Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


lundi 29 septembre 2014

Transhumance | De la vallée du Lot au volcan cantalien

Transhumance | De la vallée du Lot au volcan cantalien

Du 29 mai au 15 juin 2014,
suivez les étapes de La Transhumance entre Lot et monts du Cantal !


Organiser une transhumance avec un troupeau de 1000 brebis, des causses du Lot aux zones d’estives du massif cantalien, n’était pas chose aisée ! Pourtant, c’est le pari fou, réalisé par l’association « Transhumance entre vallée du Lot et Volcan cantalien » qui proposera pour la troisième édition, du 29 mai au 15 juin 2014 180 kilomètres de balade d’Espédaillac (Lot) a la station de super Lioran (Cantal). Seize étapes pour partir à la découverte des paysages de la vallée du Célé, de la Châtaigneraie cantalienne, de la vallée de la Jordane et du massif cantalien et vivre des moments forts ou échanges, festivités et convivialité seront de mise. C’est un événement gratuit qui ne nécessite pas d’inscription préalable !
Cette transhumance est une fête : le public est invité à marcher avec les brebis tout au long du parcours. Mais c’est aussi une action de développement durable à travers la reconquête d’espaces embroussaillés et l’entretien des pistes durant tout l’été de la station de ski de super Lioran.

La Route de la Transhumance

Blog Page | La Route de la Transhumance

Suivez la transhumance jour à jour sur notre Blog


C’est parti pour l’édition 2014 de la Route de la Transhumance.
Depuis le 06 Septembre les Bergers et leurs troupeaux quittent les montagnes pour redescendre vers la plaine. Venez à notre rencontre ou accompagnez nous de village en village pour partager les traditions et la culture Sud-Ouest.

La Route de la Transhumance 2014

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Depuis l’an 2000, Stéphane IRIBERRI avec son troupeau de brebis, après avoir passé l’été dans les montagnes d’Estaing, emprunte pour rentrer chez lui, à pied, les chemins tracés jusqu’en 1950 par les Cadets, bergers montagnards en charge du troupeau familial.
Tous ces villages que les Bergers et leurs troupeaux de 600 brebis vont traverser pendant 3 semaines en parcourant près de 340 kms, ont une histoire sur la route de ces transhumances qui furent une très importante réalité économique, sociale et culturelle pendant des siècles.

vendredi 26 septembre 2014

Offre d'installation en ovin viande

Recherche un(e) candidat(e) à l'installation en ovin viande pour 250 brebis mères à Turriers 04 , à l'année ,altitude 1300 m .Contact Christophe au 06.29.26.08.88

Rencontres paysannes 27-28/09/2014

Rencontres paysannes 27-28/09/2014

Rencontres paysannes 27-28/09/2014

Rencontres paysannes les 27 et 28/09/14 à St Bonnet
6ème édition des Rencontres Paysannes à St Bonnet-en-Champsaur. 

Deux jours pour découvrir le monde agricole d’aujourd’hui dans les vallées du Champsaur et du Valgaudemar. 

Cet évènement a pour objectif de rassembler les professionnels de la filière agricole et agro-alimentaire, les élus locaux ainsi qu’un large public. 

Durant tout le week-end, randonnées thématiques, visite de ferme, rencontres/débats, concours bovins, marchés de producteurs, spectacles et ateliers vont se succéder pour mettre à l’honneur le monde paysan. Venez partager avec les agriculteurs du Champsaur & Valgaudemar leur métier et leur passion du territoire. L’événement est résolument contemporain, festif, artistique et parfois décalé.
Une journée à partager en famille !

Samedi


Randonnée
8h30-16h Randonnées gourmandes : randonnées en vélo à assistance électrique pour aller à la rencontre des producteurs du pays de Saint Bonnet.
Randonnées encadrées par un accompagnateur en montagne.
Un repas à base de produits locaux sera proposé à 12h30 (une participation sera demandée).
Rendez-vous devant la Mairie de St Bonnet. Deux départs : 8h30 et 12h30.
Places limitées, merci de vous inscrire au plus tard le vendredi 26 septembre à 17h à l’Office de Tourisme de St Bonnet (09 50 26 05 05).

Animations à Saint Bonnet
14h30-17h Rencontre débat 'L’agriculture familiale, une agriculture d'avenir ?'. Dans le cadre de l’Année Internationale de l’Agriculture familiale. Intervenant : Jeunes agriculteurs. Salle communale de St Bonnet.

15h-16h30 Concours culinaire : Les secrets de fabrication de la principale spécialité de notre vallée : le tourton. Venez nombreux pour élire l’équipe gagnante du concours culinaire sur le thème 'le tourton revisité'. Sous le grand chapiteau.

16h30-17h Election et récompense de l’équipe gagnante du concours culinaire.

17h Goûter campagnard ouvert à tous. Sous le grand chapiteau.

17h30 Projection du film pour enfants 'Tante Ilda', film d’animation de Jacques-Rémy Girerd. Au cinéma de St Bonnet.

19h Projection film 'L’Apprenti' de Samuel Collardey. Au cinéma de St Bonnet.

20h Restauration rapide à base de produits du pays, proposée par les Jeunes Agriculteurs.

21h Une soirée musicale vous attend ensuite sous le chapiteau du champ de foire en compagnie du groupe KTR6.

Dimanche


10h-12h
 Concours bovin : défilé des plus belles vaches, interviews des éleveurs, présentation de leur métier.
Participez au concours en votant pour le prix 'coup de cœur du public' de la meilleure présentation associant l’éleveur et sa vache (clôture des votes à 14h). Sur le Champ de Foire.

10h-17h 
- Marché des producteurs et son jeu concours.
- Bar à lait : lait frais à déguster sans modération.
- Atelier ludique et scientifique 'Le lait dans tous ses états' : la composition du lait et des produits laitiers, les transformations possibles… Atelier proposé par Gap Sciences Animation.
- Proposition de jeux pour tous les âges avec Ludambule.        
- Balades avec des ânes pour tous.
- Chevaux à pédales pour les enfants avec Grand Galop.
- Exposition de matériel agricole.
- Exposition qui 'Veau le détour' : œuvres réalisées par les classes du Champsaur et Valgaudemar.

10h30 Animations artistiques et ludiques avec Art’Val et la Maison du Berger.

11h-12h Démonstration de fabrication de faisselles avec le GAEC Pré Lacombe. Sur le marché des producteurs.

11h30-12h30 Fanfare.

12h Ouverture de l’espace restauration paysanne. Sous le chapiteau.

14h30
- Concours bovin : désignation de la grande championne dans chacune des catégories. Sur le Champ de foire.
- Présentation des bovins allaitants, des porcins, ovins, caprins et équidés
- Démonstration de tonte et échographie pour les brebis.
- Présentation de pédicure pour les bovins.

14h30-15h30 Démonstration de fabrication de faisselles. Sur le marché des producteurs.

15h Défilé et présentation des animaux par les enfants.

15h-16h Fanfare.

16h Annonce et défilé du gagnant du prix 'Coup de cœur du public', et annonce du vainqueur et remise du prix du jeu concours du marché.

17h Goûter campagnard et clôture. Sous le chapiteau.
Organisé par la Communauté de Communes du Champsaur en partenariat avec les Communautés de Communes du Haut-Champsaur et du Valgaudemar, la Commune de Saint-Bonnet, les Jeunes agriculteurs, la Chambre d’Agriculture.

Mais qui a peur du grand méchant loup ?

Mais qui a peur du grand méchant loup ? - Reporterre

Mais qui a peur du grand méchant loup ?

MARC GIRAUD (JNE)
mardi 29 octobre 2013
La filière ovine va mal, avec ou sans loup. Se focaliser sur celui-ci permet d’éviter de se poser les bonnes questions.

Les tirs qui ont suivi le Plan loup, puis le « symposium loup » qui se tenait du 9 au 12 octobre 2013, ont mis le feu aux poudres médiatiques. Beaucoup crient au loup et cassent au passage de l’écolo. Un sondage Ifop nous apprend que 80 % des Français sont contre l’éradication du loup, mais qui s’en soucie ? Et qui se soucie aujourd’hui de protéger la nature en France ?
Évidemment, je ne parle pas de vous chers collègues JNEJournalistes écrivains pour la nature et l’écologie, ni des journalistes qui font bien leur boulot, heureusement on en trouve encore d’excellents, curieux et courageux. Loin de moi également l’idée de taper sur la profession d’éleveur, ni de sous-estimer les difficultés économiques de l’élevage ovin.
Mais il conviendrait de bien soupeser tous les aspects du problème loup avant de l’aborder, car le prédateur cristallise et réveille toutes les haines, y compris à l’encontre des protecteurs de la nature, et ça n’est ni très rationnel ni très sain. Voici donc quelques arguments que l’on aimerait entendre un peu plus souvent pour rééquilibrer les débats, voire les élever un peu…
La filière ovine va mal, avec ou sans loup
Nous savons tous que la filière ovine va mal, avec ou sans loup. L’affaire du Rainbow Warrior et les importations de viande de mouton néo-zélandais qui ont suivi y sont certainement pour beaucoup. Depuis 1990, l’élevage s’est effondré de 50 % en Poitou-Charentes, où il n’y a pas de loup, contre 26 % en Rhône-Alpes, où le prédateur est installé depuis 1992 !
La filière ovine va si mal qu’elle est déjà aidée, ce qui n’est satisfaisant pour personne. Les éleveurs touchent des primes à la bête qui s’appuient sur des subventions françaises et européennes, donc avec l’aide des contribuables, qui seraient en droit de demander des comptes sur ce que l’on fait de leur argent. Nombre de protecteurs s’apprêtent d’ailleurs à demander l’arrêt de ces subventions, histoire de clarifier le contexte.
Avant la création du Parc du Mercantour, il y avait dans les Alpes très peu de brebis et essentiellement des vaches. Le pastoralisme n’est donc pas une forte tradition dans la région des loups, il ne rapporte rien localement, en tout cas tellement moins qu’un tourisme nature qui serait fondé sur une biodiversité préservée, et des écoutes de hurlements par exemple.
Or, le mouton n’est en aucun cas bon pour la biodiversité montagnarde. Le biologiste Gilbert Cochet le compare à un chalut dévastant tout, et rappelle que le surpâturage a appauvri la flore et la faune, en faisant disparaître notamment des orchidées et des papillons. La biodiversité est désormais plus riche – ou moins pauvre – dans les stations de ski que dans les zones de pâturage ! Dans son excellent livre Feral, le journaliste écologue britannique Georges Monbiot lance de son côté une critique forte contre le mouton dans son pays, qu’il considère comme une “vermine laineuse” !
L’exemple des pays voisins irrite les anti-loups, qui veulent faire croire que les montagnes sont différentes ailleurs (moins verticales sans doute). Rappelons qu’il y a 2 500 loups en Espagne et 24 millions de moutons… Que les loups sont aux portes des villes, comme en Italie à Rome ou à Florence, sans que cela pose plus de problèmes que cela.
400 000 brebis à l’équarissage chaque année
Oui, mais le pauvre berger qui voit ses brebis tuées ? C’est évidemment une catastrophe, qui le nierait ? Mais c’est une catastrophe parmi beaucoup d’autres ; bien plus importantes : chaque année en France, 400 000 à 500 000 brebis de réforme sont envoyées à l’équarrissage. Le loup aura du mal à rivaliser… Mais la brebis égorgée est forte émotionnellement, et ça, ça plaît à la télé. Si les images des loups abattus circulaient aussi facilement, sans doute le réflexe des téléspectateurs s’en trouverait-il fortement modifié…
On peut aussi se demander à qui appartient la montagne, car nombre de manifestants anti-loup se comportent comme s’ils en étaient les seuls dépositaires. Quid des Français qui n’ont pas la chance, comme eux, de vivre dans des paysages sauvages aussi beaux, et qui exercent des professions tout aussi dures qu’eux ? Quid des générations futures ?
Ouvrons les yeux : la haine du loup a dépassé le simple problème de la protection des troupeaux. Pourquoi ces arrêtés pour des tirs aux loups alors que les troupeaux redescendent, ou dans des départements où l’on n’a encore aperçu qu’un seul individu ? Notons d’ailleurs que plusieurs arrêtés de tirs ont déjà été annulés suite à des recours de l’Aspas et d’autres associations, ce qui en dit long sur le respect des lois montré par les préfets dans cette affaire. Ah oui : le loup est une espèce protégée, on a tendance à l’oublier…
Enfin, quelle nature voulons-nous ? Vouloir éliminer le loup, c’est ouvrir la porte aux fourches et aux fusils pour tout ce qui gêne. C’est-à-dire, en gros, tout ce qui ne rapporte pas de pognon à court terme. Avec les loups viennent les ours, les lynx (déjà braconnés jusqu’au dernier dans les Vosges), les vautours, les bouquetins, les renards, les blaireaux, les fouines, les belettes… La liste ne s’arrêtera pas. Voulons-nous juste stériliser la nature pour satisfaire quelques acharnés qui, de toute façon, ne seront jamais satisfaits ?
Pour ouvrir le débat à d’autres points de vue, les médias ont leur responsabilité. À moins que la destruction de la nature ne leur semble pas quelque chose de si important que ça...

Source : JNE (Journalistes écrivains pour la Nature et l’Ecologie)