Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


jeudi 25 décembre 2014

La tremblante du mouton, un risque infectieux potentiel pour l’homme

La tremblante du mouton, un risque infectieux potentiel pour l’homme

Le prion responsable de la tremblante du mouton pourrait-il infecter l’homme ? Une étude portant sur des souris « humanisées » suggère qu’un tel franchissement de la barrière d’espèce par cet agent, équivalent pour les ovins de la maladie de la vache folle, est possible. Cette première démonstration expérimentale, réalisée par une équipe européenne dirigée par Olivier Andréoletti (INRA, école vétérinaire, Toulouse), ne prouve pas que des humains aient déjà été infectés par ce prion, mais elle plaide pour la prise de mesures de précaution.

Olivier Andréoletti et ses collègues avaient déjà utilisé, comme modèle d’étude du franchissement de la barrière d’espèce, des souris exprimant une protéine prion non pathogène possédant la même séquence caractéristique que celle de l’homme. Ce modèle s’était montré sensible à l’infection par le prion responsable de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle). Le prion s’était révélé capable de franchir la barrière d’espèce, qui interdit en principe qu’un agent infectieux pathologique le soit pour d’autres. Il a pu provoquer chez l’homme ce que l’on a appelé le nouveau variant de la maladie ce Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ).

Pathologie neurodégénérative

Apparue en 1996 en Grande-Bretagne, cette pathologie neurodégénérative mortelle résulte du repliement anormal de la protéine prion, présente dans le cerveau des mammifères. Apparentée à une forme dite « sporadique », plus fréquente, de la maladie, elle est liée à la consommation de la viande de bovins nourris avec des farines animales et atteints de l’ESB. Environ deux cents personnes ont développé la maladie, essentiellement au Royaume-Uni, et vingt-cinq en France. Quasiment toutes sont mortes.
Publié en ligne, mardi 16 décembre, par la revue Nature Communications, le travail de l’équipe d’Olivier Andréoletti a testé sur son modèle de souris humanisée le prion responsable de la pathologie chez les petits ruminants, la tremblante. Les chercheurs ont inoculé directement dans le cerveau de souris humanisées une dose élevée de prion de la tremblante du mouton. Le cerveau des souris qui avaient survécu au moins cinq cents jours a été prélevé et des extraits d’un mélange de ces cerveaux a été inoculé, toujours par voie intracérébrale, à un autre lot de souris humanisées.

Efficacité de transmission

Après ce deuxième passage, le prion ovin pathologique apparaît doté d’une efficacité de transmission du même ordre de grandeur que celle du prion bovin. De plus, le prion qui se propage partage les mêmes critères génétiques et la même expression clinique que l’agent de la forme sporadique de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
« Deux interprétations sont possibles, explique Olivier Andréoletti : soit il existe un lien entre les formes sporadiques et le prion de la tremblante du mouton, soit en forçant le prion de la tremblante du mouton à franchir la barrière d’espèce, on le fait évoluer vers la forme la plus adaptée à l’infection humaine. A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas trancher entre ces deux hypothèses, qui ne s’excluent pas. »

Cas sporadiques

A la lumière de ces résultats, de nouvelles études épidémiologiques semblent nécessaires afin de reprendre les données et d’identifier des cas qualifiés de sporadiques qui seraient susceptibles d’être liés au prion de la tremblante du mouton. La difficulté est que la durée d’incubation de cette maladie s’étend sur plusieurs décennies après la consommation d’une viande porteuse du prion pathologique.
« Certaines mesures de précaution paraissent en tout cas s’imposer, remarque Oliver Andréoletti. Cela inclut la poursuite du suivi épidémiologique chez l’homme et des examens chez les animaux présentant les signes de la tremblante. Surtout, au moment où certains parlent de lever l’obligation deretirer du marché alimentaire les matériaux à risque spécifiés, il est indispensable de la maintenir. »
Les matériaux à risque spécifiés sont les tissus et les abats – yeux, cerveau et moelle épinière – dans lesquels se concentre le prion pathologique. Leur retrait a été mis en place à l’échelle européenne en 2001.

dimanche 21 décembre 2014

Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique ! | Confédération Paysanne

Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique ! | Confédération Paysanne

MOBILISATION

Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique !

A Privas, transhumance urbaine avant l'occupation de la DDT


17.12.2014 Toute la journée, la Confédération paysanne était mobilisée, à Privas (07), Vitré (35) et Cahors (46) pour réclamer la levée de l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants, et le libre-choix des éleveurs de leur manière d'identifier leur troupeau. Le blocage de la production de puces électroniques à Vitré, l'occupation de la DDT à Privas et la mobilisation à Cahors ont permis d'obtenir enfin des avancées sur ce dossier crucial, symbolique de l'industrialisation de l'agriculture.

Dès 2015, il suffira de faire la preuve d'une traçabilité (par exemple avec des boucles classiques) pour que les animaux d'un troupeau soient comptabilisés. Les éleveurs n'auront donc plus à subir la perte de leurs aides européennes liées à leur chargement animal (ICHN*MAE*, aide bio), qui s'ajoutait à la perte de l'aide ovine/caprine. Cette décision implique donc de reconsidérer le cas des éleveurs sanctionnés cette année. Ce sera chose faite.
Sur le volet sanitaire, en Ardèche, où la DDCSPP faisait du zèle, le préfet s'est engagé à ne plus prononcer d'interdiction de mouvement ou de vente de fromage, dans la mesure où cela ne se fait pas ailleurs. La première semaine de janvier, un rendez-vous au ministère doit permettre de faire de cet engagement une position nationale pour rompre définitivement le lien entre identification électronique et sanctions sanitaires.
Après des années de lutte sur le terrain, la mobilisation a enfin payé ! Ces décisions démontrent clairement que le ministère a pris conscience que l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants est entièrement déconnectée de la réalité des éleveurs. Il faut donc désormais passer le dernier pas, qui se joue au niveau européen : laisser le libre choix à l'éleveur de son mode d'identification !

samedi 13 décembre 2014

Agneau de Pays Noir du Velay

Agneau de Pays Noir du Velay à Villevocance Chez Mon Fermier

La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local

La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local sur zoomdici.fr (Zoom43.fr et Zoom42.fr)

La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local

La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local
La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local
La ferme des Spérios : de l'agneau 100% noir 100% local
La ferme des Spérios, Mme Evelyne Vigouroux, à Saint Paulien vous propose son agneau en caissettes 100% Noir du Velay et 100% local.

Information du Comité de Promotion des produits agricoles de Haute-Loire
La race ovine Noire du Velay : une race rustique, locale et typique 
Aujourd’hui en Haute-Loire, une vingtaine de producteurs d’agneaux Noirs du Velay sont impliqués dans l’association du même nom pour développer cette race locale et faire connaitre ses qualités d’élevage et ses qualitésbouchères. La race ovine Noire du Velay aurait dit-on ses origines sur le plateau volcanique entre Bains et Saint Privat d’Allier comme nous l’explique Didier Cathalan de la Chambre d’Agriculture. Aujourd’hui prés de 20000 brebis Noires du Velay sont réparties dans une centaine d’ élevages et les agneaux  destinés à la boucherie se retrouvent dans de nombreux points de vente, en boucherie artisanale comme  en grande surface ou la vente à la ferme.     

Les agneaux Noirs du Velay : le goût, la qualité et la proximité avant tout 
Pour produire un agneau de bergerie noir du Velay pesant entre 17 et 23 kilos de carcasse il faut entre 90 et 160 jours. Pendant les 3 premiers mois l’agneau est nourrit essentiellement au lait de sa mère, puis, après sevrage, il mange du foin, des céréales et un complément riche en protéines végétales. Race rustique par excellence l’agneau Noir du Velay  prend son temps pour grossir et bien s’engraisser. Comme ce sont surtout des agneaux mâles qui sont valorisés en boucherie, ils ne seront que rarement  trop ou pas assez gras.  La quasi totalité des agneaux de boucherie Noirs Du Velay sont nés, élevés, transformés et consommés en Haute-Loire. 
L’agneau Noir du Velay c’est l’agneau de chez nous.     

Temoignage de  Mme Evelyne Vigouroux à Anazac de Saint Paulien qui propose des caissettes d’agneau Noir du Velay 100% Noir du Velay et 100% local. Installée en 2011 avec ses premières Noires du Velay sur une ferme de 36 hectares l’élevage compte  aujourd’hui 164 brebis. Comme une dizaine de producteurs, Madame Vigouroux propose des caissettes d’agneau Noir du Velay. 
«  J’ai démarré la vente directe de caissettes d’agneau Noir du Velay à la fois pour répondre à une demande locale et pour avoir le contact direct avec les consommateurs. Mes clients sont à la fois fidèles et exigeants. Ils veulent de la qualité, du service et de la régularité.  
Les agneaux naissent sur ma ferme. Je les nourris avec du foin, les céréales que je produits et un complémentaire azoté acheté. Un agneau Noir du Velay pèse entre 35 et 42 kilos en poids vif suivant le sexe et l’âge. Le moment venu, ils sont conditionnés à l’abattoir de Polignac où la viande est découpée et emballée sous vide. Vous avez le choix entre la caissettes de 15 à 16 kilos de viande (un agneau entier) ou en demi-caissettes de 7à 8 kilos (un demi agneau ). Chaque caissette contient un assortiment de morceaux (côtelettes, collier, ragout, gigot, selle, épaule, souris..). 
Chaque client a le choix de personnaliser le contenu de sa commande par exemple il choisit le nombre de côtelettes ; le gigot tranché ou entier, l’épaule entière ou roulée. Comme je maitrise toutes les étapes de la naissance de l’agneau à la commercialisation des caissettes de viande, je peux garantir une traçabilité totale au consommateur. 
L’été 2013, en collaboration avec l’office de tourisme de Saint Paulien, j’ai ouvert ma ferme aux visiteurs. C’est surtout un public de touristes que j’ai accueilli. Des personnes à la découverte du monde agricole et de notre territoire. 
Toute personne intéressée par une information ou une commande peut   visiter mon élevage : les portes de ma bergerie sont ouvertes sur simple demande. »   



En savoir plus sur les agneaux Noirs du Velay de la ferme des Spérios
 

Madame Evelyne Vigouroux - Ferme des Spérios Pierre Brune 
Anazac 
43350 Saint Paulien 
04.71.00.50.93 
06.63.03.04.66     

Rédaction et photos : Marc Martin  


mardi 2 décembre 2014

Carrefour International Ovin Caprin | 8 & 9 avril 2015

Carrefour International Ovin Caprin | 8 & 9 avril 2015

Le Premier Carrefour International Ovin/Caprin est co-organisé par trois partenaires : l’Unité Pour la RAce Lacaune (UPRA Lacaune), du COllectif des RAces locales des Massifs (CORAM), du Lycée Agricole La Cazotte de Saint-Affrique (Aveyron). La filière caprine, soumise aux mêmes problématiques que l’élevage ovin, est aussi associée à la manifestation avec la participation de Capgènes (organisme et entreprise de sélection caprin).
Ce rendez-vous organisé, les Mercredi 8 et jeudi 9 avril 2015 à Saint Affrique, permettra d’engager un travail de fond sur la sélection génétique des petits ruminants, laitiers ou allaitants. Le maintien des races sur leur territoire, la pérennité des élevages et l’attrait du métier d’éleveur nécessitent une rentabilité économique et obligent donc notamment à une amélioration constante de la performance des troupeaux (système de production, adaptation au milieu, rusticité…). La pérennité d’un maximum de races de petits ruminants, leur maintien sur leur territoire d’origine, leur développement passe nécessairement par une progression des résultats technico-économiques des élevages, donc en partie par le progrès génétique.
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JEAN.G - Pyrénées a l'école des bergers



Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien : Yann découvre ce qu'être berger veut dire
Aller là où l'herbe est plus verte. Là où la rumeur de la vie en société s'estompe pour laisser place au vent et au tintement des sonnailles. Devenir berger : à 24 ans, Yann Amourer veut embrasser cette vie rythmée par l'humeur des bêtes et les caprices du temps. Yves Renaud, maître berger dans les Pyrénées, sera son guide le temps d'un été. Fin mai, les deux hommes se voient confier quelque mille trois cents brebis pour les mener sur l'estive. Cinq mois durant, Yves et son apprenti veilleront dès 5 heures du matin à mener le troupeau là où l'herbe est tendre, ou au contraire là où les broussailles menacent d'envahir la montagne. Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien : Yann découvre ce qu'être berger veut dire. Il est seul, seul à soigner, seul à décider, seul à rendre des comptes à la fin de l'été. Seul pour mieux goûter au plaisir des retrouvailles, l'automne venu...

A l'école des bergers

A l'école des bergers

Un bâton dans une main, un téléphone portable dans l'autre... Le berger change d'image, et suscite de nouvelles vocations. Parmi les aspirants : des citadins, des diplômés, des femmes en majorité. Bien loin des hippies des années 1970.
Les bras lui en sont tombés. Son petit-fils allait devenir berger. Alors qu'il avait un diplôme d'ingénieur. Alors que toute la famille s'évertuait depuis deux générations à quitter la terre et le fumier. Alors que son grand-père, enfant, avait fui la place de berger qu'on lui imposait. Yoann Clément sourit encore de la réaction de sa grand-mère. A 29 ans, l'ingénieur agricole de La Rochelle est sûr de son choix. Tandis que ses ex-camarades de promotion travaillent au Crédit agricole ou chez Groupama, il a choisi de veiller sur un troupeau de brebis. De se confronter à la solitude, à la vie, à la mort, aux caprices de la météo, aux odeurs animales, aux paysages terribles et beaux. « Il ne s'agit pas de fournir uniquement des côtelettes d'agneau chez Leclerc, explique avec assurance le jeune homme au visage juvénile et barbu. Mon métier ne polluera pas la planète, je ne travaillerai pas contre la nature. Au contraire. C'est un métier cohérent. Pour moi, c'est important. » Le mythe du berger se porte bien, merci. Chaque année, une cinquantaine de personnes sont formées dans les quatre écoles françaises, mais près du triple se présente à leurs portes. Sans compter ceux qui apprennent sur le tas. Débarrassé de son image encombrante d'idiot du village, de marginal, d'alcoolique, de hippie et de fumeur de joints, le métier attire de plus en plus - le nombre de bergers est estimé à plus de 3 000 dans l'Hexagone. Et les conditions de travail, sans être une sinécure, s'améliorent : on paye entre 1 500 et 2 200 € par mois, et on recrute ! Dans une société avide d...

La Bêle Solution eco pastoralisme

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Un principe simple, économique pour une gestion éco-responsable de vos espaces verts. Après une étude et un audit du terrain et de vos besoins, nous mettons à disposition un troupeau de moutons d’ avril à septembre qui va entretenir vos pelouses.
Nous gérons le troupeau et effectuons des visites régulières pour assurer leur suivi sanitaire (vaccination, vétérinaire…), vérifier la quantité d’herbe disponible et faire évoluer si nécessaire le nombre d’animaux ou la zone où ils se nourrissent. Cette zone est délimitée par une clôture discrète dont nous assurons la pose et que nous bougeons en fonction des besoins du troupeau.
Seule contrainte de votre côté : votre terrain doit être sécurisé et entièrement clos.