Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


vendredi 28 novembre 2014

L’extraordinaire arnaque de la protection du loup

L’extraordinaire arnaque de la protection du loup

L’extraordinaire arnaque de la protection du loup

L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) et le lobby européen en faveur des grands carnivores (LCIE) veulent étendre la protection du loup aux hybrides, autrement dit aux loups chiens et chiens loups.  Comment y parvenir ? Tout simplement en modifiant  la Convention de Berne portant sur la protection des espèces sauvages. Un projet de modification écrit sous leur dictée sera en effet présenté au Comité permanent de la Convention de Berne, qui doit se réunir du 2 au 5 décembre prochain à Strasbourg.

loup italienloup italien
L’affaire serait passée inaperçue sans la vigilance du réseau des éleveurs. Alors que le  loup fait de plus en plus de dégâts sur les animaux domestiques, que les éleveurs pratiquant l’élevage à l’herbe sont au bord du gouffre, que des voix s’élèvent pour dire que le loup n’est plus en danger, le Comité permanent de la Convention de Berne veut étendre la rigoureuse protection du loup aux spécimens issus de croisements avec les chiens. Le « Projet de recommandation sur les croisements entre les loups sauvages (canis lupus) et les chiens domestiques (canis lupus familiaris) » (1) est issu directement d’un rapport d’expertise  commandé par Eladio Fernandez-Galiano qui dirige le Secrétariat du Comité permanent. Il a été rédigé par Arie Trouwborst, un universitaire d’Utrecht (Pays-Bas) qui est en même temps membre de l’UICN et du LCIE (2). Publié en anglais par le Conseil de l’Europe, il n’est toujours pas traduit en français. Ce rapport d’une vingtaine de pages se termine par le projet de recommandation. Repris tel quel, il pourrait être entériné lors de la prochaine séance plénière du Comité permanent après avoir été soumis au vote  des États présents.  Le conflit d’intérêt est patent, la stratégie bien rodée. L’UICN et le lobby LCIE font adopter leur politique conservationniste en dictant  leurs textes aux institutions mondiales ou européennes. Les États  n’ont plus qu’à  obtempérer, les populations n’ont même pas été informées, la démocratie est totalement bafouée.

Le loup italien n’est qu’un bâtard, le loup français également

Pourquoi une telle précipitation ? Parce que l’imposture commence à être dévoilée : les loups qui recolonisent l’Europe ne sont pas sauvages, mais de vulgaires hybrides. Non pas issus du croisement entre espèces naturelles (comme le coyote et le loup donnant le loup rouge aux Etats-Unis), mais du croisement entre une espèce sauvage et une espèce domestique.  Ces hybrides sont donc pollués génétiquement, comme l’est le « cochonglier »  issu d’un porc domestique et d’un sanglier. L’affaire a été dévoilée devant les tribunaux, lorsque les chasseurs, éleveurs se sont défendus d’avoir tué non pas un ou plusieurs loups, mais des chiens. Récemment, en Suède, le tribunal vient d’acquitter les cinq chasseurs qui avaient été condamnées en première instance à de lourdes peines pour avoir tué trois loups. Ces derniers ont fait faire des analyses génétiques poussées, dont le résultat  montre qu’il s’agit bel et bien d’hybrides et non de l’espèce sauvage protégée. Or, des signaux d’alerte ont été lancés depuis longtemps.
Laurent Garde, du CERPAM (Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée) (3), avait mis en garde le ministère de l’Environnement dès 1996. Son rapport « Loup et pastoralisme » mentionne les craintes de Luigi Boitani (biologiste, spécialiste du loup, membre de l’UICN et LCIE)  face à la fréquence de l’hybridation en Italie qu’il considérait déjà comme une menace majeure sur l’avenir du loup. « Dans la moitié Sud de l’Italie, dans les années 1940 à 1970, le loup en voie d’extinction côtoyait une population considérable de chiens errants : 100 loups pour un million de chiens » rappelle Laurent Garde, en citant les chiffres fournis en 2014 par les scientifiques Italiens Luigi Boitani et Paolo Ciucci. Il évoque les travaux de Michel Meuret et Jean-Paul Chabert (deux chercheurs de l’INRA), qui avaient préconisé un contrôle génétique des hybrides et leur élimination. En vain. « Le sujet n’a jamais été abordé en France pendant les seize années qui suivent. Sur le terrain, les éleveurs ont des doutes croissants, notamment en constatant des comportements familiers anormaux et des phénotypes atypiques » poursuit Laurent Garde. Ainsi les politiques emboitent le pas de l’écologie conservationniste, la parole des éleveurs n’a aucune valeur.

Transformer les territoires en parc animalier

Aujourd’hui, le taux d’hybridation atteint  34 à 42% de la population de canidés sauvages dans la région de Grosseto (Toscane), d’après une étude génétique publiée en italien le 5 décembre 2013 par Luigi Boitani et Chiara Braschi (4).  Lors de la conférence d’ Ibriwolf qui s’est tenue à Grosseto du 2 au 4 novembre 2014 devant un parterre international, ce taux a été ramené à 5 – 10% par le directeur Ettore Randi, du même département universitaire que Luigi Boitani et Chiara Braschi.  L’évaluation transmise en anglais dans le Power Poing d’Ettore Randi porte sur toute l’Italie, l’étude précédente n’a pas été transmise lors de cette réunion. Tout porte à croire que les experts membres de l’UICN et du lobby LCIE tiennent à minimiser le risque même si Luigi  Boitani se demandait comment gérer les hybrides lors de cette réunion. Faut-il les tuer, les mettre en captivité, comment prendre en compte le bien-être animal ?
Autant d’interrogations portées à voix haute qui ont eu le don de faire réagir la Ligue nationale pour la défense du chien (Italie). Dans une lettre ouverte du 14 novembre, la LNDC a demandé des comptes aux autorités régionales sur l’intérêt du projet Ibriwolf, un programme LIFE européen qui draine plus de 2 millions € de subventions.  Une manne non négligeable pour des laboratoires de recherche en panne de crédits… Le problème de l’Italie se pose également en France où le loup a été éradiqué avant guerre. Les adorateurs de la vie sauvage ont applaudi l’arrivée du loup italien via les Alpes, sans se soucier des conséquences désastreuses sur la vie rurale, les élevages en plein air, les paysages. Ils ont fétichisé l’animal au point de criminaliser ceux qui lui porteraient atteinte, et couvert d’une chape de plomb la réalité. L’essentiel est de transformer les territoires en parc animalier.  Peu importe que les hybrides fassent des dégâts considérables dans les troupeaux, ils seront protégés comme le loup si le projet de modification de la Convention de Berne est voté. Les hommes seront de plus en plus contrôlés pour qu’ils surveillent ou stérilisent leurs chiens et surtout qu’ils ne tirent pas sur les hybrides. Big Brother étend son pouvoir sur les campagnes.

La finance entre dans la danse

Car l’idéologie de la vie sauvage (ou ensauvagement des territoires) génère plusieurs industries.  L’industrie du chien par exemple : pour garder les troupeaux, quelques aventuriers auto-proclamés éleveurs de chiens raflent déjà des subventions pour vendre des animaux… qui se transmettaient gratuitement d’éleveur à éleveur jusqu’à présent. Cette convivialité hors marché pourrait bien ne pas résister si des normes sont imposées sur les chiens de troupeaux par les mêmes écologistes conservationnistes. L’industrie de l’éco-tourisme, bien que la France et l’Europe ne rivalisent pas avec les grands espaces des autres continents. D’ailleurs « Pan Parks » ne répond plus, la société qui devait rentabiliser le territoire (en particulier le Mercantour) par le « tourisme sauvage » a été mise en liquidation judiciaire. Reste les marchés financiers de la biodiversité. Les forêts entrent déjà dans le marché carbone, sous forme de crédits de compensation attribués aux entreprises qui se dédouanent ainsi de leur pollution. Actuellement les propriétaires forestiers cherchent à comprendre le fonctionnement du système qui passe surtout dans les mains des banquiers.
Il est certain que la pression du loup sur les éleveurs favorise à terme l’avancée des friches, qui entreront probablement dans le marché carbone… Dans ce système de compensation, l’État sert de régulateur et distribue les crédits (ou permis) au profit  des entreprises et des propriétaires fonciers. Il fonctionne depuis quelques décennies aux Etats-Unis pour la protection des zones humides où le marché mobilise un millier de banques de compensation (mitigation banks) et génère 1 milliard $ de chiffre d’affaires par an. L’intérêt des grands carnivores (le loup, demain le chacal doré, le glouton, et pourquoi pas le léopard  d’Arménie) est de « faire le ménage »  sur le territoire. Supprimer l’élevage extensif sur les biens communaux (ou les terres publiques aux Etats-Unis) permet de les privatiser et de faire fructifier le business financier. Lors d’un colloque organisé par Sciences Po et l’IDDRI, une représentante de la FNSEA s’est dite intéressée par ce type de marché. « Les agriculteurs pourront valoriser leur bien » a-t-elle déclarée lors de la discussion. Les intervenants l’en ont dissuadée. « La compensation financière exige des contraintes très lourdes de préservation, pendant 30, 60, 90 ans.  C’est un peu un bail emphytéotique  pendant lequel vous n’avez plus aucun droit ». Les contraintes environnementales anéantissent le droit de propriété. Il n’empêche qu’en 2011, le marché mondial de la compensation se montait à 2 milliards $. 

Wall StreetWall Street

L’UICN dans le coup

En vantant ses mérites, l’UICN estimait qu’il atteindrait 300 milliards $ d’ici 2020, grâce au programme concocté par ses soins, « pas de perte de biodiversité » ou « No Net Loss » et repris en chœur par l’Europe, la Banque mondiale et l’ONU. Dans un récent rapport, le Crédit Suisse, WWF et McKinsey font la même estimation (5). Toutefois, le marché des espèces en péril en est à ses balbutiements. Plus difficile à appréhender (nombre d’espèces, migrations…), il  n’est traité que dans une centaine de banques aux Etats-Unis et génère un chiffre d’affaires d’un peu plus de 300 millions $ par an. Mais il ouvre des possibilités et d’énormes appétits, sous prétexte que les États, surendettés ne peuvent plus financer la protection de la nature. Ce marché financier est en train de s’organiser en appliquant le système de compensation. En 2011, Bloomberg a élargi au monde entier son site en ligne SpeciesBanking.com destiné aux investisseurs et aux particuliers qui cherchent à faire des placements dans la biodiversité. Du 21 au 22 janvier 2014, une cinquantaine d’investisseurs, de BINGO, de chercheurs, se sont réunis dans les locaux de la Federal Reserve Bank of San Francisco pour trouver de nouveaux produits financiers liés à la protection des espèces (5). Goldman Sachs, JP Morgan et le Crédit Suisse étaient présents. Le 13 février, Goldman Sachs organisait une réunionau sommet sur la finance environnementale dans ses locaux de New York.
Wall Street s’impatiente, la City de Londres également. Si les poids lourds de la finance s’intéressent aux espèces, c’est que les profits peuvent exploser grâce aux produits dérivés. Spéculant sur le risque, ils permettent de titriser (coter en bourse) l’espèce en danger. Dans son ouvrage « La nature est un champ de bataille », Razmig Keucheyan dévoile le projet de trois environnementalistes théoriciens de l’assurance (P.132) qui « suggèrent de mettre en place des species swaps, une forme de dérivé portant sur le risque de la disparition d’espèces ». En rendant la protection des espèces profitable aux entreprises, ces dernières prendraient soin de celles qui se trouvent sur leur territoire. L’État jouerait le rôle d’intermédiaire en versant des crédits à l’entreprise qui a su faire proliférer l’espèce. Dans le cas contraire, c’est l’entreprise qui verserait des crédits à l’État, qui se tournerait alors vers une BINGO (grande ONG) pour préserver l’espèce.  L’un des initiateurs du profit par le risque, Josh Donlan, a depuis spéculé sur le retour d’espèces disparues par des manipulations génétiques (le mammouth…).  Le champ s’élargit. On comprend dès lors que les hybrides ne sauraient rester à l’écart du marché. Jusqu’au krach final planétaire…

Les conséquences du retour du loup en France © Bruno Lecomte, éleveur à La Bresse (Vosges)


lundi 24 novembre 2014

Santé et bien être animal , conditions à respecter

www.maisondesagriculteurs37.fr/upload/document/140417hbe_SANTE_ANIMALE.pdf

PROTECTION ANIMALE
Quel est l’objectif ?
La protection animale est un thème d'intérêt croissant pour la société,
de plus en plus sensible au respect de l'animal notamment dans les
modes d'élevage. C'est pour répondre à cette attente qu'ont été
élaborées des normes réglementaires à l'échelle communautaire
formalisant les bonnes pratiques d'élevage respectueuses de la
protection animale déjà mises en œuvre dans les exploitations agricoles.
Ainsi les textes communautaires ont fixé
• en 1991, des règles spécifiques pour l'élevage des veaux1, et des
porcs2 ;
• et depuis 1998, des règles générales3, sur les conditions
d'hébergement des animaux (locaux, équipements), sur l'entretien des
animaux (alimentation, abreuvement, soins) et sur les méthodes
d'élevage (prévention des blessures et des souffrances, protection
des animaux élevés à l'extérieur).

Qui est concerné ?
Les règles générales concernent tous les exploitants agricoles qui
élèvent des animaux pour la production d'aliments, de laine, de peau, de
fourrure ou à d'autres fins agricoles, et en particulier les exploitants
demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Remarque : les élevages de porcs en plein air ne sont concernés que par
les règles générales (directive 98/58/CE).
Les règles spécifiques aux veaux concernent tous les exploitants
agricoles qui détiennent dans leur élevage des bovins d'un âge inférieur
ou égal à 6 mois : veaux laitiers, veaux de boucherie, veaux allaités sous
la mère, et en particulier les exploitants demandeurs d’aides soumises
à la conditionnalité 4.
Les règles spécifiques aux porcs (en bâtiment) concernent tous les
exploitants agricoles qui élèvent des porcs confinés dans des bâtiments
quel que soit le nombre de porcs détenus et la finalité de la production
(commercialisation ou autoconsommation), et en particulier les
exploitants demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité 4.
Que vérifie-t-on ?
Les exigences contrôlées au titre de la conditionnalité, par des agents des
directions départementales en charge de la protection des populations
compétents pour la réalisation d'inspections en élevage, portent sur :

• l'état des bâtiments d'élevage ;
• la prévention des blessures et des souffrances ;
• les soins prodigués aux animaux malades ou blessés ;
• l'entretien des animaux ;
• la protection des animaux élevés à l'extérieur ;
• les conditions spécifiques d'hébergement pour les porcs.
Les grilles conditionnalité du domaine « protection animale » ont été
spécifiquement élaborées pour privilégier une approche d'ensemble
permettant d'appréhender globalement les pratiques d'élevage.
Point de contrôle 1. L'état des bâtiments d’élevage
• Règles générales
Les conditions d'ambiance dans les bâtiments d'élevage doivent être
satisfaisantes. La perception d'une odeur d'ammoniac irritante pour les
muqueuses sera révélatrice de conditions d'ambiance mal maîtrisées.
À cet effet, les bâtiments doivent disposer de sources de renouvellement
d'air au moyen d'un système mécanique ou artificiel.
Les bâtiments d'élevage doivent respecter des conditions de
température et d'humidité telles qu'il n'y ait pas plusieurs animaux
trouvés haletants. Le cas échéant, il sera tenu compte de conditions
météorologiques exceptionnelles (canicule par exemple) lors de la
réalisation des contrôles en élevage. En outre, lorsqu'il existe un système
d'enregistrement des paramètres d'ambiance, l'enregistrement de ces
données doit être régulier et toute valeur anormale doit donner lieu à
une régulation des paramètres afin de corriger les anomalies constatées.
Dans les bâtiments disposant d'un éclairage naturel, la luminosité doit
être suffisante pour permettre de voir les animaux ; il sera tenu compte
des variations saisonnières de durée et d'intensité d'éclairement.
Les bâtiments disposant d'un éclairage artificiel doivent disposer d'un
séquençage, géré par l'éleveur ou automatisé, permettant de répondre
aux besoins physiologiques et éthologiques des animaux (respect d'un
cycle diurne/nocturne et intensité d'éclairement).
Lorsque la ventilation d'un bâtiment est assurée par un système de
ventilation artificielle, ce système doit être opérationnel. Le bâtiment
doit être également pourvu d'un système de ventilation de secours
efficace (pouvant être mécanique, comme par exemple des fenêtres, ou
artificiel) ainsi que d'un système d'alarme opérationnel (c'est-à-dire
permettant d'alerter effectivement l'éleveur).
Anomalie mineure et modalités de remise en conformité
(rappel : aucune réduction n'est appliquée aux anomalies remises en
conformité dans les délais prescrits)
Lorsque la non-conformité « Intensité d’éclairement / rythmes
journaliers si éclairage artificiel » est constatée, l’exploitant dispose d’un
mois maximum pour réaliser les travaux et transmettre, au service de
contrôle, tous documents probants : par exemple, une photocopie des
factures, des documents photographiques…
La remise en conformité sera définitivement validée par l’organisme de
contrôle, soit sur la base de ces documents, soit dans le cadre d’une
nouvelle visite sur l’exploitation.

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http://www.maisondesagriculteurs37.fr/upload/document/140417hbe_SANTE_ANIMALE.pdf




PAC 2015 : les discussions avancent , Actualités générales - Pleinchamp

PAC 2015 : les discussions avancent , Actualités générales - Pleinchamp

Après les députés européens, les ministres de l’Agriculture de l’Union Européenne se sont à leur tour mis d’accord sur les bases de la réforme de la future Pac. Ces accords donneront lieu à une discussion tripartite entre ce Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne, qui s’ouvriront le 11 avril.

CERFRANCE 22
03/04/13
Côtes-d'Armor - Aides-Primes

Pac : des aides sous contrôle

Les domaines couverts par la conditionnalité de la politique agricole commune sont aussi vastes que les motifs de contrôle.
Réglementation environnementale, Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE), identification et bien être animal, phytosanitaires…Toutes les exploitations qui bénéficient des aides Pac peuvent être contrôlées sur ces différents domaines. Le contrôle ne porte généralement que sur un domaine particulier, une exploitation ne devant pas être contrôlée sur plusieurs domaines au cours de la même année.

Agronomie et environnement

La principale modification, concernant les BCAE, porte sur la part de surface équivalente topographique. De 3 % en 2012, ce taux passe à 4 % en 2013. Ces éléments topographiques ne sont toujours pas à renseigner sur la déclaration, mais l’exploitant doit vérifier que les haies, bosquets, bandes tampons, lisières de bois présentes sur son exploitation représentent bien les 4 % nécessaires. La présence des bandes tampons de 5 mètres le long des cours d’eau, le bon entretien des terres, le maintien des surfaces en herbe sont d’autres conditions qu’il est important de respecter. Chaque exploitation dispose d’une référence en herbe, établie en 2010. Ces surfaces sont à maintenir. Des dérogations sont possibles, la demande doit être faite auprès de la DDTM.
Dans le domaine de l’environnement, l’administration veille au respect de la directive nitrates, ainsi qu’à l’utilisation de boues de station d’épuration urbaine ou industrielle. Sur ce point, il est nécessaire de disposer d’un accord ou contrat écrit entre l’agriculteur et le producteur de boues.
Les exploitants, qui se sont engagés dans une Mesure Agri Environnementale (MAE), sont concernés par des exigences complémentaires : réalisation d’un plan prévisionnel de fumure azote et phosphore ; tenue d’une balance globale azotée.

Du végétal à l’animal

Les contrôles réalisés, dans le domaine productions végétales, portent sur l’utilisation des produits avec la vérification du respect des conditions d’emploi prévues par l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) (usage sur culture, dose, délai avant récolte, Zone de Non Traitement…) La tenue du registre phytosanitaire et la présence d’un local phytosanitaire conforme sont également vérifiées.
Comme pour la fertilisation, les exploitants qui se sont engagés dans une MAE sont concernés par des exigences complémentaires : gestion des produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) et des emballages vides de produits phytopharmaceutiques (EVPP), contrôle périodique du pulvérisateur, recours à des distributeurs et/ou prestataires agréés (nouveau en 2013), suivi d’une formation dans le domaine phytosanitaire.
Les domaines de la santé et de l’identification animale font également l’objet de contrôles. Tous les documents relatifs à l’identification et à la santé sont à présenter, avec la vérification de la bonne tenue du registre d’élevage (ordonnances, enregistrement des traitements, enregistrement des mortalités, des commandes de boucles…), la vérification des bonnes pratiques d’hygiène ainsi que la vérification des documents d’accompagnement des animaux (passeport pour les bovins, document de circulation ovins/caprins, document de chargement/déchargement pour les porcs...)
En matière de protection animale, les exigences contrôlées portent sur l’état des bâtiments (conditions d’ambiance, odeurs, température, luminosité, ventilation…), la prévention des blessures, la santé des animaux (visite des animaux au moins une fois par jour et isolement des animaux malades), l’alimentation,  l’abreuvement et les conditions d’hébergement pour les animaux qui restent à l’extérieur. A partir de cette année, les conditions d’élevage des truies sont vérifiées. Elles donnent lieu à des pénalités sur les aides Pac si les conditions d’élevage en groupe ne sont pas respectées.

Pac : des aides sous contrôle
La conformité du local phytosanitaire et la tenue du registre peuvent être vérifiées dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac.

Nouvelles Modalités des Aides Ovines

https://attachment.fbsbx.com/file_download.php?id=796585987066099&eid=ASvGGiYNFceqW09lif58RiiFXRdQdJzlMj_nzolHgTrvlxMnCMLuPrddiGGR26_sg98&inline=1&ext=1416833855&hash=AStDbD8S43Mtv6yt

Identification électronique pour 2015

Identification électronique
L’identification électronique des petits ruminants devait être obligatoire au 1er janvier 2015 mais les observations
montrent qu’entre 15 et 20 % des animaux ne sont pas encore identifiés électroniquement. La DGAL a donc
souhaité mettre en place une solution transitoire afin de ne pas laisser autant d’animaux de côté, la non mise en
conformité ayant des impacts sur la conditionnalité des aides PAC pour les éleveurs.
Un groupe de travail a donc été mis en place pour trouver une solution à l’identification électronique des 15 à 20%
des animaux de réforme non électronisés au 1er janvier 2015. L’objectif est une identification de tous les petits
ruminants qui permettra une lecture électronique et une notification individuelle à toutes les étapes de
mouvement de l’animal.
Suite à ce groupe de travail, la CNI du 18 novembre 2014 a décidé de reporter cette date.
Ci-dessous, vous trouverez un extrait de l’arrêté qui a été validé en CNI et qui modifie l’arrêté du 19 décembre
2005 relatif à l’identification des animaux des espèces ovine et caprine :
Article 1
Les dispositions du deuxième alinéa de l’article 8-1 de l’arrêté du 19 décembre 2005 susvisé sont remplacées par les
dispositions suivantes :
« A partir du 1er janvier 2015 et jusqu'au 31 décembre 2016, les animaux nés entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin
2010 sont identifiés électroniquement dès lors qu’ils quittent l’exploitation dans laquelle ils sont détenus selon
une procédure précisée en annexe du présent arrêté.
A partir du 1er janvier 2017, les détenteurs identifient électroniquement tous les animaux des cheptels nés avant
le 1er juillet 2010 selon une procédure précisée en annexe du présent arrêté. ».
Cela signifie donc qu’à compter du 1er janvier 2015, tout ovin ou caprin, né entre le 9 juillet 2005 et le 30 juin 2010,
et n’ayant pas fait l’objet d’une électronisation de son identification, doit être doté d’un repère électronique avant
sa sortie de son exploitation de détention.
 L’identification électronique est obligatoire pour la mise en marché des ovins et caprins.
 L’identification électronique n’est pas exigée pour les ovins qui restent détenus sur leur exploitation
Pour cela, l’éleveur pourrait avoir 2 possibilités (cette partie est encore en discussion et donc pas encore validée) :
- Il commande une boucle d’électronisation, selon la procédure en vigueur depuis juillet 2010 : il s’agit d’un
repère électronique portant le même numéro que les repères conventionnels de l’animal. L’éleveur
substitue le repère conventionnel de l’oreille gauche pour y poser le repère électronique commandé.
- Il pose un repère électronique de son stock, enregistre la correspondance entre ce nouveau numéro et
l’ancien numéro dans son registre d’élevage. Ce repère électronique est posé en surbouclage, en plus des 2
repères conventionnels existants (si l’éleveur choisi cette solution) ne pourra aller que vers un abattoir
situé sur le territoire national).
J’insiste sur le fait que ces deux possibilités ne sont à ce jour pas encore validées et sont donc toujours en
discussion.
La décision devrait être prise très prochainement ; nous vous tiendrons au courant dès que ça sera fait.

file:///C:/Users/rattille/Downloads/Identification%20%C3%A9lectronique%20(1).pdf

jeudi 20 novembre 2014

Alpes du Sud: Les bergers demandent l'annulation des 3 contraventions suite à des morsures de chien Patou | D!CI TV & Radio

Alpes du Sud: Les bergers demandent l'annulation des 3 contraventions suite à des morsures de chien Patou | D!CI TV & Radio

Dans un communiqué reçu ce jour les bergères et bergers des Alpes du Sud s'insurgent contre les contravention reçues par 3 de leurs collègues cette année suite à des morsures  de chiens de protection des troupeaux et en particulier des Patous.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud s'est réunie en assemblée générale fin octobre. Descendus d'estive depuis peu, de nombreux bergers et bergères ont appris que trois de leurs collègues sont sous le coup d'une plainte suite à une morsure d'un chien de protection à l'encontre d'un randonneur.
Ces incidents se sont déroulés sur trois estives des Hautes-Alpes, deux dans le Queyras et une au-dessus du Monetier-les-Bains. Ces trois estives sont très fréquentées par les randonneurs. En plus de leur travail quotidien sur le troupeau, les bergers doivent maintenant aussi gérer les chiens de protection mis en place suite au retour des loups.
L'Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud trouve inacceptable que les bergers salariés soient passibles de contraventions et se voient réclamer des dommages et intérêts lorsque des chiens de protection causent des problèmes aux randonneurs dans les alpages.
En effet, en début d'estive, la bergère ou le berger se voit confier la gestion de plusieurs chiens de protection que souvent il ne connaît pas : est-il bien dressé ?, répond-il à quelques ordres de base ou est-il un peu « sauvage » ?, est-il agressif ? Si oui envers qui, d'autres chiens ou des humains ?, reste-il au troupeau ou circule-t-il loin du troupeau ?. Les réponses à ces questions, les bergers les découvrent petit à petit au cours des semaines de l'estive et des différentes situations rencontrées au cours de l'été. De plus, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et les panneaux informatifs présents sur les alpages, de trop nombreux randonneurs ont des comportements très inadaptés vis-à-vis de ces chiens, il est vrai parfois assez impressionnants : cris et gestes brusques, jet de pierres, coups de bâtons, etc.  Il est donc impossible aux bergers d'avoir un contrôle total sur ces situations conflictuelles mêlant deux facteurs imprévisibles : des chiens de protection et des randonneurs !
Dans l'attente des suites juridiques de ces trois plaintes, les nombreux bergers et bergères sont dans une inquiétude grandissante. Ils craignent des situations de plus en plus conflictuelles au cours des prochains mois lors de la garde des troupeaux en plaine, souvent en zone péri-urbaine.
Les éleveurs possèdent des chiens de protection par obligation, en raison du retour des loups. Éleveurs et bergers se passeraient volontiers de ces chiens, de la charge économique et du surcroît de travail qu'ils impliquent.
L' Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud demande donc aux services de l'Etat d'annuler ces contraventions et de prendre en compte rapidement l'importance de cette problématique.
- See more at: http://www.dici.fr/actu/2014/11/19/alpes-du-sud-les-bergers-demandent-lannulation-des-3-contraventions-suite-des-morsures-de-chien-528612#sthash.1joiZV1O.dpuf

mercredi 19 novembre 2014

Caussenarde des garrigues, la grande transhumante

Caussenarde des garrigues, la grande transhumante

A 10 km de Montpellier, dans les vastes espaces des garrigues se dresse le Mas Dieu. Installé depuis 12 ans, Bruno Sérieys y garde 600 brebis caussenardes des garrigues. "A 22 ans, j´avais envie de m´essayer et mon père m´a donné 200 brebis : le troupeau a triplé depuis" affirme cet éleveur.
Ancestral mais autonome
A l´horizon, l´autoroute borde des zones où poussent des petits chênes verts, des broussailles qui, bientôt deviendront impénétrables : c´est le sort des anciennes garrigues qui, depuis une douzaine d´années, ne sont plus pâturées par les moutons.
Au Mas Dieu, rien de tel. L´herbe pousse et les brebis, en cette fin d´avril, veulent la pâturer accompagnées des agnelles d´automne.
Au mas Dieu ©DR

Au mas Dieu
Bruno Sérieys accompagne toute l´année ses brebis Caussenardes sur les parcours

"En été, je garde les animaux en transhumance et, l´hiver, je garde ici sur la propriété. En saison estivale, les brebis disposent d´un parc de 600 m2 pour dormir près de la maison. Je revends le migou (le fumier sec du parc) aux viticulteurs, pépiniéristes et maraîchers de la région : ça me fait un peu d´argent pour payer l´estive !" souligne en riant Bruno Sérieys.
Certes le système pratiqué par Bruno semble ancestral mais, il apparaît surtout très autonome.
"J´ai une location verbale auprès du Parc national des Cévennes et sur le parcours d´un ex-transhumant à la retraite. Cela fait 350 ha environ, qui sont utilisés du 10 juin au 10 septembre" note Bruno Sérieys. Certains bergers effectuent une descente plus rapide des estives vers le 1er septembre : leur agnelage est plus précoce afin de vendre des agneaux légers vers l´Espagne. 
Peu d´achats
Ces Caussenardes semblent bien économes à nourrir : "Si le temps est mauvais au moment de l´agnelage, je leur distribue un peu de seconde coupe de foin de Crau et un complément de maïs mélangé 
à de la luzerne déshydratée. 
A la mise-bas, je leur donne 500 à 600 g de ce mélange et 1 kilo de foin. Ensuite, comme ce sont les agneaux les plus gros qui mangent, les mères vont en dehors et je leur supprime le foin" raconte Bruno Sérieys.
Cette ration de luzerne et de maïs est distribuée le matin aux brebis ; elles en reçoivent même après la vente des agneaux en janvier-février pour que les brebis se "reprennent" mais, dès mars, elles reviennent à l´herbe, à 100 %. 
Agnelles : un petit plus
Pour préparer ses agnelles et les mettre en état, Bruno Sérieys leur alloue une ration de maïs grain, le soir, pour le flushing. La première année, il n´y a pas de mise-bas, celle-ci a lieu à l´âge de deux ans : les animaux sont mieux formés et bien préparés. Ce "petit plus" dans la ration (400 à 500 g de maïs et luzerne) est donc distribué jusqu´à l´âge de 7 mois puis les agnelles vont toutes pâturer l´herbe en estive.
Brebis et agnelles CAUSSENARDE des garrigues ©DR

Brebis et agnelles CAUSSENARDE des garrigues
Le standard de la race est respecté. Une tête bien blanche et une prolificité correcte. Une bonne lactation est recherchée pour le démarrage des agneaux.

Vente : des animaux bien soignés
Très proche toute l´année de ses 600 brebis, Bruno Sérieys estime "qu´il faut bien les soigner". Autrefois, les maquignons voulaient des agneaux à laine fine qui présentaient mieux que les agneaux Caussenards des Garrigues dont la laine avec jarre avait un aspect "bourru". Peu à peu, ces maquignons en livrant des béliers Lacaune ou Blanc de Lozère ont encouragé le croisement. Actuellement, les brebis sont mieux soignées et les agneaux caussenards, même en race pure, sont appréciés. "J´ai commercialisé ces agneaux auprès d´Unicor durant 3 ans et puis, maintenant, je les vends au Gebro à 20-22 kilos vif, principalement les mâles. Je commercialise aussi une soixantaine d´agnelles pour le développement de la race et quelques béliers pour les autres troupeaux" précise Bruno Sérieys. 
Sélection : des aides à la conservation
Bruno Sérieys, voici cinq ans, a effectué un tri sur les 500 brebis qu´il possédait alors. Il a mis de côté les croisées Lacaune, BMC, "Barbarine", Tarasconnaise (un peu hétéroclite tout cela) pour 200 Caussenardes les plus typées et, à partir de ce moment, seules les Caussenardes ont été en augmentation. Sur 530 brebis adultes, 420 Caussenardes sont aujourd´hui reconnues par l´Association. Quatre éleveurs de race pure sont présents dans le schéma de sélection et ce sont des troupeaux de 500 brebis, ce qui diminue les risques de consanguinité. Les éleveurs échangent régulièrement leurs béliers. Les meilleurs "espoirs" passant par le centre d´élevage où ils sont démarrés et typés sur la résistance à la tremblante.
La sélection de cette race s´effectue sur la capacité de désaisonnement ainsi que sur la valeur laitière des brebis : "La prolificité, on en veut guère, mais il y en a, cite Bruno Sérieys. Je préfère avoir des agnelles "jolies" et des mères qui ont du lait".

Manifestation nationale des éleveurs contre le loup, le 27 novembre à Paris | L'e-media 05

Manifestation nationale des éleveurs contre le loup, le 27 novembre à Paris | L'e-media 05

La Fédération nationale ovine (FNO) a décidé d’organiser une manifestation à Paris, le 27 novembre prochain, pour demander l’exclusion des loups des zones d’élevage. Les éleveurs ovins se mobiliseront dès les 25 et 26 novembre pour organiser deux transhumances qui rejoindront le Champ de Mars à Paris, le jeudi 27 novembre à 10h.
Une première transhumance partira de Bar-le-Duc le 25 novembre à 11h et fera étape à Châlons le 26 novembre à 11h. Une deuxième transhumance débutera au Puy-en-Velay le 25 novembre à 10h et fera étape à Moulins le 25 novembre à 16h. Les brebis repartiront le 26 novembre à 8h et feront une dernière halte à Orléans le 26 novembre à 14h.
La FNO dénonce « l’ampleur des attaques de loups de ces dernières semaines, la souffrance et le profond désarroi des éleveurs ovins », « l’inefficacité évidente des mesures de prélèvement et du plan loup en général » et « l’immobilisme des pouvoirs publics par rapport aux attaques incessantes de ces prédateurs sur les troupeaux ».
Selon la FNO, « ce sont plus de 7500 animaux qui ont péri entre les dents de ces prédateurs », au 31 octobre dernier.
« Cette situation est intolérable ! Alors que la pression de la société sur les éleveurs se fait toujours de plus en plus forte en ce qui concerne le respect du bien-être animal dans les exploitations, il semble inconcevable que l’Etat ne laisse pas la possibilité aux éleveurs de défendre leur troupeau. L’Etat français serait-il dépassé par les plus de 300 loups? »
Les associations environnementales demandent l’abrogation de l’arrêté autorisant les battues
Si les éleveurs dénoncent « l’immobilisme » des pouvoirs publics, les associations environnementales fustigent a contrario les mesures expérimentales autorisées depuis août dernier, et notamment la possibilité donnée aux chasseurs d’abattre des loups lors de battues ou de chasse à l’affût. « Avec trois loups abattus le 12 novembre à Canjuers (Var) par des chasseurs, le « quota » de dérogation pour destruction d’espèce protégée attribué par le préfet a déjà été dépassé », observent FNE (France nature environnement), la LPO (Ligue de protection des oiseaux), FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature). « Anticipant ces dérapages bien prévisibles, FNE et la LPO ont fait début septembre un recours en Conseil d’État contre cet arrêté et les dispositions injustifiables qu’il contient au regard du statut de protection de l’espèce. Preuve est malheureusement faite aujourd’hui que ces dispositions ne garantissent pas le respect du cadre dérogatoire, et qu’un nombre indéterminé de loups peuvent être détruits dans une zone sans intervention adéquate d’agents assermentés. »
Dans leur communiqué, FNE, LPO, FNE PACA et Frapna considèrent que « la défense des troupeaux est légitime. À ce titre et en toute responsabilité, nos associations ne se sont pas opposées par principe à toute régulation. La destruction à titre préventif de l’ensemble des loups d’un territoire, voire d’un département, est inacceptable et illégale s’agissant, rappelons-le, d’une espèce protégée. Nos associations en appellent à la responsabilité de la Ministre de l’Écologie pour abroger cet arrêté dangereux et inadéquat. Et à construire enfin une politique responsable conciliant le pastoralisme et la présence des grands prédateurs. »

Concours Selfie | Tech-Ovin

Concours Selfie | Tech-Ovin

Un simple clic, un selfie… gagnez 100€

Un concours « Selfie » est lancé jusqu’au 30 Juin 2015. Développez vos talents de photographe en postant sur notre page Facebook (« Tech-Ovin 2015-9ème Salon National du Mouton ») une photo de vous à côté d’un mouton. Vous pouvez aussi participer à ce concours en nous envoyant votre photo à l’adresse suivante: concours.techovin@gmail.com
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Pour toutes informations supplémentaires , n’hésitez pas à nous contacter.

Le Tafta, un traité qui maltraite l’agriculture paysanne ? | La Ruche qui dit Oui !

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Une mère et son enfant attaqués par un loup en Suède......

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lundi 17 novembre 2014

Garde de troupeaux : création du premier syndicat de bergers de France - Actualités - La France Agricole

Garde de troupeaux : création du premier syndicat de bergers de France - Actualités - La France Agricole

Garde de troupeaux

Création du premier syndicat de bergers de France

Publié le lundi 28 avril 2014 - 12h03
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Des bergers ont annoncé vendredi la création du syndicat des gardiens de troupeaux de l'Isère (SGT38), premier syndicat indépendant de bergers en France, affilié à la CGT, selon un communiqué.

« Loin de l'image idyllique et poétique que peut avoir le grand public, les bergers sont avant tout des professionnels du pastoralisme, et tiennent à le faire entendre et prendre compte », souligne le nouveau syndicat dans ce communiqué.

Réunis depuis 1984 au sein de l'association des bergers de l'Isère, une poignée de bergers a souhaité se regrouper en syndicat afin de négocier un « statut du berger d'alpage salarié » avec les organisations patronales du secteur, a expliqué à l'AFP Cécile Dulaurent, membre fondatrice du syndicat et bergère dans le massif de Belledonne.

« Nous revendiquons d'être embauchés en contrats à durée indéterminée car nos CDD qui se renouvellent chaque année sont illégaux », a-t-elle notamment expliqué.

Le syndicat réclame aussi un « salaire pour vivre dignement », des droits à la formation pour les bergers, un repos hebdomadaire légal, etc.

Le syndicat a pour l'instant une compétence départementale, mais ses membres espèrent que d'autres syndicats se créeront dans d'autres départements de France afin de créer une fédération.

« L'action syndicale dans le milieu pastoral est très tabou. Les bergers sont craintifs, ils ont peur d'être étiquetés “syndicaliste” et de ne plus être embauchés », a souligné Mme Dulaurent.

Quelque 100.000 brebis, 12.000 bovins, des chèvres, des chevaux et des ânes viennent pâturer chaque année sur les alpages de l'Isère, sous la surveillance d'une centaine de bergers.


En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/garde-de-troupeaux-creation-du-premier-syndicat-de-bergers-de-france-87507.html#LpjtV5qF1PVy1U6J.99