de fièvre Q
- Inciter l'éleveur à adhérer à un programme sanitaire dont le
but idéal serait le renouvellement complet du cheptel".
Cette réglementation prend en compte le fait que ni la
vaccination, ni le traitement par les tétracyclines ne
permettent d'éradiquer le portage et l'excrétion
intermittente de Coxiella bumettii

Sont concernés tous les établissements dans lesquels la nature de l’activité peut conduire à exposer les travailleurs à des agents biologiques. 
Les principes réglementaires de prévention liés au risque biologique sont basés sur les principes généraux de prévention (article L. 230-2 du code du travail) : évaluation des risques, suppression et limitation de l’exposition.
L’employeur est responsable de la protection de ses salariés exposés au risque biologique.
Il lui appartient :
- d’évaluer le risque
Il s’agit, en l’occurrence, de déterminer la nature, la durée et les conditions de l’exposition des travailleurs pour toute activité susceptible de présenter un risque d’exposition (art. R.231-62 du code du travail).
- de limiter l’exposition au risque
Lorsque la nature de l’activité le permet, l'exposition au risque (déterminée en fonction de l’évaluation réalisée) doit être évitée.
Lorsqu’elle ne peut être évitée, elle doit être réduite en prenant un certain nombre de mesures (limitation du nombre de travailleurs exposés, adoption de mesures de confinement, signalisation, mesures d’hygiène réduisant la dissémination de l’agent biologique hors du lieu de travail), et par la mise en place de protections collectives ou individuelles.
Le chef d’établissement doit former et informer les salariés et leurs représentants.
La liste des salariés exposés aux agents de catégorie 3 et 4 doit être établie et conservée 10 ans. {coxiella burnetii 3}
- mettre en place une surveillance médicale
Concernant la surveillance médicale le médecin du travail peut prescrire des mesures ou investigations de prévention en fonction des pathologies observées chez les travailleurs qu’il surveille.
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2006.06-26.1.pdf

La fièvre Q est caractérisée par son polymorphisme clinique, l'atteinte neurologique a parfois été décrite. 
Au cours de la fièvre Q aiguë, les manifestations neurologiques , mentionnons la méningite aseptique, une encéphalite ou une encéphalomyélite, et la neuropathie périphérique.
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La valeur du suivi après l'infection aiguë de la fièvre Q.

Il s'agit d'un rapport de cas d'un de 53 ans vieille femme impliquée dans une éclosion de fièvre Q, en qui l'endocardite de la fièvre Q a été diagnostiquée 18 mois après l'infection aiguë de la fièvre Q. 
Au moment du diagnostic, elle était totalement asymptomatique et sans dépistage de la fièvre Q chronique,,,,,,,,,,
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Q endocardite fièvre avec de multiples complications d'organes
Le syndrome de fatigue post-infection à la suite de la fièvre Q. 
Chronic fatigue syndrome after Q fever. 
Q infections ostéo-articulaires fièvre: quatre nouveaux cas et une revue de la littérature. 
Alithiasique cholécystite aiguë associée à une fièvre Q 
La fièvre Q et lymphadénopathie
L'endocardite due à Coxiella burnetii 
le cas d’une pneumopathie à Coxiella burnetii
La pneumonie de la fièvre Q aiguë
Une forme grave de fièvre Q Coxiella burnetii; Péricarde; Foie
Méningoencéphalite au cours d'une fièvre Q
Mononévrites multiplex causée par Coxiella burnetii infection (fièvre Q).
Troubles du comportement et anomalies à l’IRM cérébrale révélateurs d’une fièvre Q
Fièvre Q et syndrome des antiphospholipides
Spondylodiscite à Coxiella burnetii (fièvre Q) sous anti-TNF
Une fièvre Q révélée par une méningoencéphalite suivie d'une endocardite
Fièvre Q aiguë et hydrocèle testiculaire
Manifestations extrapulmonaires de la fièvre Q aiguë
Fièvre Q, insuffisance aortique, hypersplénisme et composant monoclonal
Fievre Q a debut meninge avec pericardite.
Érythème noueux et fièvre Q
Fièvre Q et risque transfusionnel
Rupture d'anévrisme hépatique révélant une fièvre Q chronique
Abcès splénique au cours d'une fièvre Q chronique en l'absence
d'endocardite
Pseudo-anévrisme aortique sous-rénal à Coxiella burnetii
MANIFESTATIONS OPHTALMOLOGIQUES DE LA FIEVRE Q //FIEVRE Q

Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à la Naissance Infection et grossesse (item 20)

IX. Fièvre Q et grossesse : Docteur, de quoi s'agit-il ?

La fièvre Q, due à une bactérie intracellulaire stricte Coxiella burnetii, au cours de la grossesse humaine à été récemment décrite.
Il s'agit d'une forme sévère de fièvre Q du fait du terrain sur lequel elle survient (immunodépression liée à la grossesse) et surtout de ses conséquences foetales, puisque non traité dans on assiste dans 80% à une mort foetale.

Par ailleurs, il existe un risque important de contamination du personnel de la salle d'accouchement par des aérosols infectés. 
En l'absence de traitement correct, les rechutes lors des grossesses ultérieures sont fréquentes (chez l'homme,C.burnetii a été isolée du placenta d'une femme enceinte deux ans après un épisode de fièvre Q aiguë),d'où la nécessité de proposer à la patiente un traitement antibiotique prolongé pendant nonseulement toute la grossesse mais aussi plusieurs mois dans le post-partum.
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36èmes ASSISES NATIONALES DES SAGES-FEMMES MARSEILLE 21, 22, 23 mai 2008
extrait du COMPTE-RENDU SCIENTIFIQUE

CONSEQUENCES OBSTETRICALES

C. burnetii a été mis en évidence dans le placenta d’animaux infectés, dans le liquide amniotique de bovins et a été décrit comme étant responsable d’avortements, de retard de croissance intra-utérin (RCIU) et d’accouchement prématuré chez la brebis, la chèvre et la souris. 
Chez la femme enceinte, comme chez les autres mammifères infectés par C. burnetii, la bactérie va coloniser l’utérus, le placenta et les glandes mammaires et s’y multiplier.
C. burnetii a également été mis en évidence dans le placenta de femmes enceintes 
infectées et dans les viscères foetaux, démontrant ainsi la possibilité d’une infection transplacentaire 
L’analyse de cas a permis de démontrer que la fièvre Q pendant la grossesse est une cause significative de morbidité et de mortalité foetale. 
Ainsi, elle peut entraîner un avortement spontané, un RCIU, un oligoamnios, un mort foetale in utéro (MFIU) ou encore un accouchement prématuré. 
De telles complications ont été respectivement observées dans 13.5 %, 27 %, 10.8 %, 27 %

SUIVI DES PATIENTES ET GROSSESSES FUTURES

Du fait du risque de développer une fièvre Q chronique, les femmes enceintes ayant une fièvre Q aigue doivent bénéficier d’un suivi sérologique rapproché et régulier
Dans le post-partum, un suivi clinico-sérologique est indiqué pour les mêmes raisons. Du fait du risque d’endocardite, la découverte de la persistance d’un profile sérologique de fièvre Q chronique fait indiquer un traitement d’éradication (association de Doxycycline et
d’Hydroxychloroquine).

La réactivation de l’infection à C. burnetii est à craindre lors d’une grossesse suivante.

Ainsi, toute femme ayant un antécédent de fièvre Q doit bénéficier d’un suivi sérologique mensuel maintenu pendant toute la durée de sa grossesse.

PREVENTION

Tout comme les patients immunodéprimés et ceux porteurs d’une valvulopathie, les femmes enceintes devraient éviter toute situation et comportement à risque. Ainsi, le contact avec des animaux de ferme comme le bétail, les moutons, les chèvres et en particulier ceux ayant mis bas récemment doit être évité.
Comme les autres mammifères, les femmes enceintes infectées par C. burnetii excrètent la bactérie dans les produits de la délivrance et dans le lait.

De ce fait, l’accouchement d’une femme atteinte de fièvre Q expose le nouveau-né, le personnel médical et paramédical et les proches à un risque important de contamination et impose certaines précautions.
La salle d’accouchement doit être tenue fermée et soigneusement décontaminée après
utilisation. 

Toutes les personnes impliquées doivent porter des gants et un masque et prendre de grandes précautions lors de la manipulation du placenta.
Enfin, du fait du risque de passage de C. burnetii dans le lait, l’allaitement maternel est contre-indiqué chez toutes les femmes ayant présenté une fièvre Q pendant leur grossesse.

CONCLUSION

Pendant la grossesse, la fièvre Q peut être responsable de graves complications materno-foetales et est d’autant plus grave qu’elle survient précocement. 

Elle expose l’enfant à naître au risque d’avortement spontané, de RCIU, d’oligoamnios, de MFIU et d’accouchement prématuré. La survenue d’une complication obstétricale et en
particulier d’une MFIU est liée avec la présence d’une infection placentaire. 

Pour la femme enceinte, la fièvre Q expose au risque de forme chronique de la maladie.

Le traitement prolongé par Co-trimoxazole permet de prévenir l’infection placentaire, la survenue d’une complication obstétricale et surtout d’une MFIU. Il est également d’un 
réel avantage pour la mère en prévenant l’apparition d’une fièvre Q chronique. Il doit être prescrit à toute femme enceinte atteinte de fièvre Q.
Le dépistage de la fièvre Q doit être systématiquement envisagé chez les patientes ayant un ou plusieurs facteurs de risque d’exposition à C. burnetii, mais aussi chez celles qui sont atteintes d’une valvulopathie.

[url] http://www.cerc-congres.com/20080521_AssisesSF/CR_Marseille_2008.pdf[/url]


Pour bien démarrer la prochaine saison d'alpage.....

Un Syndicat des Gardiens de Troupeaux se crée en Isère

Contactez le Syndicat des Gardiens de Troupeaux de l'Isère pour obtenir toutes les informations utiles et indispensables ,afin de faire une bonne saison en alpage ,avec un contrat en bonne et due forme et être payé en rapport de vos : expérience ,formation ,ancienneté et compétences.
Même si vous alpez dans un autre département ou région ,ces conseils sont valables en tant que législation du Travail pour toute la France ,avec quelques différences cependant selon les Conventions Collectives locales.

Vous aurez aussi la grille de salaires en vigueur pour 2015.

Bonne saison à tous !

Pour défendre l'intérêt collectif de leur profession, des bergères et bergers de l'Isère ont créé le Syndicat des Gardiens de Troupeaux (SGT38) au printemps 2013. La volonté du syndicat est de travailler sur le statut du métier de berger, en prenant appui sur le droit du travail et en s'appliquant à le faire respecter.
SGT-Contact : 04 76 32 00 53

Communiqué : Un syndicat des gardiens de troupeaux se crée en Isère

Dans les métiers du pastoralisme, l’engagement syndical est rare si ce n’est absent. Dans les années 70, il exista un syndicat de bergers dans les Bouches-du-Rhône. Il n’a pas survécu à la pression patronale.

La volonté du Syndicat des gardiens de troupeaux de l’Isère (SGT 38) est de travailler sur le statut de la bergère et du berger, en s’appuyant sur le droit du travail et en s’appliquant à le faire respecter. 

En étudiant le Code rural et le Code du travail, il apparaît aux membres du SGT 38 qu'il existe des moyens de fonder le statut de la bergère et du berger salarié de groupement pastoral sur le type de contrat de travail. Le but est de sortir les bergères et les bergers salariés d’une précarité liée à leur contrat de travail à durée déterminée à caractère saisonnier, par l’adoption d’un contrat de travail à durée indéterminée adapté à leur situation.

Sans entraîner des surcoûts salariaux pour les employeurs, préciser le statut de la bergère et du berger salarié par l’application du Code du travail, par l’élaboration d’un référentiel des compétences du métier de la bergère et du berger, par l’engagement des bergères et des bergers dans une performance zootechnique, pastorale et écologique, par l’amélioration des conditions de travail, de logement et d’équipement et par l’adaptation de la formation continue ou initiale, a pour finalité de pérenniser le métier de bergère et de berger. En rendant le métier plus attractif et en favorisant la reconnaissance des savoir-faire, il s’agit d’améliorer le dialogue professionnel entre les bergères et les bergers salariés et ceux qui les emploient et d’induire une fidélisation des bergères et des bergers.

Le SGT 38 est né de l’initiative de plusieurs membres de l’Association des bergers de l’Isère (ABI). L'ABI est née en 1984 et poursuit de manière dynamique ses objectifs en matière de rencontres entre les bergères et les bergers, de formations (par exemple, elle participe à l’organisation, avec la Fédération des alpages de l‘Isère, d’une formation continue de trois jours chaque mois de mai depuis 1999 et d’autres formations au cours de l’année : informatique, homéopathie, sauveteur secouriste du travail...), de présentation du métier au public scolaire, collégien, étudiant et professionnel, et enfin en matière de recherche d'emploi. Les contacts sont ceux du président (04 76 32 00 53, 04 76 34 31 85 en estive), des secrétaires (06 76 89 14 09 et 06 03 88 88 61), du trésorier (06 83.06.79.61).

Le métier de bergère et de berger est très diversifié dans le département de l'Isère qui compte près de 300 alpages dont une centaine organisés en groupements pastoraux. Le travail des gardiens de troupeaux concerne le gardiennage d'ovins (parfois laitiers), de bovins (génisses, vaches allaitantes) et même de vaches laitières en Chartreuse. Les alpages s'échelonnent de moins de mille mètres d'altitude à plus de 2500 mètres d'altitude, sur des massifs à roches calcaires (Vercors tabulaire et sec, Chartreuse plus accidentée et arrosée) ou à roches métamorphiques (Oisans, Belledonne très humide).

Les bergères et les bergers sont jeunes. Ils et elles ont souvent des bons niveaux de formation (Bac + 3, voire plus). Les femmes sont bien représentées, y compris sur les alpages bovins. Ils et elles montent souvent en famille sur leur lieu d'estive. Les contrats de travail sont à durée déterminée saisonniers, sauf sur un seul alpage où un contrat à durée indéterminée lie le berger à un groupement pastoral depuis vingt et un ans.

Les contrats de travail des bergères et des bergers de l’Isère s'appuient sur la nouvelle Convention collective des productions et travaux agricoles de l'Isère du 30 novembre 2012, dans laquelle ne figure aucune spécificité du métier de bergère et de berger, contrairement aux conventions collectives agricoles de l'Ariège, des Hautes-Alpes et de Savoie, où les conditions du métier de bergère et de berger sont fixées dans des avenants.

La question du contrat de travail est cruciale. Elle engage les bergères et les bergers d’une part, et les éleveuses et les éleveurs d’autre part dans une relation de travail qui, dans l’intérêt du troupeau et des alpages, devrait être valorisante pour les deux parties. Un contrat de travail respectant le Code du travail est le gage d’une relation saine pouvant s’inscrire dans la durée.

Michel Didier,
président de l’Association des bergers de l’Isère.

mardi 6 janvier 2015

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